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Posté(e)

Bonsoir,

J'enseigne en CP depuis 3 ans et je me pose toujours la question si je dois décomposer les mots avec les syllabes orales où les syllabes écrites lors de séances d'étude du code. Cela me pose problème surtout en début d'année lorsqu'on travaille beaucoup à l'oral. Mais le problème se pose aussi lors des dictées de mots.

Certains mots sont plus difficiles que d'autres :

- les mots avec un e final

- les mots où l'on ne prononce pas forcément toutes les lettres à l'oral : biberon...

Faites vous une progression dans l'année? Travaillez-vous justement cette différence? Et si oui comment?

Merci

Posté(e)

Question très intéressante dont je guette avec impatience les réponses :smile:

Posté(e)

Idem. Personnellement, quand je le faisais avec les CP, je triai les fiches pour ne pas avoir de mots qui se finissent en "e" justement.

Un peu lâche, mais PE2 je voyais pas quoi faire d'autre.

Je crois que j'aurai plutôt tendance à faire les syllabes orales.

J'ai des souvenirs de seconde, de me prendre la tête : le mot suivant est-il suivi par une consonne ou une voyelle : faut-il donc compter une autre syllabe ou pas ?

Ca me paraît bizarre d'expliquer aux enfants qu' "à chaque fois qu'on ouvre la bouche c'est une syllabe" tu t'appelles Mathilde ? Tu "ouvres" deux fois la bouche mais en lecture il faut l'"ouvrir" 3 fois pour dire Mathildeu...

Posté(e)

Pour moi le problème se pose lorsque je donne des fiches de lecture à lire avec des petits mots.

Sous chaque mot, je fais des "vagues" pour découper en syllabes afin de faciliter la lecture (surtout au début).

Mais par exemple pour un mot se terminant par "e", je ne sais pas quoi faire (ou plutôt si : je découpe en syllabes écrites), mais ça donne une pi-pe, une ra-me etc... parce que je me dis qu'une seule vague, ça revient finalement à lire le mot tout de suite en entier, et les enfants le découpent de toutes façons avant de le lire.

Ce qui me rassure, c'est qu'en général, après avoir lu une pi-pe, les élèves reprennent en disant une pip', donc je me dis qu'à force, ça viendra.

Posté(e)

Syllabes écrites, sans aucun doute.

Cette syllabisation est destinée à l'écriture donc on traite des syllabes écrites. Lorsqu'il s'agit d'un travail oral en début d'année, on aide, en corrigeant oralement sans insister l'enfant qui a dit : fa - rin', deux syllabes et on n'en fait pas une affaire puisque ce travail n'est qu'un prétexte à l'analyse d'un mot pour en extraire la syllabe puis la lettre qui nous intéresse.

Et plus tard, en dictée par exemple, on dicte clairement d'un côté "fa - ri - ne" et de l'autre "che - val".

Posté(e)

merci pour vos réponses

Posté(e)

même réponse que Papili, quand c'est pour le déchiffrage, je découpe en syllabes écrites :wink:

Posté(e)

Syllabes écrites, sans aucun doute.

Cette syllabisation est destinée à l'écriture donc on traite des syllabes écrites. Lorsqu'il s'agit d'un travail oral en début d'année, on aide, en corrigeant oralement sans insister l'enfant qui a dit : fa - rin', deux syllabes et on n'en fait pas une affaire puisque ce travail n'est qu'un prétexte à l'analyse d'un mot pour en extraire la syllabe puis la lettre qui nous intéresse.

Et plus tard, en dictée par exemple, on dicte clairement d'un côté "fa - ri - ne" et de l'autre "che - val".

Merci beaucoup de cet éclaircissement

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