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ras le bol


graindepice

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@ Meuhpet : 5 parents 2 instits : 1 qui nous attaque et 3-4 qui ne disent trop mots (et donc consentent, approuvent par leur silence les attaques du premier)...

Ils on

@ Bohémienne : moi aussi retraite à 65 ou 67 ans !

Je vais bosser un peu cet été, car même si je ne reprends pas en septembre, je prépare un peu pour mon ou ma remplaçante. J'ai prévenu mon inspection que je serai absente tout le 1er trimestre et qu'il serait pratique de savoir qui serait la personne qui me remplacerait (qu'on puisse communiquer, qu'elle puis se réparer pour une rentrée à 4 niveaux...) malheureusement, les décisions d'affectations des remplaçants pour la rentrée de septembre sont prises à la fin du mois d'août... :unsure::blush: Donc par égard pour ce/cette collègue je prépare tout ce qui est matériel (commandes faites et reçues, cahiers quasiment tous prêts... je ne sais pas encore comment j'ai fait mon compte pour y arriver), j'arrange les programmations et progressions... bref je tente de faire en sorte que la prise en charge de dernière minute de ce quadruple niveau se fasse de la manière la plus aisée possible pour cette personne...

Mais effectivement, ces vacances seront dédiées au repos et à la coupure avec l'école! Bichonnons nous !! :)

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meuhpet : nous en sommes tous là, donc tu as bien raison de vouloir en profiter, nous ne savons pas de quoi demain sera fait...

mlu22 : comme je l'ai déjà dit, surtout en cas de grossesse : ton bébé doit être ta priorité absolue, et heureusement que tu as refusé de partir en classe découverte (d'ailleurs, ce n'est nullement un du, d'abord)!!! (et j'en reviens pas que des parents puissent te faire cette remarque, c'est incroyable!!! (tu me diras je crois qu'on m'a reproché aussi d'être à mi-temps pour les miens ce qui oblige les leurs à avoir 2 maîtresses)

Continue à être sûre de toi sur ce point là, le multi niveau est bien assez dur, n'hésite pas à marteler la différence entre centre de loisir ou colo et école (ici, même en niveau simple, je le répète plusieurs fois dans l'année)

Mon objectif est aussi de lever le pied... J'ai 15 ans révolus d'ancienneté, je pense avoir mérité de passer de vraies vacances avec mes enfants (je me ménageais déjà des moments très sympas, rassurez vous, mais n'y arrivais finalement qu'au "prix" d'un mi-temps, avec du recul, je me dis qu'à temps plein, mes enfants ne m'auraient "jamais vue")

Donc cette année:

- je commence par refaire mon bureau (pièce de ma maison) pour pouvoir gagner en efficacité(...) ça commence lundi !

- je réfléchis ensuite à une nouvelle organisation, et prends quelques jours pour préparer la rentrée.

PUIS après la rentrée :

-moins de corrections le soir (je vais tenter d'en faire un peu en classe pendant que les élèves travaillent sur autre chose, ce que je ne me suis jamais permis jusqu'ici)

- plus de photocop le mercredi ou le samedi , ou de passages "éclairs" à l'école pour écrire au tableau ou ranger ou faire des "trucs" qui sont à faire (je ne suis qu'à quelques km, c'est juste le village d'à côté)

- moins de prep pendant les vacances : d'abord, ce sont des vacances

- DES LOISIRS même en dehors de vacances (il faut profiter)

- plus de décalage d'un truc "personnel" pour finir un truc "scolaire" (du genre ne pas faire le ménage pour boucler la correction de l'expression écrite qui s'est montrée plus longue qu'escomptée ) ;

- plus de refus d'invitation les week end hors vacances (du genre : non nous ne pouvons pas venir dimanche, j'ai encore les cahiers du jour à corriger et le ménage à faire car hier je suis retournée à l'école pour finir et du coup c'est vraiment trop sale, je peux pas commencer ma semaine comme ça)

Je suis inspectable, le défi est donc grand!!!!

En tout cas, la volonté est là, marre de n'avoir une vie personnelle qu'au moment des vacances (parce qu'enfin à ce moment là je ne bosse qu'en journée - et bon pas tous les jours non plus, ce n'est pas à ce point-)

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LMU22, des parents d'élèves comme les tiens sont légions et ça n'ira à mon avis pas en s'arrangeant dans les années qui viennent. Ca me rappelle une maman il y a quelques années qui demande en réunion de rentrée d'une collègue (après que celle-ci ait présenté les programmes de sa classe de CE2-CM1) :"Et sinon, vous avez quoi comme projets?" traduction : vous faites quoi pour Halloween, Noël, Carnaval, Pâques, la fête des mères, des pères, le spectacle de fin d'année, la classe de découverte et la sortie de fin d'année? Pour sa défense, disons que c'était une déofrmation professionnelle puisque cette maman travaillait en centre de loisirs, mais justement notre rôle est aussi de rappeler que l'école n'est ni un centre de loisirs, ni une agence de voyages. De très nombreux parents s'intéressent surtout à ce qui nous paraît accessoire, ou disons pas central, en tout cas pas inscrit spécifiquement dans les IO.

