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comment gérer un enfant qui ne parle jamais...?


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J'ai fait un point avec la psychologue scolaire qui penche vers la relation très fusionnelle avec la maman et donc l'enfant ne "s'autoriserait" pas à parler à un autre adulte que ses parents. Mais elle m'a dit aussi qu'il n'est pas dans un refus de communication. J'espère donc que la situation va se débloquer l'année prochaine suite aux différents entretiens avec la psy et que l'enfant et la maman arriveront à couper le cordon... pour le bien-être de l'enfant.

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  • 3 mois plus tard...
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Sur le même sujet, comment gérer un enfant qui ne parle pas mais qui est violent envers ses camarades? Et encore, j'emploie le terme "violent" mais je ne sais pas vraiment s'il se rend compte de ce qu'il fait car quand je le gronde et que je lui dis de s'excuser, il a toujours le même regard un peu béat... Les seuls sons qui sortent de sa bouche sont des bruits lorsqu'on est en regroupement mais il ne dit rien d'autre mais selon les parents, ils parlent beaucoup à la maison.

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Je reviens sur ce post pour donner des nouvelles de cet enfant ne parlant pas en fin de PS.

L'entretien entre la psy scolaire et la maman a révélé qu'en fait cet enfant a été "traumatisé" lors de sa scolarisation en PS. En effet, les parents auraient mal préparé l'enfant (lui indiquant qu'il serait dans la même école que son grand frère alors qu'il ne le verrait que le soir en garderie). Cet enfant a dit à sa maman lors de la première semaine de classe qu'il était heureux alors que l'année dernière, il était malheureux.

Du coup, son comportement n'est plus du tout le même que l'année dernière et je pense (du moins je l'espère très fort) qu'il arrivera à communiquer verbalement en janvier prochain. En tout cas, c'est le jour et la nuit entre l'année dernière et cette année ! Il m'a même offert des fleurs ! Et il commence même à être coquin...

Si ça, ce n'est pas une preuve de son bien-être à l'école !

En tout cas, pour ma part, je sors grandie de cette expérience !

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Je reviens sur ce post pour donner des nouvelles de cet enfant ne parlant pas en fin de PS.

L'entretien entre la psy scolaire et la maman a révélé qu'en fait cet enfant a été "traumatisé" lors de sa scolarisation en PS. En effet, les parents auraient mal préparé l'enfant (lui indiquant qu'il serait dans la même école que son grand frère alors qu'il ne le verrait que le soir en garderie). Cet enfant a dit à sa maman lors de la première semaine de classe qu'il était heureux alors que l'année dernière, il était malheureux.

Du coup, son comportement n'est plus du tout le même que l'année dernière et je pense (du moins je l'espère très fort) qu'il arrivera à communiquer verbalement en janvier prochain. En tout cas, c'est le jour et la nuit entre l'année dernière et cette année ! Il m'a même offert des fleurs ! Et il commence même à être coquin...

Si ça, ce n'est pas une preuve de son bien-être à l'école !

En tout cas, pour ma part, je sors grandie de cette expérience !

Sentir les enfants heureux de venir, voila les petits bonheurs du métier. (J'aime bien lire des messages comme celui-ci. Lire le bonheur de l'enfant et le bonheur de l’enseignant de voir l'enfant heureux, ça fait du bien)

Parfois les blocages ont des origines simples mais auxquelles on ne pense pas forcément. Cela me rappelle mon petit bonhomme qui pleurait tout le temps au début de sa première année d'école : j'avais fait l'erreur de l'amener en classe avec moi (TPS/PS/MS dans une autre école) à la fin de l'année précédente.

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Tout ceci me rappelle une élève de GS rencontrée lors d'un remplacement il y a plus de 10 ans. Cette petiote ne disait pas un mot, même à ses camarades. Lorsqu'elle se faisait mal, elle "pleurait", "criait" en silence !!!!!! IMPRESSIONNANT ! C'était malgré tout une enfant qui réussissait plutôt bien. Hors de l'école, il paraît qu'elle faisait pas mal de raffut.

J'ai demandé de ses nouvelles l'année suivante à sa maîtresse de CP qui m'a dit qu'elle s'exprimait normalement en classe :blink:

Après l'avoir observée une semaine à la rentrée (et sûrement parlé avec les enseignantes de mater.), elle lui avait dit que si elle ne lui parlait pas, elle resterait dans le couloir. C'est raide mais ça a fonctionné !

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  • 4 mois plus tard...

Eh bien avec beaucoup de patience et de douceur, cet enfant me parle ! Petit à petit, nous travaillons main dans la main pour affronter le regard des camarades dans des situations de dialogue collectif, encore très difficiles.

Je culpabilise de ne pas avoir réagi avant, d'avoir pensé à de la timidité et de l'avoir bousculé l'année dernière. Aujourd'hui, la situation est en très très bonne voie et nous montons, petit à petit, les marches de cet immense escalier... prendre confiance en soi, faire confiance à l'adulte et affronter le regard de ses pairs lors du dialogue avec l'adulte référent

...

Voilà une expérience qui m'a bouleversée (pas forcément dans le bon sens) et dont je ressors plus professionnelle.

Merci à la psychologue scolaire et à la confiance des parents.

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