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Posté(e)

Voilà je suis un peu perdue car j'ai postulé pour une place d'enseignante en Institut de rééducation (ADPEP) et ça y est ! Je suis convoquée ! :P

Mais je ne connais pas du tout l'enseignement spécialisé et je ne sais même pas par où commencer ! J'ai fait quelques recherches sur le Net mais c'est très vague en ce qui concerne les démarches pédagogiques par exemple.

Est-ce que quelqu'un a déjà travaillé avec une ADPEP ? Est-ce différent d'un IME ?

Bref, toute aide sera la bienvenue ! :wub:

Posté(e)

coucou !

s'il s'agit d'un IR (institut de rééducation), oui c'est différent d'un IME dans les textes : enfants ne présentant pas forcement de deficiences intellectuelles mais plutot des troubles du comportement et de la conduite ayant entrainé un retard dans les apprentissages.

mais après dans la pratique : je vais avoir en ime cette année des jeunes venant d'IR et ayant depassé les 14 ans.

essaye ce site :

http://jean-michel-d.chez.tiscali.fr/sommaire.htm

bises

Posté(e)

Merci c'est super !

Que d'infos !

Un gros merci ! :P

Posté(e)

ADPEP signifie Association Départementale des Pupilles de l'Ecole Publique

Vous trouverez beaucoup d'informations utiles sur leur site :

http://www.pupilles.org/

Voici l'essentiel :

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Les réseaux :

Animé par les valeurs de laïcité et de solidarité,

le réseau PEP fédère 100 associations départementales en France métropolitaine et en outre mer.

Regroupées en Unions régionales, ces 100 associations départementales agissent dans les trois champs de compétences définis par le projet PEP 2000 - 2005:

Accompagnement de l'enfant et de sa famille

Séjours éducatifs et pédagogiques

Sanitaire, social et médico social.

Le réseau PEP gère et anime:

80 SAPAD (services d'accompagnement pédagogique à domicile pour élèves malades ou accidentés)

Une quarantaine de dispositifs d'accompagnement scolaire

Des actions d'aide à la parentalité

200 centres de vacances et de classes de découverte

350 établissements et services sanitaires, sociaux et médico sociaux

Des actions de solidarité

Au total, les PEP gèrent un flux financier de plus de 450 millions d'€uros.

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Les associations gérées par la PEP :

Les Pupilles de l'Enseignement Public créent, animent et gèrent des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux dans une tradition et une pratique de la laïcité et de la solidarité. Ces deux principes fondamentaux sont les moteurs de la lutte contre l'exclusion.

Nous accueillons :

Des jeunes enfants dans les centres d'actions médico-sociales précoces,

Des enfants et des jeunes en difficulté scolaire,

Des déficients intellectuels,

Des déficients sensoriels,

Des jeunes adolescents en difficulté dans leur milieu familial,

Des adultes handicapés.

ETABLISSEMENTS SPECIALISÉS POUR ENFANTS

Centre d’action médico-sociale précoce ( CAMSP) : Il a pour objet, le dépistage, puis la rééducation des enfants du premier et du deuxième âge. Il fonctionne en cure ambulatoire.

Centre médico-psycho pédagogique (CMPP) : Il accueille des enfants et des adolescents dont l’inadaptation est liée à des troubles neuropsychiques ou à des troubles du comportement. Il fonctionne en cure ambulatoire.

Service de soins et d’éducation spécialisée à domicile (SESSAD) : Il accompagne ou soutient l’intégration scolaire des enfants et adolescents porteurs de handicaps. Il peut prendre d’autres appellations : SAAAIS, SEFIS ….

Internat scolaire : pour les enfants en difficultés dans leur milieu familial.

Institut de rééducation psychothérapeutique (IRP) : Il prend en charge les enfants et les adolescents dont les troubles du comportement rendent nécessaire, malgré des capacités intellectuelles normales ou approchant de la normale, la mise en œuvre de moyens médico-éducatifs pour le déroulement de leur scolarité

Centre de placement familial spécialisé pour les enfants : Il est destiné à recevoir des enfants pour lesquels un séjour au grand air est indiqué ou qui, pour des motifs d’ordre divers, doivent être placés hors de leur famille.

