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CRPE privé = enfermement ?


Ellanoise

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Une amie m'a expliquée de quoi il s'agissait. Le préaccord, c'est pour les personnes qui veulent faire leur carrière dans l'enseignement catholique. Or, ce qui m'intéresse, c'est être suppléante dans le privé. Je ne tiens pas à m'engager avec la DDEC en fait.

Je ne comprends pas trop ... de toute façon, normalement, même pour des suppléances, il te faut le pré accord, et tu devras donc "t'engager" avec la ddec si tu veux en faire.

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Résumé:

Avec le CRPE

-un poste dans son département de recrutement (parfois dans un autre si on est dans les derniers au concours)

-obligé d'accepter le premier poste pour valider son concours

-mouvement tous les ans avec priorité pour ceux dont le poste est supprimé

-mouvement compliqué pour changer de département: certains départements ont peu d'écoles privées, généralement on demande à un nouvel intégré dans un département d'accepter de prendre une direction d'école en contre partie-possibilité assez limitée d'enseigner à l'étranger mais c'est possible en Afrique et aux USA, surement ailleur aussi

Pour les DOM TOM: ça dépend s'il y a des écoles privées ou non comme pour les départements de métropole.

Suppléant:

-Payé quand il travaille, si pas de remplacement il faut se débrouiller avec le chomage, des postes parfois à temps partiel sur toute l'année (par exemple 3/4 temps), salaire au smic, pas d'indemnités de déplacements même si on peut avoir 1H de route selon les besoins, pas de garantie d'être réemployé l'année suivante.

Merci pour ta réponse Lady Oscar !

En fait, à long terme, j'aimerais enseigner aux États-Unis mais éventuellement ailleurs ! Dans les DOM-TOM qui me plaisent, il y a des écoles privées effectivement, mais ils donnent priorité à l'emploi local, ce qui est normal ! Si je veux aller à l'étranger, avec un contrat de droit local, est-ce-que je perds le bénéfice du concours en France ? Il faut demander un congé sans solde ?

Dans le public, le passage du concours devient de plus en plus chaotique avec les réductions de postes. Pendant mon année de M2, j'ai enseigné dans le privé durant 6 mois et j'ai fait les stages dans le public. Ces deux stages m'ont laissé une expérience amère : les élèves avaient un niveau médiocre, les parents se croyant tout permis et qui veulent que l'école fasse l'éducation de leurs gamins, et j'en passe.

Peut-être que c'est pareil dans le privé, mais là où j'étais il n'y avait rien de tout cela.

Du coup, j'hésite encore entre les deux CRPE...

Théodora : personnellement, j'ai eu le préaccord de la DDEC mais je n'ai pas eu d'entretien de celle qui s'occupe du recrutement... Quand as-tu eu ton entretien ?

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Théodora : Quand as-tu eu ton entretien ?

C'était le 06 juillet dernier que j'ai eu cet entretrien. Et la responsable ne m'a jamais parlé de devoir absolument intégrer le privé pour les suppléances. Sinon, perso durant mes deux stages en responsabilité en M1 et en M2 à l'IUFM, j'avoue que je n'ai pas eu de pb avec les élèves. Au contraire, bons niveaux. Mais à l'inverse gosses pourris gâtés et des parents bourges au possible qui voulaient m'apprendre le métier. Enfin, il faut de tout pour faire un monde. Mais, ce furent de très belles expériences en tout cas. :wub:

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Si je veux aller à l'étranger, avec un contrat de droit local, est-ce-que je perds le bénéfice du concours en France ? Il faut demander un congé sans solde ?

-Je ne connais pas ce contrat de droit local: il s'agit de se faire embaucher directement par une école? De ne pas être payé par l'état? Si c'est ça il faut se mettre en disponibilité (c'est possible 10 ans sans perdre le bénéfice du concours) et penser à cotiser auprès d'une boîte pour sa retraite.

Dans le public, le passage du concours devient de plus en plus chaotique avec les réductions de postes.

-Dans le privé c'est pareil: pour 80 postes fermés dans le public, le privé sous contrat en perd 20, et cela peut importe si les demandes d'inscriptions d'élèves sont en baisse ou en hausse.

Peut-être que c'est pareil dans le privé, mais là où j'étais il n'y avait rien de tout cela.

