calia Posté(e) 3 avril 2012 Posté(e) 3 avril 2012 J'ai été instit avant d'être parent... Et bien je juge beeeeaaaucoup moins les parents d'élèves maintenant qu'avant! Les enfants passent presque tous par des phases caprices ou opposition, c'est facile de dire :" Il ne faut pas céder, etc..." Mais quand on est fatigué, ou quand la crise dure longtemps, et bien on se retrouve bien démunis! Comme Charivari, je "cède" quand ça ne porte pas à conséquence, j'essaie de ne pas céder sur le reste.
tiniouu Posté(e) 3 avril 2012 Posté(e) 3 avril 2012 Pareil....Instit avant d'être parent.... Et entièrement d'accord avec Charivari. Il y a des incontournables: "Tu ne tapes pas, tu ne voles pas, tu ne traverses pas la route toute seule, tu ne pars pas avec les inconnus..." Après ça...chacun fait comme il peut/veut au moment où ça se passe.... Ici, difficile de manger de tout...Parfois, on insiste...mais le plus souvent, à 19h30, après une journée de boulot/école pour tout le monde...il est plus important de manger des pâtes à la tomate tranquillement que de criser avec des épinards..... Et puis, morte de rire pour le dicton "Avant, j'avais des principes, maintenant, j'ai des enfants...." ô combien vrai!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
prune2007 Posté(e) 3 avril 2012 Posté(e) 3 avril 2012 Tout à fait d'accord avec le fait de savoir céder à certains moments. Faire la part des choses : cela a-t-il vraiment de l'importance ? Je crois aussi qu'il y a une grande différence entre des parents qui ne diraient jamais non à leur enfant et ceux qui cèderaient de temps en temps... Il me semble qu'on a tous le droit à des moments de faiblesse, de fatigue, tant qu'on a le souci de nos enfants, ces derniers vont bien. Et puis, c'est normal de ne pas se comporter de la même façon avec ses enfants qu'avec ses élèves... ma fille, quand je lui dis fermement non, malgré ses à peine 11 mois, c'est un non plein d'amour... elle m'agace parfois quand elle est énervée mais j'ai l'impression de tout lui "pardonner" immédiatement. Avec mes élèves, je me souviens le soir que certains ont été pénibles dans la journée ! Enfin, le mieux évidemment, que ce soit comme instit ou comme parent, c'est d'oublier les grands discours et de se rappeler que chaque enfant est différent et qu'on fait avant tout comme on peut.
tiniouu Posté(e) 3 avril 2012 Posté(e) 3 avril 2012 Ah oui...en pensant à la réponse que j'allais faire, je me suis dit: "T'inquiète, elle en aura bien assez vite, une maîtresse!!!!" A la maison, on est maman...maman maîtresse, certes...mais maman avant tout...Alors, essayons de garder les bons côtés de la maîtresse (le bricolage, les histoires du soir,etc etc...) et de laisser les "mauvais" à l'école!!!