Je ne suis pas du tout contre la pédagogie du projet, moi aussi j'ai fait des classes de découvertes, des sorties au musée, au cinéma, au parc animalier, et quantité de bricolages offerts ou vendus au marché de Noël pour financer ensuite les dites sorties. Et honnêtement en CE1 j'ai parfois du mal à toujours relier chacune de ces activités à une compétence spécifiquement au programme. Je sais que certains collègues réussissent à travailler de cette façon et je les admire, mais moi je n'y arrive pas, en tout cas pas 6 heures par jour. Et sûrement pas si ça implique de nous un sacerdoce, les WE et soirées passés à préparer les dits-projets.

Je suis entièrement d'accord avec ceux qui disent stop au bénévolat : marre de se cogner les soirées moules-frites de l'amicale laïque jusqu'à 3 heures du mat, les fêtes des écoles qu'on nous impose, les costumes du carnaval (ma machine à coudre pouvait fonctionner tard dans la nuit) et autres joyeusetés chronophage sans même un merci à la fin.

Donc aux parents qui râlent, je leur dis de s'investir eux aussi bénévolement, notamment dans l'association de parents.

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allez un petit "vidage de sac" avant de partir en vacances!

mardi soir, conseil d ecole et apero "convivial" avec les parents qui nous ont aidés pendant l année (accompagnement en sorties, etc)

j avais 15 parents/24 éleves concernés= 3 sont venus :getlost: , aucune reaction des autres

dans les 3=

1- "bon , ben à l année prochaine", pas un merci/bonnes vacances

2-vous n avez pas fait de sorties cette année (piscine toutes les semaines, une visite au Musée, un sortie Theatre...c est quoi?)

3-Matthieu vous aime beaucoup, il vous a fait un dessin....(je n attends pas les cadeaux, mais bon.... :blush: )

lorsque j ai souligné la faiblesse des resultats des eval CE1, n°2 s est etonnée, c est une classe difficile? (depuis la GS, tout le monde s en plaint=cantine, récré, et comportement en classe bien sur)

après cet "apero convivial", je suis rentrée au bord des larmes (pas de tristesse, non, juste epuisée nerveusement)

et comme je travaille à mi temps, je SUIS EN VACANCES depuis mardi soir!

alors, à tous et à toutes, reposez vous bien, laissez votre cartable prendre la poussiere dans un coin, profitez de vos familles

et passez de tres bonnes vacances!!!!!

:yahoo: :yahoo: :yahoo: :yahoo: :yahoo:

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  • 3 mois plus tard...

Un petit "up"...

Bilan : je viens de relire ce que j'avais écrit (et que vous aviez écrit)

Eh bien, je n'ai pas réussi à faire la moitié de ce que je voulais!

- j'ai réduit mes prep

- je fais mon cahier journal sur l'ordi : je copie-colle et ne perd plus de temps à recopier

- j'ai accepté toutes les occasions de sorties (invitations d'amis, famille) les week-end, et ai réussi à profiter plus des week end

MAIS

-je n'ai pas réussi à rapporter moins de corrections (avec 29 j'y passe un temps fou) et il m'arrive encore d'emporter mes 29 cahiers du jour chez moi et/ou de corriger tard (très tard) le soir

- je ne me résouds pas encore à donner des poly "bâclés", je me suis surprise à passer beaucoup de temps à remettre en page un ancien doc écrit à la main (et chercher des images sur le net pour remplacer mes "beau" dessins...)

- je passe encore énormément de temps à taper des compte rendus (=rapports?) pour mes demandes d'aides, afin de les motiver ; de mes rencontres avec les parents, afin d'avoir une trace fiable (car ma mémoire à force pourrait me jouer des tours) ; de noter -pour un élève particulier- ce qu'il fait au jour le jour pour étayer une demande de suivi ; etc...

- ma maison est dans un état : le ménage laisse à désirer, je ne fais que le strict minimum ( et là je devrais m'y mettre, mais j'ai du mal, si les vacances servent maintenant à rattraper le retard de ménage...

Enfin, je ne devrais pas être inspectée, mais c'est une piètre consolation.

Et vous, en avez vous encore autant ras le bol?

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oh oui!!! je suis dans le même cas que toi Loumaro, je suis EPUISEE, d'ailleurs je dors beaucoup: la nuit mais aussi une sieste en début d'après-midi. Et pour l'instant

moi non plus, je n'arrive pas à faire face: ménage et... le retard de repassage!!! Moi qui voudrais être à jour pour le 12 novembre!!!