-Oui c'est pareil, tu as seulement beaucoup moins d'écoles de ZEP car pour ouvrir une école il faut fonctionner 5 ans sans salaires payés par l'état et comme avant les ZEP étaient des zones cultivables peu habitées en bordure de grandes villes: il y avait très peu d'écoles et donc très peu d'écoles privées qui sont restées ouvertes jusqu'à nos jours. Il y a plus d'école de campagne dans le privé (3,4,5 classes) et surtout dans l'ouest de la métropole.Bon courage dans votre choix: ne le faite pas en fonction du seuil au concours car la difficulté est croissante aussi bien dans le privé que dans le public, et peser bien le spour et les contres:

Selon moi le positif de choisir le privé:

-être nommé dans le département de recrutement plus surement que dans le public ou on peut se retrouver plus facilement dans un autre département

-possibilité de faire des suppléances pour se tester et confirmer son choix

-être titulaire de son poste plus vite car les remplacants ne sont pas titulaires (suppléant) comme dans le public

-beaucoup d'école de campagne avec des problèmes ne niveaux scolaires plutôt que de comportements

-possibilité de parler des religions

Les contres:

-la fonction de direction est très lourde (beaucoup plus que dans le privé car on se retrouve responsable des locaux et co-employeur des personnels Ogec) et on demande souvent aux sortants ou aux nouveaux intégrés (venant d'un autre département) de s'en charger

-peu de possibilité d'être nommé en ville en début de carrière

-heure de culture religieuse ou de cathéchèse pas facile en grand groupe

-retraite moindre: calculée sur longtemps au lieu de la fin de carrière comme dans le public (mais ça la retraite est-ce que ça existera encore dans 35 ans? :devil_2:

-Des collègues parfois peu concients et réactifs par rapports aux décisions graves des politiques: "ah bon la fin des deux ans ça risque de nuire à la maternelle? ah bon le master ça va faire des gens non formés sur le terrain?" :mad:

-beaucoup plus difficile de bouger hors de son département

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De rien: il vaut mieux faire son choix en connaissance de cause car après il n'y a pas de passerelle entre privé et public (à part quand tu es dans une école sous contrat simple qui passe sous contrat d'association: tu peux demander à intégrer le public au lieu mais c'est très rare car la majorité des école sont déjà sous contrat d'association).

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Bonjour, moi aussi je me demande quel concours choisir, privé ou public...Pourquoi est-ce plus difficile de changer de région??? et autre petite question avez-vous entendu parler que le cles ne serait demandé qu'en 2014 ou 2015 dans le privé? ou est-ce une rumeur fausse et infondée? merci

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les conditions d'accès au concours privé ou public sont identiques! Le cles sera demandé de la même manière dans le public comme dans le privé, cad à la même date!

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Si je veux aller à l'étranger, avec un contrat de droit local, est-ce-que je perds le bénéfice du concours en France ? Il faut demander un congé sans solde ?

-Je ne connais pas ce contrat de droit local: il s'agit de se faire embaucher directement par une école? De ne pas être payé par l'état? Si c'est ça il faut se mettre en disponibilité (c'est possible 10 ans sans perdre le bénéfice du concours) et penser à cotiser auprès d'une boîte pour sa retraite.

Dans le public, le passage du concours devient de plus en plus chaotique avec les réductions de postes.

-Dans le privé c'est pareil: pour 80 postes fermés dans le public, le privé sous contrat en perd 20, et cela peut importe si les demandes d'inscriptions d'élèves sont en baisse ou en hausse.

Peut-être que c'est pareil dans le privé, mais là où j'étais il n'y avait rien de tout cela.

-Oui c'est pareil, tu as seulement beaucoup moins d'écoles de ZEP car pour ouvrir une école il faut fonctionner 5 ans sans salaires payés par l'état et comme avant les ZEP étaient des zones cultivables peu habitées en bordure de grandes villes: il y avait très peu d'écoles et donc très peu d'écoles privées qui sont restées ouvertes jusqu'à nos jours. Il y a plus d'école de campagne dans le privé (3,4,5 classes) et surtout dans l'ouest de la métropole.Bon courage dans votre choix: ne le faite pas en fonction du seuil au concours car la difficulté est croissante aussi bien dans le privé que dans le public, et peser bien le spour et les contres:

Selon moi le positif de choisir le privé:

-être nommé dans le département de recrutement plus surement que dans le public ou on peut se retrouver plus facilement dans un autre département

-possibilité de faire des suppléances pour se tester et confirmer son choix

-être titulaire de son poste plus vite car les remplacants ne sont pas titulaires (suppléant) comme dans le public

-beaucoup d'école de campagne avec des problèmes ne niveaux scolaires plutôt que de comportements

-possibilité de parler des religions

Les contres:

-la fonction de direction est très lourde (beaucoup plus que dans le privé car on se retrouve responsable des locaux et co-employeur des personnels Ogec) et on demande souvent aux sortants ou aux nouveaux intégrés (venant d'un autre département) de s'en charger

