matsanpat Posté(e) 28 mai 2011 Posté(e) 28 mai 2011 Voilà les photos. Rien d'exceptionnel, hein J'ai demandé qui voulait aller faire les guirlandes et les 11 ont levé le doigt Je leur ai proposé de choisir une couleur pour les guirlandes. Le rose a été choisi pour le féminin et le vert pour le pluriel. Et étrangement, même si le déterminant "allume" la guirlande, les trois élèves qui sont passés sur la phrase sont partis de la dernière boucle pour finir au déterminant. Pour une erreur dans une guirlande, j'indique qu'une "loupiote est cassée et que la guirlande ne peut pas fonctionner". (Circuit en série, si, si ). Je sais bien qu'il y a défaillance de la guirlande sur certains mots : "odeur", "couleur", par exemple. Mais quand même, j'ai beaucoup plus de réussite en accords que les années précédentes. Sinon, c'est hors-sujet, même si ça concerne les accords S/V... Cette année, "superSujet" a le pouvoir de transformer le verbe : "Transformation !" (J'utilise les personnages de Retz, mon personnage sujet est de couleur bleue et on souligne la désinence du verbe en bleu quand je dis "transformation"). Oui, je m'amuse... Je trouve ça vraiment super !!! Je suis sûre qu'ils adorent !
titikitten Posté(e) 29 mai 2011 Posté(e) 29 mai 2011 J'adore!!! Les élèves adorent quand on en rajoute un peu! Pour le groupe nominal, je dis toujours que c'est le déterminant qui commande, et aussi qu'il y a malgré tout un chef de groupe (le mot que l'on ne peut pas enlever sinon, on ne comprend rien). J'utilise également les personnages de Retz et les différentes couleurs. A la récréation suivante, mes élèves jouaient dans la cour à faire le groupe nominal Ils se cherchaient des couleurs similaires aux personnages sur leurs vêtements et s'alignaient correctement pour faire le GN. J'ai adoré voir ça!
doctole Posté(e) 29 mai 2011 Posté(e) 29 mai 2011 Voilà les photos. Rien d'exceptionnel, hein J'ai demandé qui voulait aller faire les guirlandes et les 11 ont levé le doigt Je leur ai proposé de choisir une couleur pour les guirlandes. Le rose a été choisi pour le féminin et le vert pour le pluriel. Et étrangement, même si le déterminant "allume" la guirlande, les trois élèves qui sont passés sur la phrase sont partis de la dernière boucle pour finir au déterminant. Pour une erreur dans une guirlande, j'indique qu'une "loupiote est cassée et que la guirlande ne peut pas fonctionner". (Circuit en série, si, si ). Je sais bien qu'il y a défaillance de la guirlande sur certains mots : "odeur", "couleur", par exemple. Mais quand même, j'ai beaucoup plus de réussite en accords que les années précédentes. Sinon, c'est hors-sujet, même si ça concerne les accords S/V... Cette année, "superSujet" a le pouvoir de transformer le verbe : "Transformation !" (J'utilise les personnages de Retz, mon personnage sujet est de couleur bleue et on souligne la désinence du verbe en bleu quand je dis "transformation"). Oui, je m'amuse... Merci beaucoup !
matsanpat Posté(e) 31 mai 2011 Posté(e) 31 mai 2011 Tu as de la chance d'avoir un tableau avec des lignes !! J'en aurais bien besoin ! Vous savez s'il est possible de se les faire faire ?
