liloo095 Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 Bonjour tout est dans le titre. J'ai un élève, voire deux, pour qui les apprentisages sont très difficiles en cp L'un se débrouille bien niveau langage, mais compréhension très difficile en tout. Niveau MS voire PS en écriture. Ne comprend pas ce qu'il faut faire dans les exercices, n'est pas entré dans la lecture. Il sait la comptine numérique jusqu"à trente mais instable. Le second c'est à peu près pareil, sauf qu'au niveau langage, on est sur des grosses difficultés. Il reconnaissent quelques lettres, mais ne combinent pas. Bref , je ne sais plus les aider, alors je voulais savoir quels sont les critères si il y en a pour une évenutelle orientation.
Mouette29 Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 Mon avis : demander au psychologue scolaire de les voir, il fera un bilan et pourra te donner son avis.
petitemarmotte Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 Avant l'orientation en CLIS, il faudra de toutes façons que tu fasses appel au RASED. Ensuite, il me semble qu'avant une telle orientation, il faut que l'élève ait été maintenu une année et qu'il ait encore de grosses difficultés lors de ce maintien. Il me semble également que ces enfants aient à passer des tests auprès de la psychologue scolaire avant d'être admis en CLIS et il me semble qu'une commission (MDPH) se réunit pour statuer de l'orientation de l'élève. Je ne suis pas sûre à 100% de ce que j'avance mais de bonnes âmes sauront peut-être mieux t'informer.
pupuce2000 Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 Chez nous, c'est quasi uniquement selon les résultats des tests pratiqués par la psychologue scolaire. Un enfant ne présentant pas de déficience intellectuelle ne sera jamais orienté CLIS...
plumebulle Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 Avant l'orientation en CLIS, il faudra de toutes façons que tu fasses appel au RASED. Ensuite, il me semble qu'avant une telle orientation, il faut que l'élève ait été maintenu une année et qu'il ait encore de grosses difficultés lors de ce maintien. Il me semble également que ces enfants aient à passer des tests auprès de la psychologue scolaire avant d'être admis en CLIS et il me semble qu'une commission (MDPH) se réunit pour statuer de l'orientation de l'élève. Je ne suis pas sûre à 100% de ce que j'avance mais de bonnes âmes sauront peut-être mieux t'informer. c'est tout à fait cela... ainsi que ce qu'a dit pupuce2000... pour être orienté en CLIS, il faut être reconnu porteur d'un handicap et tout cela passe par la psy scolaire en 1er lieu, puis référent scolaire puis MDPH... tout cela, bien sûr avec l'accord des parents... quand on l'a
isadax Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 Déficience mentale ? La psy scolaire de mon école assure que ce n'est pas indispensable et qu'elle connait des gamins avec 125 de QI en CLIS. Bon moi, ça me mais peut-être dans des cas de dys particulièrement sévère...
plumebulle Posté(e) 19 décembre 2011 Posté(e) 19 décembre 2011 oui il existe des CLIS DYS et handicap ne veut pas forcément dire déficience intellectuelle il existe des CLIS pour déficients auditifs, moteurs, visuels...
Kléa Posté(e) 20 décembre 2011 Posté(e) 20 décembre 2011 Pour que la MDPH décide une orientation en CLIS, il faut que tout ait été tenté dans l'orinaire avant (maintien, soutien, etc..). S'il s'agit d'une CLIS1 (troubles des fonctions cognitives), il faut soit une déficience avérée, soit un trouble (donc un diagnostic) de dys handicapant la soclarisation en classe ordinaire... Comme cela a été conseillé, le psy scolaire et/ou l'enseignant référent pourront répondre à tes questions. De toutes façons, tu peux demander un bilan du psy scolaire. Kléa
anneso Posté(e) 20 décembre 2011 Posté(e) 20 décembre 2011 certains de mes élèves n'ont pas de déficience intellectuelle, ils sont capables de raisonnement comme un enfant "ordinaire" mais très en retard scolairement..des blocages, des carences éducatives ou affectives... ont occasionne ce "retard scolaire"... ... pour parler franco, ils ne seraient pas chez moi s'ils étaient nés dans une autre famille..Les CLAD n'existent plus.., alors , est ce que la CLIS est la meilleure structure pour eux ? je fais tout pour mais je n'en pense pas moins!
Kléa Posté(e) 20 décembre 2011 Posté(e) 20 décembre 2011 certains de mes élèves n'ont pas de déficience intellectuelle, ils sont capables de raisonnement comme un enfant "ordinaire" mais très en retard scolairement..des blocages, des carences éducatives ou affectives... ont occasionne ce "retard scolaire"... ... pour parler franco, ils ne seraient pas chez moi s'ils étaient nés dans une autre famille..Les CLAD n'existent plus.., alors , est ce que la CLIS est la meilleure structure pour eux ? je fais tout pour mais je n'en pense pas moins! Il n'y a rien de prévu pour ces gosses-là. On attend la SEGPA. C'est dramatique ! Mais, leur place n'est pas non plus en CLIS ! Après, il ne faut pas se leurrer: les milieux (très) défavorisés ou les parcours de vie (très) difficiles sont surreprésentés en CLIS. Ce sont des élèves pas assez stimulés ou "empêchés de penser" (Boimare) par des problématiques personnelles trop présentes. Ils sont testés "deficients" mais, ils peuvent par la suite sortir du champ du handicap. Dans ces cas, les difficultés/troubles de comportement ne sont pas très loin; là encore, ce n'est pas du ressort de la Clis 1, mais de l'ITEP.
Ekole Posté(e) 20 décembre 2011 Posté(e) 20 décembre 2011 Bonjour, Les textes sont ici: http://www.education.gouv.fr/cid42618/mene0915406c.html
Pierrot59 Posté(e) 20 décembre 2011 Posté(e) 20 décembre 2011 Pour être admis en CLIS, il faut avoir une déficience, c'est obligatoire. Le psy fait un bilan psychométrique qui révèle ou non la déficience. Après avoir digéré l'annonce, il faut que la famille fasse un dossier à la mdph, ce qui est loin d'être évident. Et même avec la notification mdph, il faut qu'il y'ait une place de libre. Ce qui peut être un véritable chemin de croix. Pour les élèves en grosse difficulté : rased, décloisonnement et maintien dans la classe ("redoublement"). Certaines difficultés peuvent être dues à des troubles d'apprentissages ("dyslexie, dyspraxie etc"/un bilan neuropsy fixe le diagnostic) mais pas forcément. Pour les élèves avec un trouble d'appr : possibilité d'un dossier mdph aussi. Il n'y a pas de solution miracle pour ceux qui ont "seulement" des difficultés : si les difficultés persistent depuis des années, essayer de faire des apprentissages "fonctionnels" quand c'est possible (mission quasi impossible dans l'ordinaire avec des classes surchargées). Exemple : travailler l'heure, la monnaie, les mesures en math, tout ce qui servira à l'autonomie de la personne et son orientation dans le préprofessionnel. Bon courage
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