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Le fait de ne pas avoir l'habitude de bosser pour réussir peut devenir, à la longue, un gros, gros problème (souvent à partir de la quatrième). Un de mes enfants est dans ce cas; il a sauté une classe en primaire, ce qui, à l'époque, ne semblait pas poser problèmes mais à partir du collège et surtout de la quatrième, ne sachant pas travailler, il s'est pris de temps en temps des gamelles et a totalement perdu confiance en lui (son raisonnement étant: si j'ai eu une sale note, c'est parce que je suis nul). Depuis, il a un suivi psy, on fait notre possible pour lui apprendre à travailler, ça commence à aller mieux (il est en seconde actuellement) mais c'est pas encore gagné !

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La seule solution que j'ai trouvée pour mon aînée, qui a pourtant sauté une classe en début de primaire (pour le confort de l'instit), ça a été de l'inscrire au collège dans un établissement privé élitiste :( ... où elle continue à très bien réussir, mais où elle doit tout de même fournir quelques efforts (même si elle en fournit relativement peu par rapport à l'immense majorité de ses camarades : elle continue à suivre le rythme avec 9 heures d'activités extrascolaires ...).

Je me pose pas mal de questions quant au petit dernier, qui est dans sa classe d'âge, en CE1, qui n'a jamais travaillé, et qui est tout de même "monsieur zéro fautes" (mémoire, logique, sens de l'observation très développés : écouter vaguement en classe lui suffit, sans même compter l'avance prise depuis la PS, classe qu'il a choisie pour apprendre à lire). J'espère que son perfectionnisme le poussera à se mettre au travail quand ce sera nécessaire. Bon, il n'est qu'en CE1. Mais comme il n'a pas un profil à sauter une classe, il va falloir trouver d'autres solutions.

Il me semble que les classes double-niveau sont des pièges pour les enfants en avance, si elles ne débouchent pas sur un saut de classe. L'année passée en double-niveau peut être agréable (j'en ai de très bons souvenirs comme élève : en faisant le travail de son niveau et en suivant en même temps le programme du niveau supérieur, on n'a guère l'occasion de s'ennuyer !), mais le retour à une classe simple niveau sans saut de classe signifie redites sans fin, sensation de manque ... Mes années en classe simple niveau ont été catastrophiques : dépression infantile + comportement gênant, me valant l'hostilité de mes instits (j'en avais autant contre elles ... hum ...).

Posté(e)

Le problème quand ils n'ont jamais réellement fourni d'efforts, c'est qu'ils ne savent pas le faire (ils pensent que s'ils n'arrivent plus à faire, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas assez travaillé mais parce qu'ils sont devenus nuls, donc ils décrochent et ils dépriment)

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

La seule solution que j'ai trouvée pour mon aînée, qui a pourtant sauté une classe en début de primaire (pour le confort de l'instit), ça a été de l'inscrire au collège dans un établissement privé élitiste :( ... où elle continue à très bien réussir, mais où elle doit tout de même fournir quelques efforts (même si elle en fournit relativement peu par rapport à l'immense majorité de ses camarades : elle continue à suivre le rythme avec 9 heures d'activités extrascolaires ...).

J'ai la même à la maison. Je l'ai aussi inscrite dans une école puis un collège privé. Elle y trouve son compte, se rajoute pas mal de disciplines (latin, langues etc) pour ne pas s'ennuyer. Elle fait du sport et de la guitare à côté et va mieux.

Le 2ème a sauté une classe et fera le collège en trois ans.

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Normalement, le CP est une classe qu'il ne faut pas sauter même si on sait lire : apprentissage de la façon de travailler du primaire, apprentissage de l'écriture. LE CE1 est aussi important, on commence à voir les bases de la grammaire, quant au CE2, c'est le début du cycle 3. A mon avis, la plus facile a sauté est le CM1.

Je me permets de d'abord répondre en tant qu'enseignante sur cette remarque, on dirait qu'elle est faite du pt de vue d'un élève brillant et non iEP, faut pas confondre.

un IEP ne sera "bien bien" dans aucune classe, mais un saut de classe peut éviter l'inhibition intellectuelle et la déprime / chiantitude bien connue de certains. Non pas que ça soit l'idéal en soi.

Après en tant que parents IEP les deux, nous avons un fils IEP qui fait toutes les acquisitions "d'un coup" en étant super nul au départ, que ça soit en EPS ou musique ou travail scolaire. Je me retrouve beaucoup en lui.

La dyssynchronie n'a pas encore été établie, on verra bien.

Il est très sensible, s'entend moyennement avec les enfants de son âge (n'aime pas qu'ils crient etc), et n'a jamais vraiment aimé l'école, il préfère largement rester au chaud bouquiner / dessiner / écrire / jouer à la wii... je ne lui jetterais pas la pierre hihi.

J'aurais aimé qu'il ne soit pas comme nous, ma scolarité a été difficile à l'adolescence, failli être virée du lycée, échec scolaire, et au final je n'ai pas vraiment fait les études que j'aurais pu faire.

Pour l'instant nous envisageons un passage anticipé au CE1 qui devrait être accepté. Nousn'avons pas idée de l'école dans laquelle il sera l'an prochain donc nous nous appuierons uniquement sur l'instit de cette année de GS.

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