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Moi aussi je rigole en attendant mes fameux résultats, hahahaha!!!

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Posté(e)

Je sais bien que la dénonciation des fautes d'orthographe sur un forum de discussions est une pratique mal acceptée, mais il faut m'excuser... Je suis de la vieille école ! J'estime en effet que l'orthographe doit être respectée quel que soit le support, a fortiori lorsque l'auteur est une personne souhaitant enseigner aux élèves... l'orthographe ;-)

Posté(e)

Moi aussi je rigole en attendant mes fameux résultats, hahahaha!!!

Réussir le concours n'est malheureusement pas le plus difficile ;-)

Posté(e)

Moi aussi je rigole en attendant mes fameux résultats, hahahaha!!!

Je rigole aussi ;) Car réussir le concours n'est malheureusement pas le plus difficile ;-)

alors là, je m'esclaffe. Car si je suis bien d'accord pour dire que la pratique du métier est (en particulier de nos jours, où on demande tout à l'école et à l'enseignant : en plus des savoirs disciplinaires fondamentaux, maitrise d'une langue, de l'informatique, accueil d'élèves en situation de handicap, instruire et éduquer, faire le lien avec les parents, avec le médico-social ou/et le socioéducatif quand c'est nécessaire, se former sans cesse, innover, créer, etc... sans avoir plus de temps et être plus reconnu outre mesure) particulièrement difficile, voilà une remarque qui est typique

typique de quoi ? De l'oubli de l'effort, d'une part, et de la généralisation d'expérience personnelle, d'autre part.

Quand on a la réussite derrière soi, il est aisé de dire que c'était facile, en fait. Quand on sait, tentant de dire que c'est simple - or avant d'apprendre, généralement on ne sait pas. Avant de réussir, on ne trouve pas ça facile.

J'ai travaillé en tant qu'AVS-i pendant cinq ans, dans neuf écoles, avec autant d'enseignants, je crois pouvoir dire que cette (certes) brève expérience me permet d'affirmer que je sais de quoi une année scolaire retourne, même si je n'étais pas dans la position de responsabilité et de conception des collègues enseignants.

Je trouve que obtenir le concours est extrêmement difficile, et je répète ici, en écho au fil "les loosers", que j'ai ouvert, que je serai très curieux et satisfait de prendre connaissance d'une recherche qui s'intéresserait spécifiquement à la manière dont les jurys travaillent, car malgré les évidentes variations dûes au personnalités des jurys, il m'apparaît évident qu'il y a un "esprit de corps" qui fonde à parler de la recherche d'une conformation professionnelle précise, qui n'est pas forcément celle, idéal-typique, que met en avant l'institution et ses représentants. Tout comme elle a tendance (comme toutes les institutions) à imposer sa vision de sa propre histoire, l'EN a tendance, de mon point de vue, à masquer ce qui est réellement à l'œuvre dans les procédures de recrutements.

Bref, je m'étends, mais je ne pense pas comme vous que le concours soit ce qu'il y a de plus facile - en tout cas pas pour tout le monde.

Posté(e)

Si l'expérience de la vie rendait une personne plus mature et compétente pour exercer cette profession, ça se saurait :wink:

L'âge n'a par ailleurs jamais rendu une personne plus intelligente...

J'ai plutôt tendance à dire que cette profession requiert des jeunes motivés, sérieux et responsables, et non des personnes de 50 ans souvent pétries de certitudes sur la manière dont un enfant doit être géré, et qui n'auront pas la force physique pour faire face à une profession de plus en plus difficile...

Lorsqu'un candidat quadragénaire ou quinquagénaire se présente, l'a priori est en effet défavorable. Chacun peut néanmoins renverser cet a priori.

En effet, le recrutement est un investissement sur l'avenir : il doit être bon et durable. Un investissement sur dix ans ne me semble pas bon, sauf si le candidat présente des qualités telles qu'il serait dommage que l'Education nationale s'en passe. Un candidat ayant bénéficié d'une dérogation est identifié dès les premières minutes de l'entretien. Les lacunes sont bien connues.

Si je suis bien ton raisonnement, l'expérience de l'âge ou de la vie peut être utile à un candidat à condition de ne pas être crispé sur ses positions ou certitudes ; je le conçois bien, d'autant que ces élèves ne sont pas nos enfants, et que 25 enfants de 3-11 ans ce n'est pas la même chose que chez soi.

Bref ce qui m'interpelle dans tes constatations ou suppositions ou expériences (ne sachant pas ton statut aucun des termes n'est le plus adapté par rapport à l'autre) c'est ce que j'ai mis en couleur : tu peux nous en dire plus sur ce que tu appelles des lacunes ?

