mincealors Posté(e) 11 décembre 2011 Posté(e) 11 décembre 2011 Bonjour, ça fait 6 ans que je travaille à 80%. Compléter les livrets ne pose pas de problème avec mon/ma collègue (il/elle change tous les ans), mais pour cela on se met d'accord dès la rentrée: d'abord naturellement, on se partage les matières, et je laisse la collègue (en 6 ans ça a été un homme une fois, alors je vais dire "elle") gérer la liste des compétences qu'elle travaille et évalue. Je la laisse aussi gérer à sa guise le rythme de ses évaluations écrites ou pas (elle fait coller les éval écrites dans le cahier d'évaluation). Par contre, je l'informe du rythme de remise des livrets et des dates butoir pour elle. Ainsi, elle sait que début décembre, je lui envoie par mail une première mouture du livret que je lui demande de modifier/compléter : j'ai besoin de savoir quelles compétences elle va ou a déjà évalué (en général, elle les surligne). Peu importe que ça représente ou pas 20% des compétences. Et c'est sûr que les compétences transversales, c'est moi qui les évalue, en laissant évidemment la collègue me dire ce qu'elle en pense, car oui elle est autant maîtresse de la classe que moi mais je vois les élèves 80% du temps et elle 20% donc on estime que j'ai plus souvent l'opportunité de me rendre compte du niveau des élèves. Ensuite, je fais une impression des livrets du premier trimestre (c'est un livret "maison", où je ne mets que les compétences de la période, j'en tire un par trimestre. C'est un choix du conseil des maîtres (3 livrets par an). Donc oui, pour la mise en forme et les délai, elle n'a pas trop le choix et doit s'adapter à notre fonctionnement. Pour le moment, aucune de mes "20%" ne me l'a reproché. A la fin de la première semaine de décembre, elle doit avoir mis "ses croix" (A, ECA, AC, NA) dans les livrets. J'ai mis les miennes (enfin la majorité, là par exemple il me reste encore une évaluation en sciences à faire passer lundi) afin qu'elle voit et me dise ce qu'elle en pense. Parfois (rarement) elle n'est pas d'accord, me le dit, on en discute (pas 3 heures) et on change si nécessaire). Souvent, si elle n'a pas eu le temps de mettre les croix en classe (ce que je comprends très bien), elle le fait de chez elle et me les envoie par mail, et moi je remets ses croix dans les livrets au bon endroit. Mais encore une fois, elle n'a pas le choix, c'est A, ECA, AC, NA, pas de code couleur, pas 3 niveaux ni 5 mais 4, pas de notes dans le livret (mais elle peut en mettre dans les éval si elle veut). Les couac (parce que forcément il y en a parfois) sont toujours dû à une mauvaise communication entre nous, et je me les impute car c'est à moi d'aller vers elle (elle jongle avec 4 classes qui ont des fonctionnements différents, c'est assez sport comme ça je trouve). Donc on communique beaucoup par mail. On ne passe pas non plus notre temps à se téléphoner ou se voir, car on a l'une et l'autre autre chose à faire. C'est pour ça que les mails sont très pratiques. Il y a 10 ans, quand j'étais ZIL, j'ai complété le mi-temps thérapeutique d'une collègue. On passait un temps infini à se concerter, et comme on n'était pas toujours d'accord sur les élèves, c'était sport. Je me souviens avoir passé des journées entières avec elle pour écrire les appréciations. Et les conseils de cycle tournaient à la partie de ping-pong (ça gonflait un peu les autres collègues...) Cette expérience m'a convaincue qu'on ne peut pas rédiger à deux les appréciations, ce n'est pas efficace. Et pourtant c'est ce que les parents (et les enfants) regardent en priorité. Je préfère qu'on fasse une appréciation à deux plutôt que 2 qui donnent l'impression aux parents qu'on ne s'est pas concertées, donc qu'on ne communique pas. Pour que ça ne tourne pas aux séances de brainstorming, je rédige toujours un premier jet des appréciations que j'envoie par mail à la collègue. Je l'ai fait hier et on rend les livrets mardi. Donc ce WE ou lundi soir, elle va les lire et les modifier/compléter/corriger/nuancer, enfin comme elle veut, sachant que je ne fais pas de troisième jet. Enfin jusqu'à maintenant il n'y a jamais eu de différence trop notable entre nos façons de voir nos élèves. Mardi, je donne les livrets à la directrice (c'est son jour de décharge) elle les signe et je les rends le soir. Si je ne travaillais pas mardi, ça ne me gênerait pas du tout que ce soit ma collègue qui les rende, car je ne fais plus de remise de livret "solennelle" avec un petit commentaire oral à chacun devant les copains. C'est très sympa pour les bons élèves qui ont un comportement agréable en classe, beaucoup moins cool pour les affreux jojos et les élèves en difficulté... Et les parents ont pour consigne de rendre le livret avant les vacances; car parfois ils les perdent. Bien sûr pour les parents séparés, on les laisse.
Gribouillette Posté(e) 11 décembre 2011 Posté(e) 11 décembre 2011 Comme tu le dis si bien, les maîtres mots sont communication et organisation. J'aurai bien aimé que les collègues que je décharge me donnent dès le début de l'année ces fameuses dates butoirs, parce qu'au moins tout aurait été clair. Là je me retrouve à devoir jongler entre les 4 organisations qui sont bien-sûr différentes et c'est pas toujours simple!
mincealors Posté(e) 11 décembre 2011 Posté(e) 11 décembre 2011 J'aurai bien aimé que les collègues que je décharge me donnent dès le début de l'année ces fameuses dates butoirs, parce qu'au moins tout aurait été clair. Là je me retrouve à devoir jongler entre les 4 organisations qui sont bien-sûr différentes et c'est pas toujours simple! Pour ce trimestre c'est trop tard, mais tu ne te feras pas avoir pour le second trimestre... C'est important parce qu'il n'a pas la même durée selon les écoles... et même parfois selon les enseignants d'une même école... Bon courage!
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