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Soit. Un criminel de guerre épanoui (évidemment non poursuivi par le TPI) aura "réussi sa vie" et aura de ton point de vue raison d'exécrer les défenseurs de droits de l'homme.

Tu fais fausse route, complètement. Cherche donc un peu le sens de "relativisme" pour voir où conduit ton raisonnement poussé jusqu'au bout (j'en donne un petit exemple ici). Si tu ne vois pas la différence de valeur entre égoïsme et solidarité, comme tu l'affirmes plus haut, ne t'étonnes pas que je parle de vomi. Je ne vois pas comment mieux illustrer ce que la réception de tes propos fait naître chez moi.

Il ne s'agit pas de ce que je pense ni de ce que j'en juge, mais d'un constat. Oui, je préfèrerais un monde sans crime, sans sexisme, sans racisme, etc... Mais cela ne regarde que moi: je peux toujours me battre pour défendre de telles valeurs mais en aucun cas, je n'ai le droit d'imposer ces valeurs. Si ça ne tenait qu'à moi, la télé-réalité devrait être interdite ainsi que toutes les émissions qui cultivent la paresse intellectuelle. Mais ce n'est pas à moi de juger de ce genre de choses.

Quoi qu'il en soit, je pars donc d'un constat: tu ne peux pas imposer tes valeurs à un individu, dans le sens de l'imprégnation. Hormis le prosélytisme et la manipulation, seule la coercition peut empêcher un individu que la société considère comme déviant de donner libre cours à sa vision de la vie. Le fait est que si tu demandes à un criminel de guerre si sa vie lui convient, il te répondra que oui. Pendant ce temps, des "innocents" se suicident chaque jour parce que leur vie leur semble insignifiante, là où des tyrans sanguinaires meurent de vieillesse le sourire aux lèvres. Ce n'est pas une histoire de jugement: c'est un constat. Je ne dis pas non plus que j'approuve cet état de faits. Mais il existe et, comme je le disais, hormis la coercition, je ne vois aucun moyen de convaincre un tyran sanguinaire qu'il doit changer de mode de vie. Pourquoi changer un mode de vie qui nous est profitable pour un autre, qui l'est moins?

L'Homme est ainsi: il agit dans ses propres intérêts. Et personne n'a le pouvoir de changer la nature d'un homme.

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cherrymoon,

j'ai jamais dit que je voulais quitter le privé. les epreuves sont les memes et le jury est le meme que ce soit public ou privé , on est melangé le jour du concours, le jury ne peut pas savoir si je suis candidate au concours public ou privé!!!!........le fait de ne pas avoir confiance en moi ne fait pas de moi une mauvaise enseignante...devant les eleves je suis à l'aise. et inversement des candidats tres a l'aise au concoursne font pas forcement des bons enseignants. c'est un critère de choix que je ne trouve pas juste si vraiment ca se passe comme ca...

Au temps pour moi, je l'ignorais. Dans le cas où tu te présentes, tu leur caches donc cet élément? Ils ne peuvent donc pas savoir que tu enseignes déjà. Et je suis d'accord avec toi: le fait de ne pas avoir confiance en soi ne fait pas forcément d'une personne un mauvais travailleur. Le problème, c'est que si le jury ressent ce manque de confiance, tu passeras forcément après une personne qui sait se montrer à l'aise devant un public. Malheureusement, le jury ne peut pas deviner à l'avance si une personne sera ou non à l'aise devant les élèves. Son seul critère de sélection est précisément ta prestation devant eux: il faut donc assurer ce jour-là, parce que le jury ne disposera d'aucun autre élément pour te juger. Ce qui peut paraître injuste étant donné ton expérience, en effet. Mais la mets-tu suffisamment en valeur? Si le concours est effectivement amené à disparaître à long terme, tout se jouera sur un entretien professionnel, donc autant maîtriser cet exercice le plus rapidement possible.

Maintenant, il ne faut pas se voiler la face: le manque de confiance ne peut être un élément suffisant pour te disqualifier. D'autres éléments ont dû jouer, que tu es la seule à pouvoir déterminer en te remémorant ta prestation.