Merci d'avance ;)

Posté(e)

J'aime beaucoup les vérités de Polgar.

Mais ici, sur EDP, on peut trouver beaucoup de personnes qui ont réussi le concours passé un certain âge.

Tout comme beaucoup de personnes ayant réussi le concours enceintes jusqu'aux yeux ...

Beaucoup de personnes ayant réussi le concours toutes jeunes.

Mes enfants ont eu des enseignants en fin de carrière, en début de carrière, et en milieu de carrière .... des "bons", et des moins "bons", quelque soit leur âge. Je sais que certains venaient d'ailleurs .. que d'autres étaient venus à l'EN directement ... je n'ai pas vu de différence flagrante.

Je bénéficie de dérogations puisque même pas de bac, juste quelques enfants. Cependant, j'ai tout de même passé le cap des écrits 4 fois, donc, non identifiée aux écrits ... et eu des notes raisonnables aux oraux.

Je me souviens d'un entretien arts plastique. Je rentre. Ils jettent un oeil à ma carte d'identité. J'ai dû faire mon exposé ... puis viennent les questions. A un moment, on me demande qui a emballé le pont neuf. Trou de mémoire. Je cherche un peu puis réponds que je ne sais pas. Un membre du jury me donne la réponse. Et un autre me dit "vous deviez être très jeune quand il a fait cela. Vous ne vous en souvenez pas". Pour info, c'était en 85 ... l'année de mes 18 ans. Non identifiée encore. :D Et 13/20 au final, ce qui n'est pas une excellente note, mais que j'appelle une note correcte.

Bref ... de toutes façons, débat qui revient tous les ans ...

Mais j'aimerais aussi savoir quelles sont les lacunes bien connues des personnes bénéficiant de dérogations, comme ça, je pourrai travailler dessus :bleh:

Posté(e)

Et que de mépris encore et encore Polgar!

+1

:mad: :mad: :mad:

Posté(e)

Si l'expérience de la vie rendait une personne plus mature et compétente pour exercer cette profession, ça se saurait :wink:

L'âge n'a par ailleurs jamais rendu une personne plus intelligente...

J'ai plutôt tendance à dire que cette profession requiert des jeunes motivés, sérieux et responsables, et non des personnes de 50 ans souvent pétries de certitudes sur la manière dont un enfant doit être géré, et qui n'auront pas la force physique pour faire face à une profession de plus en plus difficile...

Lorsqu'un candidat quadragénaire ou quinquagénaire se présente, l'a priori est en effet défavorable. Chacun peut néanmoins renverser cet a priori.

En effet, le recrutement est un investissement sur l'avenir : il doit être bon et durable. Un investissement sur dix ans ne me semble pas bon, sauf si le candidat présente des qualités telles qu'il serait dommage que l'Education nationale s'en passe. Un candidat ayant bénéficié d'une dérogation est identifié dès les premières minutes de l'entretien. Les lacunes sont bien connues.

Si je suis bien ton raisonnement, l'expérience de l'âge ou de la vie peut être utile à un candidat à condition de ne pas être crispé sur ses positions ou certitudes ; je le conçois bien, d'autant que ces élèves ne sont pas nos enfants, et que 25 enfants de 3-11 ans ce n'est pas la même chose que chez soi.

Bref ce qui m'interpelle dans tes constatations ou suppositions ou expériences (ne sachant pas ton statut aucun des termes n'est le plus adapté par rapport à l'autre) c'est ce que j'ai mis en couleur : tu peux nous en dire plus sur ce que tu appelles des lacunes ?

Merci d'avance ;)

Polgar ne répond pas, j'ai l'impression. J'aurais bien aimé, moi aussi, avoir davantage de précisions. :devil_2:

Posté(e)

