yesIcan Posté(e) 27 août 2011 Posté(e) 27 août 2011 J'imagine qu'avec les nouvelles épreuves et les nouvelles conditions pour s'inscrire au concours, les profils des lauréats ont dû évoluer (ou peut-être que ce sera le cas seulement à partir de 2012 avec le CLES2 et C2IE). Est-ce qu'il y a plus de "linguistes" que de "scientifiques" qui ont réussi? Quels sont vos profils? Bac + 5 en quoi? Master 2 enseignement ou tout autre master? La version précédente du concours favorisait largement les scientifiques? Est-ce que la tendance s'inverse? Votre avis m'intéresse...
mg79 Posté(e) 27 août 2011 Posté(e) 27 août 2011 Ayant eu le concours en juin, j'ai passé le Master 2 éducation et formation en même temps. Je suis également titulaire d'un bac littéraire et d'une licence d'histoire
clé5127 Posté(e) 28 août 2011 Posté(e) 28 août 2011 Pour ma part c'est un bac L option Math Licence de lettres modernes option sciences de l'éducation PE1 Master enseignement avec C2i et tout le tralalala (cependant exit le CLES) voilà je ne sais pas si ça va t'aider ...
DELTAFOX88 Posté(e) 28 août 2011 Posté(e) 28 août 2011 Déja les lauréats sont à 85% des lauréates On veut la parité !!!! LOL
bretzel71 Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 J'imagine qu'avec les nouvelles épreuves et les nouvelles conditions pour s'inscrire au concours, les profils des lauréats ont dû évoluer (ou peut-être que ce sera le cas seulement à partir de 2012 avec le CLES2 et C2IE). Est-ce qu'il y a plus de "linguistes" que de "scientifiques" qui ont réussi? Quels sont vos profils? Bac + 5 en quoi? Master 2 enseignement ou tout autre master? La version précédente du concours favorisait largement les scientifiques? Est-ce que la tendance s'inverse? Votre avis m'intéresse... Mon avis: oui, les scientifiques sont assez bien lotis à l'écrit puisque les "sciences" pèsent pour 50%. Et si un littéraire peut s'épanouir dans la vie sans jamais éprouver la moindre curiosité pour tout ce qui relève du domaine des sciences, un scientifique doit pour sa part avoir un minimum de culture littéraire. Donc effectivement, la barrière de l'admissibilité est plus facile à franchir pour un matheux que pour un littéraire pur. Je mets cependant des guillemets à "sciences" car le faible niveau ne permet pas de faire la différence entre un bac S et un diplôme d'ingénieur. Or le but du concours est de sélectionner les meilleurs (ceux qui auront le plus de mal aussi à comprendre ce que vivent les élèves en difficulté...). Pour les littéraires à qui le seul mot "sciences" donnerait des boutons et que vexerait mon commentaire sur le niveau en "sciences", je rappelle que celui-ci correspond à un bon niveau de 3e et donc que c'est tout-à-fait à leur portée. Le plus dur est de croire en soi et de s'y mettre en pratiquant la méthode Coué très en usage à l'EN: "Je peux le faire, oui, je peux!". Non, je ne vois pas en quoi les scientifiques seraient avantagés à l'oral, à moins que le fait de donner à entendre au jury qu'on a fait des études scientifiques ne constitue un sésame... Mais je rappelle qu'on n'a pas le droit de divulguer des informations personnelles lors de l'entretien. Mon profil: bac+5 dans un domaine (scientifique) qui n'a rien à voir avec l'éducation. Mon mari qui a fait les mêmes études que moi gagne X fois plus que la pauv' PES (ouf, ils n'ont pas mis le T) que je vais être. Voilà qui explique la forte féminisation du métier, que regrette Deltafox88. D'après mon analyse, le master "métier de l'enseignement" (je ne suis pas sure de la dénomination) prépare à enseigner mais pas au concours proprement dit, ce qui laisse pas mal de possibilités à ceux qui ne suivent pas la filière spécialisée pour réussir ce concours. Très pragmatiquement, je trouve que c'est du gâchis que de former des gens à enseigner et dans le même temps de les recaler au concours qui leur permettrait justement d'enseigner (Je ne parle même pas du gâchis humain, dont nos décideurs se contrefichent, mais de celui en pièces sonnantes et trébuchantes pour le budget de l'Etat). Mais il est évident que ce concours qui nous en a fait tant baver est en sursis, puisque aujourd'hui ce sont les agences de notation qui décident de tout...