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L'Homme est ainsi: il agit dans ses propres intérêts. Et personne n'a le pouvoir de changer la nature d'un homme.

Bêtises du même acabit que le reste. L'intérêt au désintéressement existe, la gratuité est une de ses conséquences. La noblesse n'est pas qu'un mot, tout historiquement chargé qu'il est, elle désigne quelque chose, aussi.

l'évocation de la "nature" d'un homme n'est pas faite pour me rassurer. Rien ne sert à rien, tout se vaut, merci du cadeau, génial.

Pour le reste, tout ce que tu écris me semble bien loin des propos initiaux, m'enfin. Au départ, il s'agissait pour toi de nier le fait que certaines postures et actions avaient plus de valeurs que d'autres, et là te voilà à parler de coercition, et à balancer des phrases du type "sentence définitive" : "on peut tromper un homme mille fois... euh non... on peut tromper mille hommes mille fois... euuuuuh... "

une conclusion s'impose : prends un chexing gum, Emile

Posté(e)

Bêtises du même acabit que le reste. L'intérêt au désintéressement existe, la gratuité est une de ses conséquences. La noblesse n'est pas qu'un mot, tout historiquement chargé qu'il est, elle désigne quelque chose, aussi.

l'évocation de la "nature" d'un homme n'est pas faite pour me rassurer. Rien ne sert à rien, tout se vaut, merci du cadeau, génial.

Pour le reste, tout ce que tu écris me semble bien loin des propos initiaux, m'enfin. Au départ, il s'agissait pour toi de nier le fait que certaines postures et actions avaient plus de valeurs que d'autres, et là te voilà à parler de coercition, et à balancer des phrases du type "sentence définitive" : "on peut tromper un homme mille fois... euh non... on peut tromper mille hommes mille fois... euuuuuh... "

une conclusion s'impose : prends un chexing gum, Emile

Ton jugement péremptoire ne semble s'appuyer sur rien d'autre que ta propre impression. Les affirmations que tu énonces par la suite ne sont guère plus argumentées ni plus représentatives d'une vérité absolue que les miennes. Il s'agit, en fait, d'une vision très théorique des choses, voire même idéaliste, qui ne tient pas vraiment compte de ce qui se passe dans la réalité, des faits constatés. L'emploi du mot "nature" était toutefois maladroit de ma part, cette notion de nature humaine, si l'on admet qu'elle existe, devant faire l'objet d'un développement bien plus conséquent pour pouvoir être valable. Pour le reste, même si mon dernier message est plus éloigné du message initial, il découle d'une certaine manière des éléments que j'avais appuyés dans cette dernière.

Bref, mieux vaut en rester là: bien qu'elle m'intéresse d'un point de vue sociologique, la discussion commence à s'essouffler et nos points de vue sont trop divergents pour pouvoir espérer briser leur parallélisme. Surtour, il est tout à fait possible que nous soyons légèrement hors-sujet :devil_2:

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Surtout, il est tout à fait possible que nous soyons légèrement hors-sujet :devil_2:

ah je n'aurais jamais cru qu'on puisse terminer cet échange par un consensus.

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Le rapport parlementaire sur la formation des enseignants, qui prône à terme la fin des concours de recrutement des professeurs, a été rejeté mercredi en commission de l'Assemblée nationale, ce qui est plutôt rare, des députés de la majorité ayant voté contre.

"La commission des Affaires culturelles et de l'Education a voté ce jour contre la publication du rapport d'information sur la formation initiale et le recrutement des enseignants", a-t-on appris à l'Assemblée.

La raison principale en est l'opposition à la proposition selon laquelle les concours pourraient être remplacés à terme par le master et le recrutement pourrait se faire au niveau des académies ou des établissements.

Cette proposition, la 20ème du rapport, stipule "à terme", de "remplacer le concours par le master et confier aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter sur la base d'un entretien professionnel les enseignants".