natou59 Posté(e) 3 avril 2012 Posté(e) 3 avril 2012 J'étais parent avant d'être instit; ça aide peut être. En tout cas je suis bien plus ferme avec mes enfants qu'avec les élèves. Les enfants ce sont les miens, avec mon mari nous sommes responsables de leur éducation et tenons à ce qu'ils soient bien cadrés, polis etc je ne supporte pas les caprices, je ne cède jamais; mes gamins peuvent brailler, je tiens bon. Alors évidemment dans certaines situation je vais user de diversion pour ne pas faire de l'affrontement pur et dur mais par exemple quand ma fille refuse de me suivre le soir pour partir de l'école, je lui dis "trés bien, reste là" et je me tire, ferme bien la porte et je vais jusqu'à ma voiture, forcément derrière la vitre je la vois en larmes en train de crier et quand je reviens la chercher, elle me suit docilement (enfin ) Mes élèves, je ne cède pas à leurs caprices non plus (celui qui se met à brailler parce qu'il veut le crayon bleu alors que je lui en ai donné un rouge, il peut toujours pleurer, mais rien que parce qu'il pleure, c'est clair que je ne lui donnerai pas le bleu!! alors que s'il m'avait demandé gentiment "je peux avoir le crayon bleu à la place du rouge" pas de souci ) mais bref dans la cas de mes élèves , l'éducation revient d'abord à leurs parents, si eux se laissent mener par le bout du nez, moi derrière je vais pas pouvoir trop rectifier le tir; au mieux l'enfant va comprendre que ce qui marche avec papa/maman ne fonctionne pas avec la maitresse. Par contre je me sens mal d'agir comme ça car apparemment ce n'est pas la ligne éducative des parents auprés desquels je dois passer pour une tortionnaire; alors que je n'ai aucun scrupule concernant mes enfants. Maintenant dans ton cas, je pense aussi que ce sont les difficultés passées liées à sa santé qui te font hésiter à te montrer ferme. Pourtant même malade, même handicapé, un enfant a toujours besoin de règles fermes, claires et immuables. Tu peux trés bien être ferme sur certains points et plus cool sur d'autres. le tout c'est d'être OK avec le conjoint dès le départ, que ta fille sache que ça : elle a le droit; ça, elle n'a pas le droit! Il faut un équilibre entre l'autorisé et l'interdit car si tout est interdit , forcément y'aura bravage d'interdit J'étais parent avant d'être instit; ça aide peut être. En tout cas je suis bien plus ferme avec mes enfants qu'avec les élèves. Les enfants ce sont les miens, avec mon mari nous sommes responsables de leur éducation et tenons à ce qu'ils soient bien cadrés, polis etc je ne supporte pas les caprices, je ne cède jamais; mes gamins peuvent brailler, je tiens bon. Alors évidemment dans certaines situation je vais user de diversion pour ne pas faire de l'affrontement pur et dur mais par exemple quand ma fille refuse de me suivre le soir pour partir de l'école, je lui dis "trés bien, reste là" et je me tire, ferme bien la porte et je vais jusqu'à ma voiture, forcément derrière la vitre je la vois en larmes en train de crier et quand je reviens la chercher, elle me suit docilement (enfin ) Mes élèves, je ne cède pas à leurs caprices non plus (celui qui se met à brailler parce qu'il veut le crayon bleu alors que je lui en ai donné un rouge, il peut toujours pleurer, mais rien que parce qu'il pleure, c'est clair que je ne lui donnerai pas le bleu!! alors que s'il m'avait demandé gentiment "je peux avoir le crayon bleu à la place du rouge" pas de souci ) mais bref dans la cas de mes élèves , l'éducation revient d'abord à leurs parents, si eux se laissent mener par le bout du nez, moi derrière je vais pas pouvoir trop rectifier le tir; au mieux l'enfant va comprendre que ce qui marche avec papa/maman ne fonctionne pas avec la maitresse. Par contre je me sens mal d'agir comme ça car apparemment ce n'est pas la ligne éducative des parents auprés desquels je dois passer pour une tortionnaire; alors que je n'ai aucun scrupule concernant mes enfants. Maintenant dans ton cas, je pense aussi que ce sont les difficultés passées liées à sa santé qui te font hésiter à te montrer ferme. Pourtant même malade, même handicapé, un enfant a toujours besoin de règles fermes, claires et immuables. Tu peux trés bien être ferme sur certains points et plus cool sur d'autres. le tout c'est d'être OK avec le conjoint dès le départ, que ta fille sache que ça : elle a le droit; ça, elle n'a pas le droit! Il faut un équilibre entre l'autorisé et l'interdit car si tout est interdit , forcément y'aura bravage d'interdit ...Moi, c'est tout pareil...j'ai agi comme ça..naturellement .Maintenant mes 3 enfants sont ados et bien je dirais que c'est bien plus cool qu'avant...toujours des règles fermes ( que je rappelle encore de temps à autre ...sont quand même pas des anges non plus)mais bon ,je n'ai toujours pas ( faut toujours être vigilant !) de gros problèmes d'ados...un respect mutuel , une certaine confiance s'est installée et c'est bien donc je ne regrette pas d'avoir mis des limites parfois strictes ..
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