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Posté(e)

Bonjour,

à la rentrée de la Toussaint, notre école travaille sur la Russie. J'essaie de trouver des albums sur ce pays et surtout accessible à des PS.

Malgré quelques recherches, je n'ai rien trouvé.

Merci pour votre aide

Julien

Posté(e)

Bonjour,

Je pense au conte La Moufle qui est issu de la tradition orale russe ( conte énumératif).

Je l'ai fait en PS l'année dernière .

Voici une référence accessible au PS : LA MOUFLE DE Florence Desnouveaux (didier Jeunesse)ou les personnages sont uniquement des animaux. Tu as aussi une version racontée par Rober Giraud (Père Castor) ou tu as un paysan + les animaux : début du conte : C'était l'hiver , le terrible hiver russe..)Il est un peu plus dense en écriture maia accessible, c'est aussi un conte énumératif .

Toujours dans la tradion russe : Brise Cabane ( pesonnages : que des animaux), Le gros navet (début du conte : Après le long hiver russe... personnages : un grand père et une grand mère et leur petite fille et des animaux). Ces deux derniers ouvrages sont aussi édités au père Castor .

C'est toujours le même schéma une accumulation de personnages qui font craquer soit la moufle, soit la cabane ou arrive à arracher le navet..

Bonnes lectures

Posté(e)

Merci beaucoup pour ta réponse,

je connaissais la Moufle, mais pas du tout pour les 2 autres. Je vais pouvoir me les commander et commencer à bosser dessus.

Julien

Posté(e)

en voici d'autres: MICHKA et Baba Yaga (peut être un peu plus difficile pour des PS ce dernier) aux éd Père Castor

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour, le sujet m'intéresse également, j'ai noté vos propositions, mais en avez vous d'autres ? car j'ai des ms/gs. merci !

Posté(e)

Mes enfants ont beaucoup accroché avec Pierre et le loup. Et j'ai les 4 sections!!

Posté(e)

- Roule-galette : La version russe est Kolobok ( hélas indisponible !)

- La moufle : Tu as diverses versions ( que tu peux faire comparer )

- Macha et l'ours

- Baba Yaga ( un peu compliqué pour les PS )

- Matriochka : Sur l'histoire des poupées matriochkas -> Le secret d'Olga ( autre histoire sur les matriochkas )

- 1,2,3 Noel ! sur les matriochkas ( pas de texte mais des poupées matriochkas sont décorées -> Une histoire de noel que l'on découvre au fil de la présentation des matriochkas : On entre peu à peu dans la maison )

- Le gros navet : Diverses versions (Navet, citrouille, rutabaga,carotte .... )

Au passage : Une version en russe ici : http://www.cilingue.com/

- La fille de Noël ( incomplet dans la version française car Snegourochka est la fille du Père Noël )

Tu peux trouver des poupées matriochkas avec les contes ( En particulier : Le gros Navet ou Kolobok )

- Vassilia la très belle

- Emporte moi Lissa Ivanovna : Conte musical ( très jolie version racontée sur le disque et magnifiques illustrations : Bel accent russe )

- L'isba de la chèvre

- La chèvre et les sept chevreaux :

- Des histoires de Renard et Loup ( comme notre Renard et Isengrin )

- Michka

- Pierre et le loup

  • 3 années plus tard...
Posté(e)

(Tapuscrit de l’histoire de Claude Helft – Gallimard Jeunesse Musique)

La musique russe

Emporte-moi, Lissa Ivanovna

Aujourd’hui , le fils de l’Ours se marie. La petite renarde, Lissa Ivanovna est invitée au mariage ….

Mais, au lieu d’être contente, elle se lamente, elle parle avec désespoir :

- Aïe ! Aïe ! Aïe ! Petite Mère, quel cadeau vais-je apporter au mariage du fils de l’Ours ?

La plus grande des matriochkas entrouvre sa fraîche bouche rose et dit :

- Je serai ton cadeau, Lissa Ivanovna, si tu l’emportes avec toi. Emporte-moi !

- Oui, oui, oui, emporte-nous, emporte-nous, reprennent en cœur ses petites sœurs.

- Vous n’y pensez pas, mes beautés, j’ai trop besoin de vous pour jouer à la poupée, répond Lissa Ivanovna.