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PROPOSITIONS POUR LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE DE 2012 de l'UMP = suppression du concours

Une approche originale de la réforme toujours nécessaire de l’Education nationale

Un mode opératoire concret et enfin efficace

_____

Le Président

Le 4 mai 2011

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012 et de la candidature du Président Nicolas Sarkozy, le Cercle « Responsabilités Éducatives et Renouveau », , tient à porter à votre connaissance les propositions qu’il a présentées dans la recherche du renouveau nécessaire de l’enseignement public , notamment par une réforme fondamentale de la condition enseignante.

Ces propositions originales ont depuis longtemps été rendues publiques et soumises à de nombreuses autorités et ont trouvé souvent un accueil favorable, reflété en particulier depuis 2007 dans les lettres de mission du Président de la République aux ministres concernés et, plus récemment, des commissions ou missions de MM M. Pochard, J. Attali et J.-L. Silicani , mais n’ont pu encore avoir de suites, sauf pour l’Enseignement supérieur.

*

En bref, nos propositions tendent, à recourir à un mode de conduite novateur des changements à réaliser dans ces domaines (plus performant en tout cas que l’impulsion centralisée et hiérarchique traditionnelle devenue manifestement inopérante – et qui pourtant fait encore de la résistance) : le management par la confiance et la responsabilisation, avec la conviction qu’ainsi réorganisé l’enseignement public trouvera le ressort de son renouveau en lui-même, s’adaptera et progressera par lui-même .

Il s’agit bien évidemment de confiance dans les acteurs du terrain et de responsabilisation de tous ceux dont tout dépend dans la réalité, très divers à de nombreux titres : en premier lieu les enseignants, les autres personnels, les élèves ou étudiants, leurs parents, les partenaires utiles, dont la communauté, telle qu’elle est ici et maintenant, est reconnue dans cette institution publique garante de la réussite de ses bénéficiaires qu’est l’établissement public d’enseignement – aux niveaux des collèges, des lycées et des établissements d’enseignement supérieur.

C’est bien le rétablissement de la pyramide sur sa base naturelle : à son sommet l’établissement d’enseignement, autonome et responsable (non plus l’administration centrale du ministère !) et à chacun de ses niveaux l’appui des différentes collectivités territoriales et des différents échelons hiérarchiques de l’Etat – lequel, et d’abord le ministère de l’Education nationale, est appelé à rester le fondement solide et le garant de la validité de l’ensemble.

Cette démarche novatrice suit deux axes indissociables et complémentaires :

1° Le premier axe tend à identifier et désigner les acteurs du terrain mis en charge et par conséquent en situation de responsabilité, localement, et à stimuler ainsi leur engagement personnel et leurs motivations, c’est-à-dire :

- les institutions : les établissements publics d’enseignement d’abord, conduits à accéder enfin au plein exercice de leurs compétences à partir du moment où celles-ci comportent la maîtrise de leurs ressources humaines propres, et les collectivités locales, déjà mobilisées ;

- les femmes et les hommes professionnellement ou naturellement en charge de la conception et de la réalisation du projet de réussite des établissements, pour en faire les garants désignés, et considérés comme tels, du renouveau attendu.

Le renforcement entrepris des libertés et des responsabilités des universités, établissements publics nationaux, s’inscrit heureusement dans cet axe.

Appliqué aux collèges et aux lycées, la démarche implique la préservation de la spécificité des personnels enseignants afin d’en apaiser les appréhensions prévisibles (SIC): leur gestion et surtout leur affectation devraient revenir, non plus à l’Etat, et encore moins aux collectivités territoriales de rattachement des EPLE, mais aux établissements publics d’enseignement eux-mêmes, assistés, aux niveaux adéquats – national, régionaux et départementaux – de centres de gestion inter-établissements chargés notamment d’organiser et garantir les recrutements et les mouvements entre établissements (à l’image de la gestion de la Fonction publique territoriale ; ces centres n’impliquant aucune nouvelle administration à créer et à financer puisque initialement constitués par les services de personnels du ministère, des rectorats et des inspections académiques) Ca risque d'être rigolo les mesures de cartes scolaires ?!

