JC64 Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 Voilà, j'ai trouvé beaucoup de sujets sur la dépression des enseignants mais rien sur ce que peuvent ou doivent faire les collègues. Je m'explique : notre collègue ne va pas bien mais ne veut pas le voir. elle n'arrive plus à assurer sa classe normalement, ni la direction. Elle se met en danger elle même (beaucoup de problèmes perso également). Nous avons pris beaucoup de temps pour lui parler, lui conseiller de s'arrêter et de se soigner mais elle ne veut rien entendre. C'est une situation assez compliquée que peut-on et doit-on faire?
Kiwichick Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 On ne peut malheureusement rien faire pour les gens qui ne veulent pas s'aider soi-même, à part être extrêmement vigilants concernant l'école et ses élèves, il n'y a malheureusement pas grand chose à faire.
prune2007 Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 Même réponse que Kiwichick. Je connais ce genre de situation et il n'y a rien à faire, à part s'assurer que les élèves ne soient pas en danger. J'ai mis beaucoup de moi pour aider et au bout du compte, c'est moi qui n'allais plus bien. Je suis enseignante, pas psy, ni médecin. J'ai essayé de tendre une main, elle m'est revenue en pleine figure. Protège-toi aussi.
JC64 Posté(e) 1 avril 2012 Auteur Posté(e) 1 avril 2012 Merci à vous deux en fait avec mon autre collègue on se demande s'il faut avertir notre hiérarchie. On finit par se dire que c'est le seul moyen de l'aider mais c'est super difficile.
Kiwichick Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 C'est effectivement très difficile à faire comme démarche, malheureusement si jamais les enfants sont mis en danger, tout en étant compréhensifs, il va falloir noter les incidents délétères de la manière la plus précise et objective possible. Au bout de 3, 4, appeler la circo. Ne laissez surtout pas de traces. A la décharge de votre collègue, cette situation ne serait pas vue dans le privé où il y a une médecine du travail, là c'est vraiment parce qu'il n'y a pas de contrôles. Mais si pour le bien des élèves il faut qu'elle s'arrête.... voilà quoi. Cela dit, ici par chez moi, j'ai bossé dans une école comme ça, dur dur
prune2007 Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 Pour ma part, j'ai prévenu mon IEN. Il ne s'est rien passé de plus mais au moins, on ne pourra pas me dire "on ne savait pas". Oui, ça a été très dur de le faire, je l'ai très mal vécu car j'ai eu l'impression de faire de la "délation" mais bon... c'est fait.
pescalunette Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 C'est effectivement très difficile à faire comme démarche, malheureusement si jamais les enfants sont mis en danger, tout en étant compréhensifs, il va falloir noter les incidents délétères de la manière la plus précise et objective possible. Au bout de 3, 4, appeler la circo. Ne laissez surtout pas de traces. A la décharge de votre collègue, cette situation ne serait pas vue dans le privé où il y a une médecine du travail, là c'est vraiment parce qu'il n'y a pas de contrôles. Mais si pour le bien des élèves il faut qu'elle s'arrête.... voilà quoi. Cela dit, ici par chez moi, j'ai bossé dans une école comme ça, dur dur oui, surtout pas d'écrits...
Valérie77 Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 Je te conseille de prendre conseil auprès de tes conseillers péda; si'ils sont dispos et ouvert, ils peuvent être un bon intermédiaire.
hamster Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 C'est effectivement très difficile à faire comme démarche, malheureusement si jamais les enfants sont mis en danger, tout en étant compréhensifs, il va falloir noter les incidents délétères de la manière la plus précise et objective possible. Au bout de 3, 4, appeler la circo. Ne laissez surtout pas de traces. A la décharge de votre collègue, cette situation ne serait pas vue dans le privé où il y a une médecine du travail, là c'est vraiment parce qu'il n'y a pas de contrôles. Mais si pour le bien des élèves il faut qu'elle s'arrête.... voilà quoi. Cela dit, ici par chez moi, j'ai bossé dans une école comme ça, dur dur oui, surtout pas d'écrits... sauf... si l'IEN le demande... et dans ce cas, commencer le courrier par... suite à notre entretien du...., vous m'avez demandé de relater par écrit les faits que je vous avais confiés. Et noter quand même dans un agenda, la date d'appel au secrétaire de circo, celle de la discussion avec l'IEN ou le conseiller péda, parce que si ça vous revient en pleine figure, chacun voudra ouvrir son parapluie.
pescalunette Posté(e) 1 avril 2012 Posté(e) 1 avril 2012 C'est effectivement très difficile à faire comme démarche, malheureusement si jamais les enfants sont mis en danger, tout en étant compréhensifs, il va falloir noter les incidents délétères de la manière la plus précise et objective possible. Au bout de 3, 4, appeler la circo. Ne laissez surtout pas de traces. A la décharge de votre collègue, cette situation ne serait pas vue dans le privé où il y a une médecine du travail, là c'est vraiment parce qu'il n'y a pas de contrôles. Mais si pour le bien des élèves il faut qu'elle s'arrête.... voilà quoi. Cela dit, ici par chez moi, j'ai bossé dans une école comme ça, dur dur oui, surtout pas d'écrits... sauf... si l'IEN le demande... et dans ce cas, commencer le courrier par... suite à notre entretien du...., vous m'avez demandé de relater par écrit les faits que je vous avais confiés. Et noter quand même dans un agenda, la date d'appel au secrétaire de circo, celle de la discussion avec l'IEN ou le conseiller péda, parce que si ça vous revient en pleine figure, chacun voudra ouvrir son parapluie. Il y a 10 ans, on m'a bien dit que tout écrit allait dans notre dossier et pouvait ensuite nous porter préjudice...
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