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L'Etat va faire beaucoup d'économies et c'est là sa motivation,c 'est certain. Dans la mesure où beaucoup d'autres pays ont adopté depuis longtemps ce système, on êut donc penser que même si ça ne nous arrange pas, cette évolution n'est pas totalement injustifiée.

Posté(e)

Cela signifie la fin de l'éducation nationale ... et le début de l'éducation "locale". Chaque établissement recrutera ses professeurs et sera subventionné par l'état et de plus en plus par les communes. Vive les ingéalités ! :cry:

Enfin, cela n'est pas encore fait ... et il n'est pas non plus obligatoire d'élire à nouveau un homme qui a fait le choix de tuer le service public. :wink:

Posté(e)

Certes, nous aurons peut-être à déplorer ce choix à l'avenir (nous verrons bien). Mais il est indéniable que le service public pose le problème de son financement, voire de sa rentabilité...

Posté(e)

tout à fait d'accord....en même temps c'est Madame Royal qui veut mettre les profs aux 35h....et il ne faut pas oublier que Mitterrand, Aubry, Hollande, Royal...ont tous fait leurs études dans du privé et que leurs enfants ( dont Mazarine) ont tous été scolarisés à l'école alsacienne ( privée) du VI eme arrondissement de Paris...alors après que tous ces faux culs défendent l'école publique..je n'y crois guère!!

Posté(e)

L'écrémage entre le master 1 et 2 a déjà commencé. En bretagne, un nombre considérable des étudiants de master enseignement (50% d'une promo) se voient refuser l'accès en M2, alors qu'ils ont pourtant obtenu leur M1.Une action en justice est d'ailleurs en cours, car personne n'avait été prévenu de cela avant de passer les partiels.

Posté(e)

Certes, nous aurons peut-être à déplorer ce choix à l'avenir (nous verrons bien). Mais il est indéniable que le service public pose le problème de son financement, voire de sa rentabilité...

Euh, tu parles de la "rentabilité" du service public là?!! :cry:

Posté(e)

tout à fait d'accord....en même temps c'est Madame Royal qui veut mettre les profs aux 35h....et il ne faut pas oublier que Mitterrand, Aubry, Hollande, Royal...ont tous fait leurs études dans du privé et que leurs enfants ( dont Mazarine) ont tous été scolarisés à l'école alsacienne ( privée) du VI eme arrondissement de Paris...alors après que tous ces faux culs défendent l'école publique..je n'y crois guère!!

Ca, je savais pas!

Par contre, je peux t'affirmer qu'il y a quelques années, Royal était membre de la FCPE, et vu que l'on y défend l'école publique et la laïcité, j'suis bien étonnée quand même!

Posté(e)

Euh, tu parles de la "rentabilité" du service public là?!! :cry:

Cela peut paraître absurde, de par la fonction même du secteur public, mais oui. Notamment parce que dans certains secteurs, comme les impôts, par exemple, on peut estimer qu'il existe une certaine forme de rentabilité, via le recouvrement, entre autres. Rentabilité que l'on ne peut en aucun cas trouver dans l'Education Nationale. Aussi, il faut bien admettre qu'investir de l'argent et ne rien recevoir en retour pose problème. D'où la logique actuelle du gouvernement...

Posté(e)

Mais les services publics n'ont pas pour but d'être rentable d'un point de vue financier ... Les services publics sont là pour assurer le fonctionnement de la nation. D'ailleurs comment pourrait-on mesurer la rentabilité de l'éducation ?

Posté(e)

En fait ce qui pose problème à nos dirigeants c'est qu'un fonctionnaire à la sécurité de l'emploi qu'il soit bon ou médiocre d'où la mise en place petit à petit et avec discrétion d'un recrutement parallèle de contractuels.

Petit à petit on va remplacer les fonctionnaires comme cela...en fait cela va créer deux types de personnes: la personne qui a validé son master, qui va devoir se défoncer pour garder sa place mais qui sera libre de démissionner et de frapper à la porte d'une autre école si ça lui chante et la personne fonctionnaire qui a son concours et la sécurité de l'emploi mais qui sera tributaire de son statut ( en gros mutation bloquée ou alors envoyée dans une école pourrie pour " assurer le service publique")...je vous dis pas l'ambiance dans les écoles. En sachant aussi que les masterisés seront prioritaires pour les postes de direction ( bac +5 = cadre supérieur)

De plus on remet en place la semaine de 4 jours et 1/2, on diminue les vacances scolaires et on augmente le temps de présence des profs dans les écoles, collèges et lycées...c'est ça "leur rentabilité" en gros des CDI et 35 heures de taf....maintenant faut voir le salaire que l'on va vous proposer.

