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ateliers graphiques retz ou Daniele dumont ??


emillie62

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Pour répondre à la question du lien entre graphisme et écriture, je propose d'inverser ce qui se fait en graphisme ( Je ne parle pas ici de la verbalisation ; pour moi, la verbalisation des tracés en préparation à l'écriture n'est utile que dans les cas pathologiques. Elle peut être utile dans certains cas pour tracer des formes non codifiées et non nommables. Je prévois de traiter très bientôt sur mon site la différence entre oraliser, verbaliser, nommer, autrement dit : déchiffrage, métalangage et verbalisation).

Lorsqu'on fait de la peinture à doigt pour apprendre à placer la main et le poignet on travaille sur un thème donné. Par exemple le zoo. Lorsqu'on trace les barreaux de la cage du tigre, le mouvement part obligatoirement de l'épaule. Lorsqu'on trace les rayures du zèbre le tracé se fait d'un mouvement des doigts (cette différence est clairement explicitée dans la réédition 2011 de mon cahier 1 de maternelle).

A partir de là, on peut expliquer que ces lignes ainsi tracées sont verticales et on rejoint le graphisme.

De la même façon, lorsqu'on arrive à la fin de ce que je nomme la gestion statique de l'espace graphique (mise en place du contrôle visuel des contingences spatiales de l'écriture) et de l'apprentissage de la tenue et du maniement du crayon, on demande à l'enfant de relier d'un trait deux objets qu'il collera lui-même sur une feuille dans un exercice d'appariement. Faisant cela, l'enfant trace une horizontale.

A partir de là, on peut expliquer à l'enfant que ces lignes ainsi tracées sont horizontales et on rejoint le graphisme.

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Merci enviedespoir, j'ai bien compris donc qu'on ne tracait pas des verticales pour tracer des verticales, qu'on ne traçait pas des horizontales pour tracer des horizontales. Elles résultent d'un travail sur le placement de la main, du poignet, de la mobilisation des doigts et d'un travail sur le maniement du crayon et le déplacement du bras.

A partir de là, une fois que les enfants ont observé ce résultat du geste, il est donc possible de travailler les verticales et les horizontales (par exemple) en parallèle en arts visuels (sans crayon ou feutre)?

De plus, je sais que tu vois les étrécies avant le rond (ca me semble logique vu que les étrecies sont un prolongement du travail sur les boucles) mais penses-tu qu'il est quand même possible en PS de passer des boucles aux ronds? (Comme je l'ai dit plus haut, je suis convaincue par ta méthode mais bien obligée d'essayer de me calquer également sur les programmations de cycles...).. je vais expliquer à mes collègues que je verrai les boucles car elles entrent dans la préparation à l'écriture, mais je pense que j'aurai du mal à ne pas faire les ronds (mais pas assez de temps pour faire avant cela les étrécies).

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Tu as tout intérêt à traiter les étrécies avant les ronds. C'est très simple et c'est utile (= 3 lettres de plus presque d'un seul coup).

Tu fais une série de trois ou quatre boucles, tu les fais passer dans "la machine à étrécir" (simple dessin de rectangle) et elles ressortent étrécies.

Ensuite, tu "joues avec" : on lui met un point, on la double, on l'agrandit et on lui met une barre ...

Pour les ronds, vois le poussin sur le cahier 2 ; ça marche super bien !

Si tu as fait les étrécies avant le rond tu as immédiatement a et d en plus de c et o . Donc faire les étrécies avant les ronds présente un énorme avantage. Regarde l'article sur les voyelles.

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Comme je l'ai dit, j'adhère à ta méthode même s'il me reste quelques points à approfondir pour l'appliquer en PS.

Comme justement tu travailles le geste d'écriture (pour amener à l'écriture cursive), je comprends bien la place des étrécies après celle des boucles et avant celle des ronds.

Néanmoins, en PS, mon objectif en fin d'année n'est pas d'aborder m'écriture du prénom en cursive mais en capitales.

Normalement, les traits horizontaux et verticaux seront acquis de par les activités citées dans les messages précédents, les obliques aussi (si j'ai bien compris le cahier d'écriture, tous les exercices à la gestions de l'espace graphique et latéralité et tenue du crayon permettront à l'enfant de tracer les lettres sans souci).

Apparemment, les obliques utilisées dans beaucoup de lettres en capitales ne poseront pas non plus de souci, ni même les lettres telles que S,B,C...

Autant je vois l'intérêt des boucles et des étrécies pour l'écrituve cursive, auntant je ne l'ai pas saisi pour celles des capitales.

L'intérêt que je vois dans le travail des boucles en PS, c'est bien la gestion de l'espace graphique dynamique, pas la résultante de l'encodage du geste, à savoir le tracé de la boucle.

Bref comme tu le vois, je patauge, j'essaie de bien réfléchir à "pourquoi je leur faire faire ceci ou cela", cela a-t-il du sens (donc exit la programmation en "écriture" dans laquelle on retrouve les signes graphiques les uns après les autres..) mais j'avoue être bloquée à partir des boucles et pour le tracé des lettres capitales qui nécéssitent des lignes courbes.

Peux-tu m'aider à y voir plus clair?

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Il y a quelques temps, j'ai répondu à une question et j'ai fait un article sur les boucles ; ça devrait répondre à ta question. Si ce n'est pas le cas, redis-le moi.

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