Benoi13 Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 Déja les lauréats sont à 85% des lauréates On veut la parité !!!! LOL Il y a un article intéressant dans le Télérama de cette semaine. Un IEN interrogé préconise même de réserver 1/3 des postes aux hommes afin que les enfants soient confrontés à des figures masculines dès l'école. Dans "mon" académie on en est TRES loin cette année avec 13% de reçus de sexe masculin. Sans aller jusqu'à des quotas, un petit coup de pouce en faveur des candidats masculins (déjà si peu nombreux...) serait une belle avancée... Mais on ne semble pas en prendre le chemin...
lafrancilienne Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 Le meilleur "coup de pouce" pour qu'il y ait plus de candidats masculins, ça serait une augmentation conséquente du salaire des PE !
Benoi13 Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 C'est une solution (très valable) en effet Mais alors imagine, tous ces hommes motivés par le salaire famélique actuel et qui se retrouvent (comme moi) dans le wagon des prétendants éconduits pour 1.5 malheureux petit point... Si on ne mérite pas d'enseigner avec ça hein ?!
lafrancilienne Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 Eh oui, c'est dur Benoi13 et tu n'es pas le seul... C'est vrai que ça serait mieux pour les enfants qu'il y ait une plus grande parité dans l'enseignement, ça serait mieux aussi pour les PE femmes, le métier y gagnerait en reconnaissance social...
Nicowien Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 C'est pas seulement une question de salaire, c'est aussi une question symbolique. Qu'on le veuille ou non, et au grand dam des mouvements émancipateurs modernes, il reste une majorité passive traditionnellement réfractaire à la parité homme/femme. Aussi s'en vont les hommes toujours au charbon, lorsque les femmes s'occupent des activités "non-économiques" (en fait elle le sont puisqu'elles supportent la société). Pour cela le déséquilibre des salaires est une formidable aubaine pour tous les individus qui se pensent supérieurs. Malgré l'appel institutionnel, les forces dominantes, conservatrices, n'ont pas l'intention de laisser filer les choses... Un homme est libre de vouloir devenir professeur des écoles et de travailler au sein d'une "maternelle". Ce dernier mot, empêchant les formes d'expression masculine, pourrait être également responsable de la faible attractivité des hommes vers ce métier. Ceci en plus du fait que, pour l'homme, le produit de l'"éducation" en général n'est pas considéré comme une activité économique (on ne prend pas en compte le niveau et surtout la qualité d'éducation d'une population sur un territoire donné pour mesurer le PIB). Qui n'a jamais entendu que les études (le travail) ne servaient à rien, que seule l'expérience (le produit) compte? Pour finir, la véritable question n'est pas de comparer les salaires, mais les possibilités. Par exemple, je souhaite juste subvenir à mes besoins si je trouve mon épanouissement ailleurs.
auléric Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 bac +3 scientifique pour moi (biologie) ... et dispense 3 enfants et je confirme les 85% de femmes dans l'amphi ce matin pour la réunion des PES (mais bon il y avait quand même des garçons alors ne désespérez pas )
PourquoiPas57 Posté(e) 29 août 2011 Posté(e) 29 août 2011 Mon avis: oui, les scientifiques sont assez bien lotis à l'écrit puisque les "sciences" pèsent pour 50%. Et si un littéraire peut s'épanouir dans la vie sans jamais éprouver la moindre curiosité pour tout ce qui relève du domaine des sciences, un scientifique doit pour sa part avoir un minimum de culture littéraire. Donc effectivement, la barrière de l'admissibilité est plus facile à franchir pour un matheux que pour un littéraire pur. Alors pour toi, quelqu'un qui a une formation littéraire n'a pas besoin pour sa culture générale et pour sa vie quotidienne des sciences et des maths? Un minimum de culture littéraire est obligatoire pour un matheux mais la réflexion ne va pas dans le sens inverse? C'est très réducteur comme façon de penser je trouve... Par ailleurs et pour rappel, pour les écrits, les sciences ont la même part dans le barème que l'histoire géo et les maths que le français. Et dans l'ancienne version du concours on pouvait choisir sa majeure... Aucune formation n'est ou n'était alors réellement privilégiée (si on parle en opposition des formations S/L).
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