kabibi9 Posté(e) 30 juin 2011 Posté(e) 30 juin 2011 L'UMP propose de supprimer les concours de recrutement des enseignants Les députés UMP de la Mission d'information de l'Assemblée nationale sur la formation des enseignants ont adopté le 29 juin un rapport proposant la suppression des concours d'enseignement. Selon l'AFP, ils proposent de " remplacer le concours par le master et confier aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter sur la base d'un entretien professionnel les enseignants".
kabibi9 Posté(e) 6 juillet 2011 Auteur Posté(e) 6 juillet 2011 Mr Chatel a réussi à occuper nos esprits avec les rythmes scolaires mais pendant ce temps... Mercredi 6 juillet à 10h30, la commission des affaires culturelles examine le rapport d'information de Jacques Grosperrin en conclusion des travaux de la mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants.
kabibi9 Posté(e) 6 juillet 2011 Auteur Posté(e) 6 juillet 2011 Enseignants. La fin des concours rejetée en commission à l'Assemblée nationale 6 juillet 2011 à 14h32 - Réagir à cet article Aujourd'hui, le rapport parlementaire sur la formation des enseignants, qui prône, à terme, la fin des concours de recrutement des professeurs, a été rejeté en commission à l'Assemblée nationale, ce qui est plutôt rare, des députés de la majorité ayant voté contre. "La commission des Affaires culturelles et de l'Education a voté contre la publication du rapport d'information sur la formation initiale et le recrutement des enseignants", a-t-on appris à l'Assemblée. La raison principale en est l'opposition à la proposition - la 20e du rapport - selon laquelle les concours pourraient être remplacés à terme par le master et le recrutement des professeurs pourrait se faire au niveau des académies ou des établissements. Actuellement, le recrutement est national, sur la base de concours (professeurs des écoles, Capes et agrégation) qui permettent de devenir enseignant fonctionnaire. "Une bonne chose", selon une députée PCF Mis au vote, le rapport a recueilli onze voix pour, quinze contre et deux abstentions et des "députés de la majorité ont voté contre", a-t-on appris de sources parlementaires. Selon le service de presse de l'Assemblée, l'UMP Jacques Grosperrin, le président-rapporteur, "va réunir la mission, afin de retravailler sur la 20e proposition". Et, le cas échéant, la commission des Affaires culturelles et de l'Education "se réunira ultérieurement" pour, éventuellement, examiner une nouvelle version du rapport, a-t-on ajouté, sans précision de date. "Ce rejet est une bonne chose", a réagi, peu après le vote, la députée PCF des Hauts-de-Seine, Marie-Hélène Amiable. "Un tel rejet est extrêmement rare. Je n'ai en tout cas pas vu ça dans cette commission depuis le début de la législature", a-t-elle ajouté.
Veronika2 Posté(e) 6 juillet 2011 Posté(e) 6 juillet 2011 Enseignants. La fin des concours rejetée en commission à l'Assemblée nationale 6 juillet 2011 à 14h32 - Réagir à cet article Aujourd'hui, le rapport parlementaire sur la formation des enseignants, qui prône, à terme, la fin des concours de recrutement des professeurs, a été rejeté en commission à l'Assemblée nationale, ce qui est plutôt rare, des députés de la majorité ayant voté contre. "La commission des Affaires culturelles et de l'Education a voté contre la publication du rapport d'information sur la formation initiale et le recrutement des enseignants", a-t-on appris à l'Assemblée. La raison principale en est l'opposition à la proposition - la 20e du rapport - selon laquelle les concours pourraient être remplacés à terme par le master et le recrutement des professeurs pourrait se faire au niveau des académies ou des établissements. Actuellement, le recrutement est national, sur la base de concours (professeurs des écoles, Capes et agrégation) qui permettent de devenir enseignant fonctionnaire. "Une bonne chose", selon une députée PCF Mis au vote, le rapport a recueilli onze voix pour, quinze contre et deux abstentions et des "députés de la majorité ont voté contre", a-t-on appris de sources parlementaires. Selon le service de presse de l'Assemblée, l'UMP Jacques Grosperrin, le président-rapporteur, "va réunir la mission, afin de retravailler sur la 20e proposition". Et, le cas échéant, la commission des Affaires culturelles et de l'Education "se réunira ultérieurement" pour, éventuellement, examiner une nouvelle version du rapport, a-t-on ajouté, sans précision de date. "Ce rejet est une bonne chose", a réagi, peu après le vote, la députée PCF des Hauts-de-Seine, Marie-Hélène Amiable. "Un tel rejet est extrêmement rare. Je n'ai en tout cas pas vu ça dans cette commission depuis le début de la législature", a-t-elle ajouté. J'allais l'ajouter. Voici le lien: http://www.lepoint.fr/societe/la-fin-des-concours-enseignants-meme-dans-15-ans-ne-passe-pas-06-07-2011-1349968_23.php
fifie83 Posté(e) 6 juillet 2011 Posté(e) 6 juillet 2011 Enseignants. La fin des concours rejetée en commission à l'Assemblée nationale 6 juillet 2011 à 14h32 - Réagir à cet article Aujourd'hui, le rapport parlementaire sur la formation des enseignants, qui prône, à terme, la fin des concours de recrutement des professeurs, a été rejeté en commission à l'Assemblée nationale, ce qui est plutôt rare, des députés de la majorité ayant voté contre. Mmmh, très surprenant...le vote aurait-il eu lieu à l'heure de la sieste ?? En tout cas, ça fait 1 bonne nouvelle
Rebbie Posté(e) 6 juillet 2011 Posté(e) 6 juillet 2011 "Mis au vote, le rapport a recueilli onze voix pour, quinze contre et deux abstentions" Il n'y a que moi que ça choque ? A moins que je n'aie des révisions à faire en calcul mental, ça ne ferait que 28 députés ? Il va vraiment falloir que je revoie mes cours d'ICM... Il me semblait pourtant qu'il y avait 577 circonscriptions... Quand je pense aux salaires de ces chers messieurs, ils ne sont même pas présents aux réunions. Je sais que ça n'est pas nouveau mais ça me révolte toujours autant.