claire2606 Posté(e) 1 juin 2011 Posté(e) 1 juin 2011 (modifié) Pour le groupe nominal, je dis toujours que c'est le déterminant qui commande, et aussi qu'il y a malgré tout un chef de groupe (le mot que l'on ne peut pas enlever sinon, on ne comprend rien). Je ne pense pas que l'on puisse dire que c'est le déterminant qui commande pour les accords. J'explique à mes élèves de CE1 que c'est l'auteur qui commande et qui choisit de quoi (de qui) il va parler. Bref c'est l'auteur qui actionne les chaînes à partir du nom de ce dont il veut parler. Pour reprendre l'exemple du tableau : qui que soit l'auteur de la phrase, il voulait donner des détails sur son action, celle de traverser. Il l'a tout d'abord située dans le temps en choisissant le mot "semaine" . Il aurait pu dire être moins précis, mais comme justement il définit la semaine en question en précisant que c'était la précédente, il utilise un article défini et comme le nom qu'il utilise est féminin, il utilise l'article défini : la . Si l'action s'était passée le mois dernier, le déterminant en aurait été changé. Pour les articles au pluriel c'est la même chose, ce n'est pas "les" qui entraîne le pluriel et donc qui commanderait le nom mais bien l'intention de l'auteur de vouloir parler de plusieurs boulevards.Il a été obligé de choisir son déterminant en fonction de son intention. S'il s'agissait de raconter une traversée quelconque, il aurait pu écrire "j'ai traversé des boulevards" mais encore une fois comme ceux-ci étaient bien définis (ceux "à côté des immeubles"), il a écrit "les boulevards". Si cela intéresse, il me semble important de dire aux élèves dès leurs premiers écrits que le nom a un genre par nature. (Ils le savent déjà par pratique de la langue). "Pomme" est féminin parce qu'on dit "une pomme", d'accord! Mais on sait surtout que pomme est féminin parce que c'est marqué dans le dictionnaire ! Un nom a un genre, que l'on ne peut connaître que par le dictionnaire quand on ne connaît pas ce nom. Si on dit à un élève "protozoaire", il ne sait pas s'il faut mettre "un" ou "une" devant, pour le savoir, il doit regarder dans le dictionnaire, comme quiconque se trouve devant un nom inconnu. En latin, il n'y a pas d'article, et les noms ont un genre. Dans une énumération, on ne met pas l'article bien souvent et pourtant les noms ont leur genre : dans le coffre étaient entassés vêtements en vrac, valises, sacs, parasols, … D'où vient le genre des noms ? pourquoi on dit une table et un bureau ? une armoire et un buffet ? parce que c'est ainsi et pas autrement au terme de l'histoire de ces noms. On ne va pas faire chercher dans un dictionnaire le genre des mots utilisés par les élèves. On utilise le 'raccourci ' de l'exemple : si on peut placer 'un' devant un nom il sera masculin, si on peut placer 'une' le nom sera féminin. Le problème c'est que le 'raccourci' est devenu la règle ! De même pour le nombre des noms. Un nom est au singulier ou au pluriel parce que l'auteur l'a voulu. Il a utilisé un ou le, les, des, ou mes parce que le nom qui va suivre est masculin par l'histoire et que le contexte de son histoire va l'obliger à choisir précisément le déterminant et non le contraire. Donc le déterminant ne commande pas le nom mais le détermine (=précise le sens du mot (définition du Robert)). Il apporte au lecteur les précisions nécessaires à une compréhension fine. Je trouve très grave pour les élèves que les manuels actuels mélangent tout cela. C'est pour cela que j'approuve Papili quand il conseille d'habituer les élèves à l'analyse des mots plutôt que de faire des chaînes (qui, de plus, ne partent pas du bon mot, si chaînes il y a, elles doivent partir du nom). Je dis à mes élèves que les déterminants sont des indices, c'est tout et que ceux sont eux qui se plient à la commande du nom qu'ils accompagnent. Lorsque les élèves écrivent une phrase nous jouons ensuite au détective : de quoi voulait-on parler, est-ce que c'est féminin ou masculin, singulier ou pluriel... Selon le niveau et l'exercice c'est à l'oral ou à l'écrit avec une analyse grammaticale rigoureuse. Les résultats s'en trouvent considérablement améliorés depuis que je pratique ainsi. De plus les élèves, même les plus faibles y gagnent en rigueur et structuration et me réclament le temps du détective après une dictée si d'aventure je voulais ramasser les cahiers un peu vite! Excusez la longueur de ma réponse, mais c'est un sujet qui me tient à coeur et suis prête à répondre aux critiques que peuvent susciter mes réflexions. Modifié 1 juin 2011 par Fleuraline
dromadaude Posté(e) 1 juin 2011 Auteur Posté(e) 1 juin 2011 Tu as de la chance d'avoir un tableau avec des lignes !! J'en aurais bien besoin ! Vous savez s'il est possible de se les faire faire ? oui oui, avec ma collègue on a demandé aux services techniques de notre mirie (petit village) je tracer au feutre indélebille noir les lignages seyes avec des carreaux de 10x10 cm. Resultat tip top avec marge et tout (malheureusement nous avons demenagé dans des algecos en avril... tableaux blanc sur lequels on n'a pas le droit de tracer au feutre inéffacable )
gurutiger2 Posté(e) 13 août 2012 Posté(e) 13 août 2012 Tu as de la chance d'avoir un tableau avec des lignes !! J'en aurais bien besoin ! Vous savez s'il est possible de se les faire faire ? oui oui, avec ma collègue on a demandé aux services techniques de notre mirie (petit village) je tracer au feutre indélebille noir les lignages seyes avec des carreaux de 10x10 cm. Resultat tip top avec marge et tout (malheureusement nous avons demenagé dans des algecos en avril... tableaux blanc sur lequels on n'a pas le droit de tracer au feutre inéffacable ) J'ai vu une collègue faire cela aussi dans sa classe. Par contre elle n'avait pas fait de lignes verticales. En tout cas, merci beaucoup pour le conseil. Je mets les marqueurs dans mon sac pour demain.
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