del-120312 Posté(e) 17 février 2012 Posté(e) 17 février 2012 Tout a été bien dit ! Je suis juste choquer des gens qui peuvent voter un coup à gauche (m^me extrême ) et après à droite : aucune cohérence !!! Je voterai bien Melenchon au 1ier tour et au second encore à gauche si il y a quelqu'un. Et je préfère voter Bayrou plutôt que de revoir ce président qui a détruit la France !!!! Voter dans un parti puis dans l'autre, c'est avoir la capacité à reconnaître les bonnes idées dans un clan comme dans un autre, je crois que ça s'appelle " être de bonne foi"?!? Tout accepter d'un parti, avec aveuglement sans esprit critique, je crois que ça s'appelle du fanatisme, donc je suis désolée de te choquer mais non, je ne suis pas fanatique, mais pourtant très cohérente dans mon raisonnement, encore faut il vouloir le comprendre. Ce passage de ce message dont je ne suis pas l'auteur, confirme bien pourquoi la plupart des enseignants sont choqués comme tu prétends l'être et ne parviennent pas à tolérer cette volonté de puiser des opinions politiques valables dans plusieurs clans opposés: "il est urgent qu'on réfléchisse aux idées, à ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas, ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, ce que l'expérience nous fait trouver bien ou au contraire mauvais, ..., et non pas rejeter systématiquement ce qui vient d'un clan parce qu'il n'est pas le nôtre et au contraire avaler des couleuvres parce que c'est notre clan qui le préconise, ce que les enseignants ont, à mon avis à tort, souvent tendance à faire."
FannyW Posté(e) 17 février 2012 Posté(e) 17 février 2012 Il est clair que le logement de fonction pouvait être un avantage couplé à d'autres (à l'époque). Ici, on parlait de la "faute" à l'IUFM. Ce que je voulais mettre en évidence était l'amalgame qui était fait, à cette occasion, sur la différence de traitement et, si on lit plus profondément, la sorte de promotion de la politique actuelle de formation des nouveaux PE... Personne ne dit non plus que l'IUFM était la panacée non plus. J'avais bien compris, simplement, je ne suis pas d'accord avec ton argument. Et quelque part, à l'époque, il s'est passé un peu la même chose que maintenant puisqu'on a fait la promotion des IUFM et des PE en décriant les Ecoles Normales et les Instituteurs (Je me souviens des premières promotions de PE2 débarquant dans les écoles à la rentrée 1991 ! ). Il y avait sans doute du vrai, mais lorsque je mettais mon DEUG et ma formation sur deux ans, mes 17 semaines de stage en responsabilité, en comparaison à la licence et l'année de formation des PE, je n'avais pas l'impression d'avoir été perdante ! Même si les élections présidentielles représentent l'occasion idéale de faire s'affronter des clans les uns contre les autres, il me semble que dans la situation actuelle et vues les menaces graves qui pèsent sur notre métier et notre statut de fonctionnaire, il est urgent qu'on réfléchisse aux idées, à ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas, ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, ce que l'expérience nous fait trouver bien ou au contraire mauvais, ..., et non pas rejeter systématiquement ce qui vient d'un clan parce qu'il n'est pas le nôtre et au contraire avaler des couleuvres parce que c'est notre clan qui le préconise, ce que les enseignants ont, à mon avis à tort, souvent tendance à faire. La situation des nouveaux enseignants te semble acceptable en l'état? http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/278819-vos-pronostics-pour-la-reforme-des-rythmes-scolaires/page__view__findpost__p__5818824 Je ne défends pas les IUFMs (ni les pédagogogies parfois associées avec cela) mais je ne pouvais pas laisser l'interlocutrice (à l'origine de ma réponse qui t'a fait réagir) donner l'impression que la politique actuelle de la formation des maitres était mieux que celle existante auparavant (rejetée par la dite interlocutrice essentiellement par le fait que cela avait été initié par la gauche de Jospin avec la loi sur l'orientation de l'école de 1989). La seconde partie de ton message m'interpelle car je ne comprends pas ce que tu veux écrire (compte tenu du début de ton intervention). A l'occasion d'élections, Il y a certes des idées qui peuvent apparaître intéressantes mais pour autant, et cela n'a rien à voir avec des clans (que d'autres personnes affubleront, dans leur soi-disante tolérance, d'un atour (éhontément) fanatique). En ce qui me concerne, je sais ce que je ne veux plus (et cela n'a rien à voir avec un parti contrairement à ce que laisse croire la même interlocutrice à tout bout de champ). Il peut y avoir de bonnes idées au sein de l'UMP mais elles sont tellement noyées, d'abord dans un bilan que je considère de désastreux pour l'école et les métiers associés et, ensuite, dans un programme qui en dit long sur la destruction du statut (voire même le recrutement et la transformation de postes de fonctionnaires sur des contrats de droit privé), l'annualisation du temps de travail, la mise en concurrence des établissements (phase préliminaire à une autonomie calquée sur le modèle anglosaxon (libéralisation)), j'en passe et des meilleures. http://forums-enseig...ost__p__5819004 On ne peut malheureusement pas se permettre de faire un choix à la carte (et je le répète, cela n'a rien à voir avec les clans). Pour ce qui concerne les couleuvres, on en avale de toutes façons, quelque soit le gouvernement. En effet, ce n'est pas parce que l'on a décidé tout seul dans son coin que cela ne se ferait pas qu'on va contraindre une majorité qui en a décidé autrement. Ensuite, le choix électoral permettra peut être de revenir sur certains points que la majorité ne voulait pas et qu'on a imposé... L'espoir est toujours plus attrayant que la certitude de ne pas en avoir!
Goëllette Posté(e) 18 février 2012 Posté(e) 18 février 2012 Disons que certaines personnes interviennent ici en militants (d'un camp ou d'un autre), ce que je me refuse. Je préfère analyser les mesures une par une, dans leur détail, quelque soit le camp qui les as décidées. Par expérience, je me suis rendue compte que les enseignants ont beaucoup perdu à accepter aveuglément des mesures, parce que c'était le "bon" camp qui les proposait, ou à s'opposer en bloc à d'autres, parce que ça venait du "mauvais" camp. Ils en ont aussi beaucoup perdu en crédibilité vis-à-vis du grand public. Actuellement, je vois tout à fait dans les annonces de certains candidats de grandes menaces pour notre statut et nos conditions de travail. Je me concentre sur ces annonces, je recherche les textes, je me documente, je ne m'arrête pas aux candidats qui les font. Ce qui ne m'empêche pas de savoir pour qui j'irai voter et pourquoi. Mais quand je discute avec des personnes en dehors de l'éducation nationale, j'argumente sur les mesures, sur les idées, j'explique les tenants et les aboutissants pour nous, pour nos élèves, la volonté qui se qui se cache éventuellement derrière. Je ne parle pas de la personne qui en est à l'origine. Je laisse ensuite les personnes réfléchir seules.
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