Boogie44 Posté(e) 6 juillet 2011 Posté(e) 6 juillet 2011 "Mis au vote, le rapport a recueilli onze voix pour, quinze contre et deux abstentions" Il n'y a que moi que ça choque ? A moins que je n'aie des révisions à faire en calcul mental, ça ne ferait que 28 députés ? Il va vraiment falloir que je revoie mes cours d'ICM... Il me semblait pourtant qu'il y avait 577 circonscriptions... Quand je pense aux salaires de ces chers messieurs, ils ne sont même pas présents aux réunions. Je sais que ça n'est pas nouveau mais ça me révolte toujours autant. le vote a eu lieu en commission, et non pas dans l'hémicycle en assemblée pleinière. Pas de panique donc...
kabibi9 Posté(e) 6 juillet 2011 Auteur Posté(e) 6 juillet 2011 c'est vrai je n'avais pas fait attention...il doit y avoir une erreur, c'est pas possible autrement! Il s'agissait d'un ballon d'essai...mais ça n'augure rien de très positif, je crois même que tout est calculé, Mr gros perrin est un pion parmi d'autre qui applique les consignes...pour voir les réactions...qui ont été molles du côté de la population!
JeanLatreck Posté(e) 6 juillet 2011 Posté(e) 6 juillet 2011 Jacques Grosperrin, le président-rapporteur, "va réunir la mission, afin de retravailler sur la 20e proposition". Et, le cas échéant, la commission des Affaires culturelles et de l'Education "se réunira ultérieurement" pour, éventuellement, examiner une nouvelle version du rapport Tiens, ça vous rappelle pas une mesure rejetée par les Français et qui est repassée d'une autre façon ? Ou, dans d'autres pays, refaire voter tant qu'on n'a pas obtenu satisfaction... Car vous aurez bien noté qu'il ne s'agit pas de "supprimer" la 20e proposition, mais bien de la "retravailler".
Boogie44 Posté(e) 7 juillet 2011 Posté(e) 7 juillet 2011 pour qui est un peu observateur, et pas trop soumis aux croyances de notre temps dans le "marché libre" (et pas trop non plus sous l'emprise de son clergé médiatique et politique extrêmement dominant, très présent et extrêmement agressif idéologiquement parlant), il est évident comme tu le sous entend Jean qu'une des stratégies (éprouvée) pour avancer les pions de la dite "modernité" est la suivante : > proposer beaucoup, plus qu'on pense en faire, et voir les réactions > ajuster le cas échéant > et quoi qu'il arrive, faire ce qu'on avait prévu, d'une façon ou d'une autre (confère le vote de mai 2005) - voire plus. Dans tous les cas, avec cette stratégie, ils et elles sont gagnants, vu la domination sans faille de la pensée marketing en politique : si ça gueule un peu trop fort, on enlève une mesure ou deux, mais on passe le reste - comme ça, on a l'air de céder un peu, mais on parvient de toute façon à faire ce qu'on voulait faire et les syndicats de dire : "ah vous voyez, on les a fait reculer"
kabibi9 Posté(e) 7 juillet 2011 Auteur Posté(e) 7 juillet 2011 article du Monde 6 juillet 2011: Luc Chatel, le ministre de l’éducation nationale, n’avait pas réagi à la proposition du député Jacques Grosperrin au moment de la divulgation de son rapport dans la presse, le 30 juin. Dans une interview accordée à Libération du 6 juillet, il a déclaré que la suppression des concours "n’était pas d’actualité". Mais, a-t-il ajouté, "c’est le rôle des députés de faire des propositions et de la prospective à quinze ans". Pour le député UMP du Doubs Jacques Grosperrin, la suppression des concours enseignants est "l’aboutissement inévitable de la réforme de la formation des enseignants", qui a élevé, depuis 2010, le niveau de qualification des enseignants à bac + 5. Selon lui, les concours du capes, de l’agrégation et le concours de professeurs des écoles, n’ont plus lieu d’être, car "ils forment avec le master deux voies d’entrée dans le métier, parallèles et autonomes, aucune n’ayant prise sur l’autre". Je tiens à rappeler le rôle des profs d' IUFM et des facs qui vont former des centaines de masteriés.... et donc qui cautionnent cette réforme. t
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