Boogie44, je suis fille de 2 parents d'origine cambodgienne, j'ai la "peau bien jaune", puisqu'ils sont arrivés dans les années 70 avec les massacres de Pol Pot, ils ne parlent pas forcément bien français, j'ai 4 soeurs, 2 grandes de 26 et 28 ans et 2 petites de 15 et 13 ans, aucune des 2 n'a fait de longues études, toutes arrêtées au bac, sauf moi qui ai un Bac + 4 histoire contemporaine, un bac + 5 enseignement. Ma mère a fait beaucoup de petits jobs avant de devenir enfin caissière il y a 2 ans même pas, mon père était ouvrier et est maintenant à la retraite, je sais bien que d'après les statistiques, seulement 2% d'enfants d'ouvriers atteignent le bac + 5, je sais bien aussi que nous sommes "peu d'étrangers" à passer le CRPE, en tout cas les oraux... Et tu vois, c'est cela qui ne me permet pas d'avancer, cela qui fait que je doute sans cesse de moi, oui je me dis qu'étant asiatique, on m'observe encore plus à l'oral, que de toute évidence de toute façon je suis issue d'un milieu ouvrier puisque j'ai un VRAI nom asiatique et que mes parents doivent bien faire partie de la vague des cambodgiens des années 70, qui sont tous forcément ouvriers, ou quasi. Je me dis que le jury observe plus mon langage, se demande si cette asiatique serait capable d'enseigner la langue française aux petits écoliers, bref. Pourtant, 2 ans que je prépare le concours, 2 ans que je suis admissible, et j'attends les résultats pour 2011 là. Quand je te lis, je me dis que j'ai raison d'être défaitiste, et d'un côté, je ne suis pas trop d'accord avec ton pessimisme. La vie est dure, crois-moi je parle aussi par expérience. Ca fait des années que je me lève à 4h tous les matins les étés, pour bosser et gagner de l'argent pour payer mes études, j'ai toujours voulu enseigner, et là, je me retrouve en galère, plus de boulot étudiant, plus de bourse, plus de toit étudiant, mes parents n'ont pas eu une vie facile, bref je n'ai pas à étaler ma vie ! Je veux simplement te dire qu'il faut y croire, que tu me sembles très déprimé, dégoûté par ce système, j'aurais sans doute les mêmes pensées que toi ce jeudi si mon résultat est négatif, mais voilà, je crois qu'il faut qu'on apprenne à se relever, et à profiter du peu de choses que nous avons...

Je ne connais pas ton profil, je ne sais pas pourquoi tu es si pessimiste, mais je te souhaite bon courage pour la suite.

Posté(e)

Ah et pour info, l'an dernier j'étais en PE1 sur Lyon, et j'étais aussi admissible au crpe, j'ai eu une moyenne de 11.3 environ, et j'ai eu 12 avec l'inspecteur.... Je n'ai pas eu le CRPE parce que justement je me disais "rah mais je suis chinoise, j'ai aucune chance, tous ces goss de bourges là, qui ont déjà le profil de professeur des écoles, j'aurai jamais de chance, je ne ferai jamais partie des 540 admissibles sur Lyon", eh bien si, je l'ai été ! et je n'ai pas eu 5 face à l'inspecteur. Pourtant, 2 handicaps alors .... origine étrangère, et fille d'ouvrier... Mais je suis d'accord avec toi Boogie, et des fois, quand je te lis, j'ai l'impression de me reconnaître, car oui je me dis que je ne rentre pas dans le moule dans lequel vous rentrez la plupart des candidats, oui je me sens différente des autres, j'ai l'impression de ne pas avoir les mêmes codes, oui, d'être quand même pénalisée... mais par le jury, je ne pense pas, uniquement parce que je ne suis pas née dans la "vraie culture française"... (bien que née en France ! )

Posté(e)

je crois qu'il faut qu'on apprenne à se relever, et à profiter du peu de choses que nous avons...

oui bien sûr Bubulle :blush::wub:

Je n'ai pas voulu produire cet effet de découragement. Je ne absolument pas pessimiste. J'espère au contraire en écrivant toujours produire l'effet que tu cites à la fin : oui, évidemment il ne faut pas choisir sa vie en regardant les statistiques, bien sûr il faut s'accrocher, et oui la vie est dure. Oui il faut être positif. Un auteur que j'aime bien, Charles Gardou, dit en substance qu'en matière éducative, et du point de vue de l'éducateur ou de l'enseignant, il n'y a pas de résultats sans attentes exagérées... c'est généralisable au fait de "se former" soi-même dans la vie et face aux épreuves, quand on est face à soi-même, au "I and I" des rastafariens, le "moi" social et le "moi" profond et intérieur.

Cependant, tu me sembles bien placé pour savoir que ces connaissances objectivées qui montrent à quel point notre société repose sur la reproduction sociale sont utiles pour être lucides, non seulement par rapport à nos propres situations mais aussi par rapport à celles de nos élèves. Evidemment, pour nous comme pour eux, il serait tout à fait stupide de se dire que notre destin comme le leur est inscrit dans les stats. Ce qui n'invalide pas leur utilité par ailleurs...

cordialement

Posté(e)

Je te tiendrai informé de mes résultats de jeudi, peut-être que je peux démontrer que rien n'est impossible :s , même si j'ai très peur d'être déçue une fois de plus. En tout cas je ne lirai pas du Gide ou du Freud sur le "malaise dans la culture", car sinon je risque de me jeter dans la Saône !!! Ou le Rhône !

Cordialement aussi ;)

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