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françoise02 : en fait je suis fatiguée c'est vrai, mais pas forcément épuisée (physiquement en tout cas) mais je pense que j'ai développé une certaine "résistance". (depuis 15 ans que je bosse je n'ai été arrêtée que pour mes grossesses...)

Pour ma part je ne dors au contraire que très peu (pas volontairement, mais en repoussant l'heure du coucher pour finir ce que j'ai à faire, je ne trouve plus forcément le sommeil), et c'est vrai que les vacances ont été bienvenues. J'y suis arrivée très fatiguée mais autant moralement je dois dire, j'étais vidée.

Mon ras le bol tient surtout au fait que je ne vis plus. J'arrive à tout faire, mais mes semaines sont surbookées, et je tiens, mais arrive chaque fois aux vacances juste à temps. Plus de temps pour les loisirs ou le plaisir : que le travail et les contraintes.

Je voudrais vivre, mais pas seulement pendant les vacances (dont je "perds" en plus le début systématiquement car je n'ai envie de rien faire du tout !!!)

Alors bien sûr, je relativise très bien : je suis très loin d'être à plaindre, j'ai la chance d'avoir une famille en bonne santé (mes 3 enfants et mon mari vont bien , moi aussi) ce qui est bien sûr l'essentiel. J'ai en plus une grande maison (avec l'inconvénient d'avoir beaucoup de ménage) avec un terrain (donc jardinage et entretien) mais nous profitons de l'environnement et c'est une chance.

Pourtant, je rêve d'un métier où je souffle vraiment les week-end et surtout les soirs, où je puisse poser les jours dont j'ai besoin (rv médicaux ou autre). Un métier où j'ai fini un jour parce que là.... Un métier avec peut-être moins de vacances, mais pas la même "densité" hors vacances.

Je sais bien que dans d'autres métiers c'est difficile aussi, mais pour prendre 2 exemples proches (mes soeurs) qui sont à 80% : l'une ingénieur, l'autre travaille dans un labo pharma. Elles ont leurs soirées ( et rentrent souvent avant mes 18h30) (pour leur repassage ou leur ménage ou leurs loisirs, moi les soirées sont réservées aux prep ou aux corrections). Le mercredi elles conduisent aussi leurs enfants font les courses etc... mais n'ont pas en plus les corrections ou les prep : si elles dégagent du temps il est pour elles ou leurs enfants. Et surtout elles ont leurs week-end intégralement, alors que moi je dois jongler pour caser mes corrections et surtout j'ai cette pression mentale, cette réflexion permanente qui fait qu'on ne se repose jamais vraiment : j'y pense tout le temps (que ce soit il me reste ça à faire, telle photocop à préparer; ou que ce soit oh telle chose pourrait me servir aussi à l'école). J'ai travaillé dans la grande distribution en étant étudiante, j'ai eu des "jobs" dans le privé; je ne me trouve pas forcément si "nantie" que les gens le pensent!!! Le seul véritable avantage qu'il reste est le fait d'être présente pour les vacances des enfants, car c'est vrai que notamment lors des grandes vacances la garde se complique pour des parents qui travaillent tous les deux dans le "privé".

En plus je dois dire que depuis que le boulot se dégrade j'ai du mal à supporter les contraintes qui vont avec. Sans compter que je ne supporte plus non plus que les autres me voient comme une privilégiée ou pire une feignasse...

bref ras le bol pour le moment, mais la réflexion suit son cours, je ne sais pas encore où elle aboutira.

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mais c'est bien connu!: nous sommes des feignasses qui ne travaillons que 4 jours par semaine, 6 mois sur 12 !!! toujours en vacances!!! et toujours à se plaindre!!! moi non plus je ne supporte plus d'entendre "alors, en vacances!" Notre métier n'est pas comme les autres, il me semble aussi le vivre 24h sur 24h! mais cela,, les autres ne s'en rendent pas compte.

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Je me retrouve complètement dans tout ce fil (que je viens de lire du début à la fin).

J'ai mis de la distance avec ce boulot qui nous bouffe complètement. Mais il y a depuis que j'ai pris cette décision il y a 5 ans, une sorte de fuite en avant. Je n'arrive pas à me stabiliser dans une école et j'ai du mal à m'épanouir dans le boulot.

Bon, ça fait 20 ans que je travaille et j'imagine qu'une certaine lassitude s'installe dans tous les métiers quels qu'ils soient au bout de ce temps. J'ai déjà changé de niveau, changé d'école, de façon de travailler... je ne fais que le "strict minimum" pour les à côté (sorties, kermesses, spectacles...), je suis aussi à temps partiel cette année parce que j'ai vraiment l'impression de me noyer dans le boulot.

