kabibi9 Posté(e) 16 juin 2011 Posté(e) 16 juin 2011 Bon je passe un coup de gueule: on supprime des postes à tout va et on fait croire à tout le monde que l'éducation nationale recrute avec des campagnes de pub complétement bidons et qui puent les clichés. En parallèle, on a mis en place un MASTER qui détruit notre statut mais surtout qui pousse nos salaires vers le bas. ALORS LES PERSONNES QUI VONT ACCEPTER DES SUPPLEANCES, DES POSTES DE VACATAIRES OU DE CONTRACTUELS........MERCI DE NÉGOCIER VOS SALAIRES. ILS VEULENT PRIVATISER...IL FAUT LES FAIRE BANQUER. Ils n'ont pas le droit de vous payer le SMIC, si tout le monde refuse ces postes, ils seront bien obligés de PAYER!! Personne ne doit accepter de bosser ( surtout avec des bac +5) en dessous de 1500 euros net et encore moins accepter un 35h ou autre....ALORS LES JEUNES VOUS CHERCHEZ DU BOULOT mais ayez le courage de tirer les salaires vers le haut!!! Cette année il y a 18 000 étudiants titulaires d'un master et collés au concours....je comprends votre désir de travailler quand même dans l'éducation nationale MAIS BON SANG NEGOCIEZ VOS SALAIRES sinon vous précarisez l'ensemble de la profession. Aucun cadre ou ingénieur n'accepterait des conditions de travail aussi précaires...
zoorah Posté(e) 18 juin 2011 Posté(e) 18 juin 2011 Il faut refuser les vacations : on vous paye à l'heure sans droit au chômage, à la sécu, etc.. avec un BAC+5 Refusez
Boogie44 Posté(e) 20 juin 2011 Posté(e) 20 juin 2011 tu as raison Kabibi malheureusement je vois mal cette nécessité être défendue à grande échelle il y aura toujours celui ou celle qui ne négocie pas et qui sera pris ; ceux et celles qui penseront négocier y reviendront par peur de ne pas trouver de place j'avais pensé en début d'année dernière constituer une asso de masterisés collés au concours dont l'objectif aurait été justement de diffuser un maximum les exigences que nous sommes en droit d'attendre en ce qui concerne l'emploi : effectivement, on a un niveau 1, et une formation qui a coûté la peau du cul (cinq ans ça coûte cher) mais pas le temps ni l'énergie bref j'y crois pas trop, malheureusement, les places sont trop chères, il y a trop de monde dessus... perso, je change de crémerie, je déserte, je suis dégoûté de cette administration et de cette politique
Veronika2 Posté(e) 20 juin 2011 Posté(e) 20 juin 2011 Faut-il un rapprochement public-privé dans les services publics ? http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/faut-il-un-rapprochement-public-priv-services-publics-127402
FannyW Posté(e) 22 juin 2011 Posté(e) 22 juin 2011 Faut-il un rapprochement public-privé dans les services publics ? http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/faut-il-un-rapprochement-public-priv-services-publics-127402 Sous la houlette de l'Ifrap (sur les fonctionnaires (responsables des tous les maux selon cette fondation reconnue d'utilité publique (...)?)... tout est dit... Regardez cette vidéo de cette "charmante" dame qui présidait ces rencontres. Tout est dit...La droite libérale dans toute sa "splendeur"! http://www.lesechostv.fr/video-les-echos-de-l-eco---agnes-verdier-molinie--ifrap--3696.html Pour cette dame (qui connaît tous les poncifs dans le genre (absentéisme, fainéants, etc...): garder le régalien avec statut fonctionnaire (une base pour se prémunir contre la révolte populaire (les "chantres" (bourgeois) de la république ont toujours peur du peuple qui se réveille...))) et les autres doivent passer au contrat de droit privé (pas plus payé si on l'écoute bien car, comme chacun le sait, le fonctionnaire est toujours trop payé). C'est dégoulinant de libéralisme avide de casser le service public et s'empiffrer de la manne financière que pourrait apporter une privatisation de ces services. D'ailleurs, à la question si la délégation de service public coûtait moins cher, elle a eu une seconde d'hésitation et a eu du mal à être catégorique en employant un conditionnel qui en dit long sur l'hypocrisie de ce discours. Comment peut on laisser dire de telles choses sur des personnes qui s'échinent souvent à faire tourner la boutique avec peu de moyens. 2009 est l'année de la reconnaissance d'utilité publique (on se demande bien pourquoi car à part servir des intérêts privés (lobby libéral à l'anglo-saxonne), il est difficile de mesurer l'apport pour les français de ce type de structure...).
zoorah Posté(e) 22 juin 2011 Posté(e) 22 juin 2011 J'ai écouté son propos, je suis choquée par de tels propos, des propos scélérats... Est-elle payée par les banquiers qui volent à la France 44 milliards par an car la France a perdu son droit régalien à émettre sa monnaie depuis 1973. La France avant 1973 empruntait auprès de sa Banque de France, aucun intérêts à payer Nous payons tout cela à la sueur de notre front.
Boogie44 Posté(e) 22 juin 2011 Posté(e) 22 juin 2011 Faut-il un rapprochement public-privé dans les services publics ? http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/faut-il-un-rapprochement-public-priv-services-publics-127402 Pour répondre (d'abord indirectement) à cette question, je vous conseille la lecture de cet EXCELLENT article de Jean Pierre Garnier : "Vous avez dit oligarchie ?" >> par ici. Extrait : "À ne cibler que les « élites » repérées aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie, on oublie, en effet, que l'ensemble des institutions, tant publiques que privées, sont aussi organisées selon une structure oligarchique et fonctionnent également selon une logique oligarchique. À toutes les échelles (mondiale, continentale, nationale, locale) et dans tous les domaines (économique, politique, syndical mais aussi culturel, éducatif, scientifique, artistique), on retrouve des oligarchies : soit des minorités dirigeantes, imbues de leur « compétence » et de leur « autorité », qui imposent leurs décisions à la majorité. Si les « maîtres du monde globalisé » et la « noblesse d'État » sont les groupes sociaux les plus puissants, ils le sont d'autant plus que les niveaux inférieurs sont régis par le même principe oligarchique. Ainsi en va-t-il, par exemple, dans l'enseignement supérieur et la recherche, où une poignée de mandarins universitaires ou de patrons de laboratoires font la pluie et le beau temps, méprisants à l'égard de leurs subalternes, jusqu'à ce qu'ils soient évincés au profit d'autres agissant de même. Et que dire des présidents de Régions, de Conseils généraux ou des maires des grandes agglomérations érigées en « communautés urbaines » ou en « métropoles » ? Régulièrement, la revue Capital consacre un dossier spécial à une ville française importante sous le titre : « Qui décide à… ? » On n'y apprend qu'à Paris, Lille, Lyon, Nantes, Grenoble, Bordeaux ou ailleurs la vie des citadins est placée sous la coupe d'une oligarchie de « décideurs » comptant entre une trentaine et une cinquantaine de personnalités. À cet échelon aussi, la collusion entre pouvoirs publics et puissances privées est de règle. Elle est même officiellement promue et vantée sous la triple initiale « PPP » : « Partenariat public-privé »." Répondre à la question que tu poses Veronika : non.
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