-peu de possibilité d'être nommé en ville en début de carrière

-heure de culture religieuse ou de cathéchèse pas facile en grand groupe

-retraite moindre: calculée sur longtemps au lieu de la fin de carrière comme dans le public (mais ça la retraite est-ce que ça existera encore dans 35 ans? :devil_2:

-Des collègues parfois peu concients et réactifs par rapports aux décisions graves des politiques: "ah bon la fin des deux ans ça risque de nuire à la maternelle? ah bon le master ça va faire des gens non formés sur le terrain?" :mad:

-beaucoup plus difficile de bouger hors de son département

Je me trompe peut être, mais il me semble également que l'on est moins payé dans le privé , car on cotise d'avantage pour sa retraite que dans le public (mais au final la retraite est moindre).

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Si je veux aller à l'étranger, avec un contrat de droit local, est-ce-que je perds le bénéfice du concours en France ? Il faut demander un congé sans solde ?

-Je ne connais pas ce contrat de droit local: il s'agit de se faire embaucher directement par une école? De ne pas être payé par l'état? Si c'est ça il faut se mettre en disponibilité (c'est possible 10 ans sans perdre le bénéfice du concours) et penser à cotiser auprès d'une boîte pour sa retraite.

Dans le public, le passage du concours devient de plus en plus chaotique avec les réductions de postes.

-Dans le privé c'est pareil: pour 80 postes fermés dans le public, le privé sous contrat en perd 20, et cela peut importe si les demandes d'inscriptions d'élèves sont en baisse ou en hausse.

Peut-être que c'est pareil dans le privé, mais là où j'étais il n'y avait rien de tout cela.

-Oui c'est pareil, tu as seulement beaucoup moins d'écoles de ZEP car pour ouvrir une école il faut fonctionner 5 ans sans salaires payés par l'état et comme avant les ZEP étaient des zones cultivables peu habitées en bordure de grandes villes: il y avait très peu d'écoles et donc très peu d'écoles privées qui sont restées ouvertes jusqu'à nos jours. Il y a plus d'école de campagne dans le privé (3,4,5 classes) et surtout dans l'ouest de la métropole.Bon courage dans votre choix: ne le faite pas en fonction du seuil au concours car la difficulté est croissante aussi bien dans le privé que dans le public, et peser bien le spour et les contres:

Selon moi le positif de choisir le privé:

-être nommé dans le département de recrutement plus surement que dans le public ou on peut se retrouver plus facilement dans un autre département

-possibilité de faire des suppléances pour se tester et confirmer son choix

-être titulaire de son poste plus vite car les remplacants ne sont pas titulaires (suppléant) comme dans le public

-beaucoup d'école de campagne avec des problèmes ne niveaux scolaires plutôt que de comportements

-possibilité de parler des religions

Les contres:

-la fonction de direction est très lourde (beaucoup plus que dans le privé car on se retrouve responsable des locaux et co-employeur des personnels Ogec) et on demande souvent aux sortants ou aux nouveaux intégrés (venant d'un autre département) de s'en charger

-peu de possibilité d'être nommé en ville en début de carrière

-heure de culture religieuse ou de cathéchèse pas facile en grand groupe

-retraite moindre: calculée sur longtemps au lieu de la fin de carrière comme dans le public (mais ça la retraite est-ce que ça existera encore dans 35 ans? :devil_2:

-Des collègues parfois peu concients et réactifs par rapports aux décisions graves des politiques: "ah bon la fin des deux ans ça risque de nuire à la maternelle? ah bon le master ça va faire des gens non formés sur le terrain?" :mad:

-beaucoup plus difficile de bouger hors de son département

Je me trompe peut être, mais il me semble également que l'on est moins payé dans le privé , car on cotise d'avantage pour sa retraite que dans le public (mais au final la retraite est moindre).

et oui dans le privé on est payé un peu moins c'est vrai mais quand on passe le concours on est à peu près sur de rester dans son département.... et puis le privé c'est peut etre aussi une certaine tranquilité ... (enfin à voir) ... tout ce que je sais c'est que dans le 77 ils étaient 37 à passé les écrits pour 15 postes au final......... je ne sais pas quoi faire....... !!!

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37 présents pour 15 postes... Ça fait quasiment une chance sur deux déjà au départ !!

D'après le diocèse en Alsace, le nombre de poste au concours privé ne devrait pas diminuer... augmenter peut être mais pas diminuer !! :wink:

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en poitou charente

concours privé externe: 37 présents ( je crois) ,20 postes,11 admissibles et 6 admis au final.

concours privé interne: 14 présents ( je crois), 1 poste, 3 admissibles,et 1 admis.

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