Le plus beau des trois chevaux de la troïka hennit en cadence :

- Je serai ton cadeau, Lissa Ivanovna, si tu m’emportes avec toi. Emporte-moi ! Vasmi miénia.

- Oui, oui, oui, emporte-nous, emporte-nous, prient les plus petits avec des grelots dans la voix. Vosmi nas.

- Vous n’y pensez pas, mes chéris, j’ai trop besoin de vous pour glisser sur la neige, répond Lissa Ivanovna.

Le samovar tout excité commence à siffler :

- Je serai ton cadeau, Lissa Ivanovna, si tu m’emportes avec toi. Emporte-moi ! Vasmi miénia.

- Oui, oui, oui, emporte-nous, emporte-nous, pépient les fines tasses à thé.

- Vous n’y pensez pas, mes bijoux, j’ai trop besoin de vous pour boire bien chaud toute la journée, répond Lissa Ivanovna.

Dans la chambre, la babouchka élève la voix :

- Je serai ton cadeau, Lissa Ivanovna, si tu m’emmènes avec toi. Emmène-moi !

- Oui, oui, oui, et moi aussi, crie le bébé qui s’est réveillé.

- Vous n’y pensez pas, mes bien-aimés, j’ai trop besoin de vous pour vous faire des bisous, répond Lissa Ivanovna.

Toc, Toc, qui a frappé si violemment ?

Le grand vent de la taïga gronde à la porte :

- Je serai ton cadeau, Lissa Ivanovna, si tu m’emportes avec toi. Emporte-moi !

- Da, da, da, emporte-nous, emporte-nous, susurrent les corbeaux croassant dans les champs.

- Vous n’y pensez pas, les gars, vous allez frigorifier la mariée, répond Lissa Ivanovna.

Toute la bande se met à trépigner.

- Si, si emporte-nous, emporte-nous.

- Non, non, pas vous. Emporte-nous, nous ! Oui, nous !

- Non, nous !

Quel chahut ! Les poupées protestent :

- Nous dansons comme des fées.

Quel tohu-bohu !

Les chevaux tapent du pied :

- Nous filons comme l’éclair.

Quel charivari ! Les tasses crient à tue-tête :

- Nous brillons sur la table.

Quel tintamarre ! La babouchka et le bébé répètent :

- Nous savons mille millions d’histoires.

Quel chambardement ! Le vent souffle fort et plus fort encore, Lissa Ivanovna en est tout ébouriffée.

- Ah ! vous m’embêtez ! Au mariage du fils de l’Ours, je ne vais rien, rien, rien apporter.

Toc, toc, qui a frappé si doucement ? Lissa Ivanovna ouvre la porte. Elle voit là une toute petite fille. Elle en a pitié :

- Que fais-tu dehors, soeurette, dans ce froid ? Entre vite, ma petite âme. Mais qui es-tu ?

- Bonjour, la compagnie, dit l’inconnue. Je m’appelle Sniegourouchka. Je suis née d’une boule de neige, de la neige qui est tombée quand vous faisiez ce grand tapage. Ma tête est ronde, et, dedans, il y a une idée.

- Et quelle idée a si vite germé ? demande Lissa Ivanovna.

- Ton cadeau, le voilà, déclare Sniegourouchka : au mariage du fils de l’Ours , tu peux apporter, devine-quoi ? Une chanson !

- Tape-là Sniegourouchka, la riche idée que tu as là.

Ah ! le beau mariage que ce mariage du fils de l’Ours ! Le gel fait crisser les pas des invités et givre les vitres de l’isba. Le soleil allume les yeux des filles et des garçons et rend dorées les montagnes de crêpes qui sont prêtes à être mangées. C’est le moment : Lissa Ivanovna va chanter et danser.

La fête est complète. Sniegourouchka, légère comme l’amour, douce comme la crème fraîche, a grimpé tout en haut du gâteau. Elle sourit aux mariés, les mariés lui sourient. Ils embrassent Lissa Ivanovna pour lui dire merci : spassiba, Lissa Ivanovna !

S’ils s’aiment pour la vie, alors mon conte est fini. Moi qui ai tout inventé, j’ai voulu te goûter, Sniegourouchka. Rien n’est tombé dans mon gosier, le long de mes moustaches, tu as glissé, dans les poils de ma barbe, tu as filé, et dans mon tendre cœur, tes petits pieds ont tout mouillé.

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