Malakime Posté(e) 17 octobre 2011 Posté(e) 17 octobre 2011 Lu sur le site du SNUIPP, je partage car je trouve que c'est une cause légitime (même si la réponse sera certainement qu'on doit déduire nos frais réels à l'imposition pour être indemnisés..) Prendre des « coûts », ça suffit ! Politique salariale gelée, déroulement de carrière ralenti, frais de déplacement réduits à la portion congrue, les enseignants du premier degré restent les parents pauvres en matière de reconnaissance financière. Pour ne rien arranger, ils ont la particularité de subir des ponctions supplémentaires dans leur pouvoir d’achat du fait de dépenses engagées dans le cadre professionnel. L’exercice du métier nécessite un investissement individuel : une actualisation permanente des connaissances, la maîtrise et l’emploi des nouvelles technologies, ... Conséquence directe de cette réalité, l’accroissement des dépenses induites par l’acquisition d’outils professionnels par les personnels eux-mêmes : matériel informatique, logiciels, ouvrages et matériels didactiques, abonnements à des revues pédagogiques... mais aussi de nombreux albums de littérature jeunesse, tel papier ou telle peinture nécessaires... Même pour exercer leur métier, les enseignants y sont de leur poche. Depuis plusieurs années, le SNUipp-FSU a pointé ce sujet récurrent de l’investissement financier personnel des enseignants. A l’heure où la question de la reconnaissance du métier d’enseignant semble au coeur du débat public, le SNUipp-FSU demande la création d’une indemnité d’équipement professionnel de 1 500 euros tous les 5 ans pour tous les enseignants. A cet effet, il lance une pétition en ligne « Réclamons notre dû ! Mon indemnité d’équipement professionnel, c’est maintenant ». Paris, le 6 octobre 2011 UN EXEMPLE CONCRET : Guillaume, 26 ans, enseignant en Seine-et-Marne et affecté pour cette rentrée sur une classe à double niveau de cycle 3 doit renouveler une partie de ses ouvrages didactiques et de son matériel : Guides du maître "maths" pour CM1 et CM2 :18,85 Euros Méthode d’anglais et CD-Rom :140,00 Euros 15 séquences de géographie : 42,00 Euros Abonnement annuel revue pédagogique : 49,90 Euros Consommables (deux ou trois jeux de cartouches pour l’année) :100,00 Euros Renouvellement d’une imprimante :150,60 Euros Total : 501,35 Euros Changer la donne Le SNUipp-FSU pose de manière récurrente cette question des dépenses induites dans le cadre professionnel. Il est urgent de reconnaître cet investissement et il demande la création d’une indemnité d’équipement professionnel de 1 500 euros, tous les 5 ans, pour tous les enseignants des écoles. Cette proposition, reprise dans plusieurs rapports doit maintenant trouver une réponse concrète. Réclamons notre dû ! Mon indemnité d’équipement professionnel, c’est maintenant ! Lire : le communiqué du SNUipp-FSU Signer : la pétition en ligne
sylvielise Posté(e) 17 octobre 2011 Posté(e) 17 octobre 2011 Je l'ai signée il y a déjà quelques jours (et je vous encourage à en faire autant).
JBB Posté(e) 17 octobre 2011 Posté(e) 17 octobre 2011 Plus que le versement d'une indemnité à un enseignant, c'est bien le niveau des crédits accordés par la collectivité locale qui est en jeu. je ne suis pas sûr que ces dépenses ne soient pas dans l'absolu finançables par les mairies, même si l'on connait à grandrenfort d'enquête les disparités dans le montant des crédits alloués. D'un autre côté, les distributions de primes de rentrée (au moins à l'école élémentaire) deviendraient inutiles et certainement plus "rentables" pour l'Ecole et ses enseignants si la gratuité des fournitures était effective (manuels et papiers, crayons etc). Elle remplacerait ces "aides" ou "soutien" automnaux à la consommation. Enfin, lorsqu'on regarde de plus près les dépenses dans les écoles, on peut se rendre compte que certains "investissements" sont relégués rapidement au "musée pédagogique" (dans un cagibi, cave, grenier) dès le départ (parfois rapide) du donneur d'achat... Pourquoi ne pas d'abord "assurer" le quotidien, comme tous les consommables, avec les crédits "mairie", à condition qu'ils soient pas réduit à pas grand-chose ? ... Ps: le recours aux frais professionnels n'est pas toujours la meilleure option, fiscalement parlant... JBB
Pablo Posté(e) 19 octobre 2011 Posté(e) 19 octobre 2011 Plus que le versement d'une indemnité à un enseignant, c'est bien le niveau des crédits accordés par la collectivité locale qui est en jeu. je ne suis pas sûr que ces dépenses ne soient pas dans l'absolu finançables par les mairies, même si l'on connait à grandrenfort d'enquête les disparités dans le montant des crédits alloués. D'un autre côté, les distributions de primes de rentrée (au moins à l'école élémentaire) deviendraient inutiles et certainement plus "rentables" pour l'Ecole et ses enseignants si la gratuité des fournitures était effective (manuels et papiers, crayons etc). Elle remplacerait ces "aides" ou "soutien" automnaux à la consommation. Enfin, lorsqu'on regarde de plus près les dépenses dans les écoles, on peut se rendre compte que certains "investissements" sont relégués rapidement au "musée pédagogique" (dans un cagibi, cave, grenier) dès le départ (parfois rapide) du donneur d'achat... Pourquoi ne pas d'abord "assurer" le quotidien, comme tous les consommables, avec les crédits "mairie", à condition qu'ils soient pas réduit à pas grand-chose ? ... Ps: le recours aux frais professionnels n'est pas toujours la meilleure option, fiscalement parlant... JBB +1
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