Car contrairement au entreprises privées où les salaires respectent des conventions précises...dans l’Éducation nationale..ce n'est pas le cas...ils peuvent vous payer des broutilles en toute légalité .

Posté(e)

Voici le mot de la fin!

La proposition de supprimer les concours enseignants suscite un tollé

La proposition d'une mission parlementaire de supprimer les concours enseignants, qui pourrait être un "ballon d'essai" avant la présidentielle, a suscité jeudi un tollé dans le monde éducatif, avant même son examen le 6 juillet en commission.

La proposition d'une mission parlementaire de supprimer les concours enseignants, qui pourrait être un "ballon d'essai" avant la présidentielle, a suscité jeudi un tollé dans le monde éducatif, avant même son examen le 6 juillet en commission.

La mission d'information de l'Assemblée nationale sur la formation des enseignants a adopté mercredi un rapport dont une des 20 propositions est, "à terme", de "remplacer le concours par le master et confier aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter sur la base d'un entretien professionnel les enseignants".

Certains pays européens ont déjà un tel système, mais en France il y a des concours, dont les principaux sont celui de professeur des écoles, le Capes (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) et l'agrégation.

Outre ces concours, il faut aussi depuis l'an dernier avoir un master (bac +5) pour devenir enseignant fonctionnaire titulaire, du fait de la réforme de la formation des enseignants, dite "masterisation".

Seuls les députés UMP, majoritaires dans la mission, ont voté en faveur du rapport, alors que les socialistes n'ont pas pris part au vote, arguant du manque de temps donné pour le lire, et que la députée communiste a voté contre, selon des sources parlementaires.

Avant même que ce rapport soit examiné le 6 juillet par la commission des Affaires culturelles et de l'Education de l'Assemblée, la proposition a suscité de vives réactions.

Le Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, et l'Unsa-Education, deuxième fédération syndicale du monde éducatif, ont fait savoir qu'ils s'opposeraient à un tel projet, synonyme selon eux de remise en cause du caractère national du service public d'éducation.

Cela "revient à exclure les personnels du cadre de la fonction publique d'Etat", dénonce le Snes. "Si les concours sont perfectibles et doivent s'articuler avec une formation initiale et professionnelle améliorée, ils sont la garantie de l'égalité, de la transparence et de la qualité du recrutement. Ils sont un rempart contre les discriminations à l'embauche", ajoute-t-il.

Pour l'Unsa-Education, "l'éducation doit rester nationale: cela implique un recrutement des enseignants, fonctionnaires de l'Etat, régulé par concours".

Si l'idée entrait en vigueur, "aucune régulation n'interviendrait plus a priori et le recrutement, notamment dans les zones les plus difficiles, serait encore aggravé: les +meilleurs+ seront aspirés par les établissements les plus cotés dans les académies les plus demandées, avec le risque de renforcer davantage les inégalités territoriales", juge la fédération.

A défaut de supprimer tous les concours, le rapport propose au moins la fin du concours externe de l'agrégation.

Du coup, la Société des agrégés a exprimé "sa plus vive indignation" et jugée la proposition "scandaleuse".

"Je pense qu'il s'agit d'un +ballon d'essai+ de la droite pour préparer les sujets de la future campagne présidentielle", a confié à l'AFP un syndicaliste enseignant.

D'autant que la proposition est apparue dans le rapport final la veille du vote de la mission, sans qu'il en ait été discuté auparavant, ont assuré à l'AFP trois députés de gauche.

Véritable épouvantail du monde éducatif, l'idée de supprimer les concours n'est pourtant qu'un aspect du rapport, qui déplore notamment que la "masterisation" ait sacrifié la formation pédagogique.

Le rapport réclame donc une véritable "pratique professionnelle" en alternance au sein des masters préparant au professorat.

Posté(e)

Mais les services publics n'ont pas pour but d'être rentable d'un point de vue financier ... Les services publics sont là pour assurer le fonctionnement de la nation. D'ailleurs comment pourrait-on mesurer la rentabilité de l'éducation ?

Je suis d'accord avec le principe, bien sûr. C'est là leur raison d'être, en effet. Mais ce financement "dans le vide" pose indéniablement problème. Financer une activité à perte me semble difficilement soutenable à long terme.

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