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Acces de violence chez un GS


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Bonjour,

un GS dans une de mes écoles (pas dans ma classe) a de gros accès de violence depuis 2 mois. Il veut partir de l'éocle et si on l'en empeche se met dans une rage folle. Hier ils ont du se mettre à 4 pour l'arreter (il est très fort), et il les a insultées (pas des petites insultes, plus des menaces du style je vais te crever, sale p..!) , mordues griffées et j'en passe, elles ont eu l'impression d'assister à un gamin "possédé" (grand mot pour exprimer qu'il ne maitrisait lui même plus rien... Les enseignantes et la directrice sont dépourvues, elles ont fait une équipe éducative, ont conseillé d'urgence un psy pour cet enfant.. Mais celà ne change pas les choses. La directrice, qui n'a jamais vu ça en plusieurs années de carrière, refuse de l'exclure car à priori c'est tout ce que cet enfant cherche. A priori il n'a aucune limite chez lui et serait pareil avec la mère, voir le père...

Des pistes, des idées sur quoi faire dans l'urgence (OK les vacances ça arrive bientôt mais dans l'absolu vos réponses m'interessent) ???

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Quoi faire? Si seulement je le savais...

J'ai le même spécimen en modèle fille et CE1 et l'inspection ne pas apporté la moindre aide malgré les multiples lettres que je leur ai envoyé tout au long de l'année. Le RASED non plus n'a pas été d'un grand secours, alors à moins que tu sois mieux lotie dans ta circonscription...

De toute façon, à 15 jours de la fin de l'année, personne ne voudra se bouger. :wink:

La seule chose qui a un peu fonctionné avec ma gamine, c'est de prendre le temps d'installer une relation de confiance avec elle. Ce qui fait que je gère mieux les crises et qu'elle se calme plus rapidement. Maintenant, quand elle se sauve, je la prend par la main et la ramène, mais elle ne se débat plus. Ou si elle se débat, j'essaie de détourner son attention, de lui parler, de m’intéresser à elle. Mais ça a pris beaucoup de temps.

Là, dans l'urgence, je dirais:

1) Signaler le cas à l'inspection (à l'écrit, pour avoir des preuves) Si le gosse s'échappe effectivement et qu'il se fait écraser, vous aurez prévenu.

2) Avoir toujours un œil sur le gamin pour éviter qu'un accident ne se produise, essayer de l'occuper en cour de récréation, pour qu'il ne pense pas à s'enfuir, faire en sorte qu'il ait des copains, etc...

3) Quand il est en crise, surtout, rester calme (même si c'est plus facile à dire qu'à faire.) S'il se débat de trop et que vous vous prenez des coups de pieds et coups de poings à essayer de le tenir, l'isoler dans une salle vide, genre le dortoir par exemple et le laisser décharger sa colère.

4) Compter les jours! (plus que 8!)

Bon courage! :wub:

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Nous aussi nous avons des élèves avec ce genre de comportement qui souvent n'ont plus de repères chez eux et quelque chose à extérioriser mais de façon violente. Nous avons la chance d'avoir des PE rattachés à l'inspection sur des postes "mediateur violence" ou encore "aide à l'integration scolaire", ces personnes viennent régulièrement dans la classe pour aider les élèves. Nous mettons également des REE en place, des temps scolaires aménagés peuvent être proposés, suivi thérapeutique, CMPP....

C'est difficile à gérer et souvent cela met une mauvais ambiance dans la classe, souvent agitée. Bon courage.

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Tu as de la chance, Zigou, d'avoir autant d'aides.

Enfin, c'est normal puisque ton école est en ZEP, et heureusement que vous avez toutes ces aides.

Ce que je déplore, c'est que des écoles "non ZEP" comme la mienne n'aient aucun moyen de gérer ce genre d'enfant. Aux dires de l'IEN, notre école fait partie des 2 + défavorisée de la circo, et au dire de tous les collègues zil qui ont défilé, ma classe est la pire de toute la circonscription. Mais je n'ai pas vu l'ombre d'une aide...

Bah oui, on est à la campagne, et c'est bien connu, à la campagne, y'a que des petits mignons... :glare:

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- Lui donner un espace pour décharger sa colère (pour mon élève c'était dortoir avec un carton de gros cubes en mousse qu'il pouvait taper, jeter...)

- Alerter tout le monde (RASED, médecin scolaire, inspection...). Le médecin scolaire peut souvent insister auprès du CMP pour qu'il soit vu rapidement, sinon, les temps de prises de RV sont souvent de plusieurs mois...

- Contacter l'enseignant référent MDPH, afin que l'enfant soit déjà connu et que la procédure se lance plus vite si jamais ce comportement continuait l'an prochain et qu'il y ait besoin de demander une AVS.

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