2° Le second axe de la démarche conduit à prendre enfin en considération la «Fonction publique enseignante », soit en la créant sous la forme d’un titre V, nouveau, du Statut général des fonctionnaires , soit au moins en l’identifiant, en la reconnaissant et en la traitant spécifiquement au sein de la Fonction publique de l’Etat :

- à y regrouper l’ensemble des fonctionnaires, qui relèvent actuellement de la Fonction publique de l’Etat, mais qui dans les faits exercent, au sein des établissements d’enseignement en question, à tous les degrés, des fonctions éducatives par vocation – auxquelles s’appliquent assez mal l’organisation des services et les procédures hiérarchiques de l’Administration de l’Etat – bref de revaloriser ainsi à ses propres yeux un monde qui en a bien besoin ;

- à renouveler la définition des services des personnels enseignants, par un décrochage du modèle du fonctionnaire administratif de l’Etat, étant proposé de substituer à des obligations devenues aussi compliquées qu’obsolètes, une libre contractualisation avantageuse pour les personnels autant que pour les établissements : un mode d’organisation des services des enseignants plus actuel, plus souple, propice à la solution de nombreux problèmes contemporains, tels la revalorisation morale et, rendue possible, matérielle, de la condition enseignante ; la stimulation des motivations individuelles ou l’application de la RTT ; la féminisation, le vieillissement, le renouvellement des corps ; une nouvelle offre de débouchés aux étudiants ; l’aménagement des rythmes scolaires – quotidiens, hebdomadaires et annuels ; la malléabilité aux réformes, aux transferts de besoins et aux redéploiements ; le rapprochement avec les autres systèmes pratiqués dans l’Union européenne ; la fin de la déperdition considérable de talents et d’énergies résultant de l’érosion plus que cinquantenaire des obligations de service faute de pouvoir augmenter les rémunérations, etc.

2° Il est tout aussi évident que l’avancement dans la voie proposée devrait comporter des mesures d’application transitoires. Pour l’essentiel elles devraient s’orienter dans deux directions : offrir des options et expérimenter les innovations.

Des options : alors que la Fonction publique enseignante revalorisée accueillerait les nouveaux recrutés , une telle option serait ouverte aux personnels en fonction, qui pourraient demeurer dans leur corps et sous leur statut actuel de la Fonction publique de l’Etat, ou bien opter, dans un délai à déterminer, pour le corps homologue créé dans la Fonction publique enseignante

Elles seraient d’autre part ouvertes aux établissements publics d’enseignement, qui, par une démarche différenciée selon leur aptitude et de leur attitude, progressive et volontariste, pourraient choisir le moment où ils passeraient de leur statut actuel, d’autonomie réglementaire très restreinte, au statut d’établissement de plein exercice assumant une autonomie supérieure de fondement communautaire. Enfin, les collectivités publiques d’appui, État, régions et départements, mais aussi communes et groupements, pourraient opter pour des solutions appropriées à des situations locales. S’il le fallait une échéance pourrait être fixée pour la généralisation du processus

Des expérimentations : la consécration et la mise en œuvre des diverses options supposeront un processus de contractualisation impliquant naturellement des évaluations à terme, autrement dit une phase d’expérimentation. Il conviendra toutefois de veiller à ce que ces expérimentations ne soient pas affectées du travers trop courant au sein de l’Education nationale : soit que l’expérience soit lancée pour se dérober à une décision difficile, sans tendre à la vérification d’une hypothèse suffisamment étudiée – une sorte d’alibi à l’inaction, soit qu’elle ne soit qu’une présentation édulcorée d’une réforme contestée mais déjà décidée, simplement différée – qui sera de toute façon généralisée ensuite, soit qu’elle ne donne jamais lieu à une évaluation concluante – et que, pour autant, elle se perpétue abusivement en se dénaturant.

Je reste à votre disposition pour tout complément d’information et vous prie de croire à l’expression de mes sentiments dévoués.

Daniel Mallet

Inspecteur général honoraire de l’Administration de l’Education nationale et de la Recherche

Président du Cercle « Responsabilités éducatives et Renouveau »

cercle.creer@orange.fr

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