Maison d’enfants à caractère sanitaire temporaire ou permanent (MECSan) : Elle reçoit des enfants pour une durée limitée sur certificat médical pour leur assurer des soins, une cure thermale ou climatique.

Maison d’enfants à caractère social (MECS) : Elle prend en charge des enfants en grande difficulté dans leur milieu familial

Institut médico-éducatifs (IME) et Institut médico-professionnel (IMPRO) : Ils prennent en charge les enfants présentant une déficience intellectuelle.

Institut d’éducation motrice (IEM) : Il prend en charge les enfants et adolescents présentant une déficience motrice.

Institut d’éducation sensorielle mixte (IES) : Il prend en charge les enfants et les adolescents atteints de déficiences auditives ou visuelles graves.

ETABLISSEMENTS SPECIALISÉS ADULTES

Centre d’aide par le travail (CAT): établissement médico-social qui prend en charge des travailleurs dont la capacité de travail n’excède pas le tiers de celle d’un travailleur ordinaire.

Atelier protégé : Très proche d’une entreprise ordinaire, il emploie des travailleurs handicapés dont la capacité de travail est supérieure à un tiers de celle d’un travailleur ordinaire.

Foyer d’hébergement pour adultes handicapés : Il héberge les personnes handicapées qui ne peuvent avoir un logement ordinaire.

Foyer de vie pour adultes handicapés : Il héberge et accompagne les adultes porteurs de handicap qui ne peuvent pas travailler mais dont le handicap ne justifie pas l’accueil en maison d’accueil spécialisé (MAS).

Maison d’accueil spécialisé (MAS) : Elle accueille des adultes porteurs de handicaps dont la lourdeur ne permet aucune autonomie.

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Historique :

1915: Création d’un comité d’initiative et d’associations départementales.

1916: Lancement du “sou des pupilles” et attribution d’aides aux orphelins des écoles publiques.

L'appel de Louis LIARD

1917: Création de la Fédération générale des Pupilles de l’École publique.

1920: Première colonie de vacances pour redonner la santé aux petits citadins.

1924: Ouverture du sanatorium d’Odeillo.

1925: Décision d’étendre la mission de l’oEuvre à tous les enfants “ de l’iniquité sociale “.

1926: Ouverture de la première école de plein air pour des “ enfants chétifs “.

1926: Création de quatre écoles d’apprentissage pour que des orphelins puissent apprendre un métier.

1927: Ouverture d’un premier orphelinat laïque (à Verrières).

1929: Ouverture d’une école de plein air et de perfectionnement (à Laverrerie).

1953: Création du premier institut médico-pédagogique (à Neuvy-sur-Barangeon, dans le Cher).

1953: Création d’une école de rééducation pour jeunes aveugles et malvoyants (à Villeurbanne).

1961: Création d’un centre médico-psycho-pédagogique (à Beauvais).

1961: Premières classes de neige (à Lamoura).

1974: Appel du président Deygout, qui recommande à chaque association départementale d’agir pour les enfants en difficulté, soit en gérant des établissements d’accueil, soit en facilitant leur intégration.

1978: Création d’un service national de coordination des associations pour les actions “ loisirs et vacances “.

1986: Mise en place d’actions de soutien scolaire pour enfants momentanément hors de l’école.

1987: Création d’un service national “classes de découverte “.

1992: Signature de la charte nationale de l’accompagnement scolaire.

1996: Adoption du “projet-PEP” avec un volet d’actions pour les enfants et les adolescents de la fracture sociale.

1997: Création d’un observatoire de l’enfance en France et publication d’un premier État de l’enfance en France

Posté(e)

En ce qui concerne les I.R., il s'agit d'établissements où on oriente les enfants et ados par défaut : Il ne sont pas déficients intellectuels, ils n'ont pas de maladie mentale, ils ne sont pas malades, ils ne sont pas délinquants récidivistes mais en règle générale, on pense que leur environnement sociale et/ou familiale est pathogène. Ils sont souvent en raison de leur situation en échec scolaire plus ou moins lourds.