Mais j'imagine aussi que les changements prévus, annoncés, médiatisés pour notre job, l'image que les gens se font de ce métier, l'image qu'ils nous renvoient (on est quand même le seul boulot où les parents se sentent capables de nous reprocher des trucs et de penser qu'ils feraient aussi bien voire mieux que nous. Vous imaginez le neuro-chirurgien à qui un patient viendrez dire "Vous devriez plutôt..." ?), la hiérarchie (j'ai une IEN un peu zélée qui est très exigeante sur l'administratif) etc... n'aident pas à relativiser.

Cet été, je n'ai rien fait pour l'école, la classe etc...(avec un changement de niveau c'était pas bien malin vous me direz) et bien, j'ai profité de mon été et j'ai repris plus détendue. Mais depuis, je le paye. J'ai bossé tout le temps durant la première période, des semaines à 50 heures et plus, des retours à l'école le week-end pour refaire des photocopies, modifier l'installation de la classe, préparer un jeu... Au final, j'ai été arrêtée parce que je craquais complètement. Du coup, là, j'essaie de mieux m'organiser mais j'ai quand même l'impression de seulement surnager pas de m'en tirer haut la main.

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Bonjour tout le monde !

J'avais ouvert un post il y a quelques mois mais depuis, il est noyé parmi des dizaines d'autres ! :yahoo:

Je suis assez jeune dans le métier et jeune maman de 2 enfants. En fait, j'exerçais un autre métier avant et je me suis reconvertie. Je ne regrette pas 1 seconde ce choix même si parfois la masse de boulot me pèse.

MAIS, pour être déjà passée par la dépression, j'en connais les signes et les méfaits et je suis donc plus que d'accord avec tout ce que j'ai pu lire : ce métier n'est justement qu'un métier, il est hors de question de lui sacrifier sa santé et ses enfants, voire son couple... :heat: . Il faut trouver son organisation, ce n'est pas facile, mais il faut arrêter de culpabiliser tout le temps parce qu'on n'a pas eu le temps de faire ci ou ça. Personne ne nous remerciera jamais et personne ne nous dira jamais STOP puisqu'aucune limite n'existe.

Donc voilà. On a toujours plus de choses à faire et toujours moins de temps ? Très bien, je consacrerai donc moins de temps à travailler à la maison... :secret:

Je ne sais pas pour vous mais les jours où je vais à l'école plus détendue en me mettant moins la pression, hé bien ça se passe mieux !

Et puis desfois, lâcher du lest avec les élèves 5 minutes et reprendre, ça ne fait pas de mal !

Enfin bref, chacun fait ce qu'il peut avec les conditions qu'il rencontre mais s'ils vous plaît : PRESERVEZ-VOUS ! :bleh: C'est trop long et difficile de remonter la pente après, croyez-moi ;-)

ET BONNES VACANCES LES FEIGNASSES !!!!! :sort: Que le 1er qui nous traite de la sorte passe 1 mois à fond la caisse dans le job et on en reparle !!!!! :applause:

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ET BONNES VACANCES LES FEIGNASSES !!!!! :sort: Que le 1er qui nous traite de la sorte passe 1 mois à fond la caisse dans le job et on en reparle !!!!! :applause:

Je n'ai qu'un mot à dire : Bravo!!!! :applause: Entièrement d'accord! Marre de toutes ces réflexions!!

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Tout a déjà été bien dit ...et c'est vraiment dommage que, par exemple, ces "chers" journalistes, ne fassent pas de véritables enquêtes afin d'informer le public de la réalité du métier. :devil:

(Ceci dit, je me souviens d'un documentaire sur Canal plus, qui à l'époque évoquait les difficultés d'enseigner en collège ...).

Ma famille a mis beaucoup de temps et ne comprend d'ailleurs toujours pas trop "pourquoi je me prends autant la tête avec ce boulot ? "! :huh:

Les deux plus grosses difficultés pour moi , déjà évoquées, restent :

-la culpabilité : ne pas "bien" faire, ne pas être assez patiente/pédagogue ...J'en ai pleuré. Le métier ne renforce pas l'estime de soi. :ph34r: Le fait d'être en poste fractionné n'arrange pas les choses (multiples niveaux/écoles)...

-les relations avec les parents : soit qui n'éduquent pas leurs enfants, soit confondent école et centre de loisirs...(voire les 2). Avec la fatigue constante du métier, je prends toutes les critiques très mal, comme des attaques "personnelles"..

La question des "valeurs" perdues (évoquées aussi plus haut) est tout à fait pertinente : respect, effort, patience ... Quel choc avec l'école que j'ai connu enfant !

Sans oublier l'hypocrisie ambiante de l' "égalité des chances" et du fait que certains veulent/croient que le PE doit remédier à toutes les difficultés de l'enfant, et donc de la société. :dry:

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