Ils sont donc scolarisés en milieu semi fermé en internat la semaine avec retour dans la famille le week-end. Ils sont pris en charge la journée et la nuit par des éducateurs et sont scolarisés sur place. Les I.R. sont souvent implantés dans des parcs en dehors des villes.

Les classes sont à effectif réduit (12/15) par niveau scolaire correspondant à l'âge.

On suit en général les programmes et objectifs des textes de l'E.N..Les conditions de travail pour l'enseignant sont difficiles mais comme en IME on y travaille en équipe avec des réunions de synthèse.

Posté(e)

Merci beaucoup pour toutes ces infos !

En fait, je me suis renseignée et il s'agit d'un institut pour adolescents de 12 à 18 ans avec classes de niveau à faible effectif (? je ne sais pas combien).

Maintenant que j'ai ces infos je m'interroge sur ma démarche pédagogique sachant que je n'ai jamais enseigné !

On va très certainement me demander comment je m'organiserai, etc, ce que je leur proposerai...ben, heu, c'est pas évident comme ça ! :huh:

Posté(e)

comment peut on postuler pour ce genre de poste?

Posté(e)

J'ai tout simplement trouvé une offre d'emploi dans ASH, magazine du social. Parfois l'ANPE, ou des candidatures spontanées.

Voili voilou

Posté(e)

Je suis surprise que les IR proposent des postes de cette manière-là. Là, Babynette, tu m'auras appris quelque chose. J'ai plusieurs camarades de promo IUFM qui ont commencé leur carrière en IR (en tant que PE), sans spécialisation, alors qu'une option D était nécessaire, parce que c'étaient les seuls postes restants à l'issue du mouvement des enseignants. Je ne veux pas te décourager, mais il ressort de leurs expériences que ce sont des postes particulièrement difficiles. Il faut un moral à toute épreuve et être capable d'accepter les frustrations. Mais d'un autre côté, on est soutenu par l'équipe des éducateurs (à condition que le climat soit favorable entre eux et les enseignants). Dans l'IR que je connais, l'enseignant de chaque classe travaille en permanence avec un éducateur. C'est rassurant, mais il faut être capable de travailler harmonieusement en relation étroite et bien circonscrire ce qui relève de la compétence de chacun. Tout ça pour te dire que, plus que de t'interroger sur la pédagogie à adopter avec les élèves de l'IR, il faut, pour ton entretien que tu te prépares beaucoup de question sur le contexte de travail, pour véritablement te demander si tu es faite pour ça. Et une de mes camarades de promo s'est trouvée véritablement faite pour ça, alors pourquoi pas ? Si j'ai bien mémorisé ta signature, il me semble que tu souhaites repasser le concours en 2005. Un tel poste constituera incontestablement une expérience constructive, mais ne vas-tu pas manger beaucoup d'énergie pour l'assumer (poids des préparations, des réunions souvent nombreuses sur les postes spécialisés en établissements, fatigue nerveuse) au détriment de la préparation du concours ?

Bref, réfléchis bien, car il y a d'autres possibilités d'emplois comme AVS qui pourraient peut-être aussi te convenir...

Béa

Posté(e)

C'est exactement ce à quoi je pensais ! Je me demande si ça vaut vraiment le coup ! Je souhaite vraiment tout faire pour avoir davantage d'expérience mais est-ce que j'aurai assez de temps pour réviser mon concours ? Est-ce que je ne mets pas la charrue avant les boeufs ? :(

Je réfléchis mais c'est sûr qu'un job de 19 h comme AE serait plus cool pour moi car je n'aurai pas de travail en plus ! J'avoue que je suis un peu perdue... cryin

Mon mari me conseille de me consacrer à fond au concours (pour une fois que je peux le faire, dit-il). Mais j'ai tellement envie de travailler auprès d'élèves !

Je vais réfléchir...

Posté(e)

Je pense qu'il n'y a pas de comparaison entre un poste d'AE et un poste d'enseignant en IR du point de vue de l'investissement en temps. Tu as très envie de travailler auprès d'élèves : le poste d'AE (je te souhaite de l'obtenir) te le permettra. Personnellement, je ne me verrais pas préparer le concours en assumant simultanément un poste d'enseignante à plein temps, autrement dit mon choix serait vite fait. Mais c'est évidemment à toi de décider...

Béa

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