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ras le bol


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Alors moi, côté vie de famille / vie pro, c'est le calvaire. Quand on est dans l'un on pense à l'autre et vis versa. Je n'ai jamais la tête reposée, avant les vacances j'ai cru péter un câble. Pendant les vacances, j'ai crié sur mon fils parce que JE n'arrivais pas à faire des trucs à la maison alors que LUI n'y était pour rien. Ca m'a alertée !

Je ne veux pas passer ma vie à me stresser et stresser mes enfants pour arriver peut-être à la retraite et regretter. Je n'ai plus mes parents, ma mère a passé sa vie à dire qu'elle se reposerait à la retraite et profiterait de ses petits enfants et résultat elle n'a même pas atteint 60 ans... C'est ton message Loumaro qui m'a fait penser à ça...

Donc voilà. Ca peut paraître étrange, un peu radical voire trop noir comme tableau, mais moi j'ai décidé de profiter maintenant. En restant dans ce JOB, oui, et en essayant de bien le faire sans me tuer à la tâche. Puisque personne ne ns remerciera jamais, pourquoi se casser la binette ? Mon indicateur, c'est ma classe. Si le courant passe et que j'arrive à avancer (jamais autant qu'on voudrait, ok) et bien ça me convient.

Voilà. Petite réflexion sur la vie, dont il faut profiter sinon à quoi bon ?

:clover:

J'ai passé mes vacances à ne pas pouvoir me détendre et à crier sur mes enfants qui n'ont simplement fait que jouer...certes en faisant du bruit car on est en novembre, il ne fait pas beau et ils jouent à courir partout dans la maison, de manière bruyante...mais ils jouent comme des gosses de 6 et 2ans...Ils jouent tout simplement. Je culpabilise beaucoup.

Titepoule, je partage entièrement ta vision des choses. :hug:

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Alors moi, côté vie de famille / vie pro, c'est le calvaire. Quand on est dans l'un on pense à l'autre et vis versa. Je n'ai jamais la tête reposée, avant les vacances j'ai cru péter un câble. Pendant les vacances, j'ai crié sur mon fils parce que JE n'arrivais pas à faire des trucs à la maison alors que LUI n'y était pour rien. Ca m'a alertée !

Je ne veux pas passer ma vie à me stresser et stresser mes enfants pour arriver peut-être à la retraite et regretter. Je n'ai plus mes parents, ma mère a passé sa vie à dire qu'elle se reposerait à la retraite et profiterait de ses petits enfants et résultat elle n'a même pas atteint 60 ans... C'est ton message Loumaro qui m'a fait penser à ça...

Donc voilà. Ca peut paraître étrange, un peu radical voire trop noir comme tableau, mais moi j'ai décidé de profiter maintenant. En restant dans ce JOB, oui, et en essayant de bien le faire sans me tuer à la tâche. Puisque personne ne ns remerciera jamais, pourquoi se casser la binette ? Mon indicateur, c'est ma classe. Si le courant passe et que j'arrive à avancer (jamais autant qu'on voudrait, ok) et bien ça me convient.

Voilà. Petite réflexion sur la vie, dont il faut profiter sinon à quoi bon ?

:clover:

:applause: Titepoule

Après une mise en dispo en cours d'année scolaire (2011-2012) pour cause "quasi pétage de plomb", c'est la même philosophie que j'ai adapté pour cette année. Et en plus, je trouve que ça marche pas mal? Je suis plus zen à l'école mais aussi à la maison. J'ai décidé que mon travail n'était qu'un travail, que la vie est trop courte, mes enfants ne seront pas éternellement petits, donc carpe diem. Et au boulot et bien j'ai décidé de faire avec les moyens qu'on me donne. Je ne sauverai pas l'école :cry:

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Alors moi, côté vie de famille / vie pro, c'est le calvaire. Quand on est dans l'un on pense à l'autre et vis versa. Je n'ai jamais la tête reposée, avant les vacances j'ai cru péter un câble. Pendant les vacances, j'ai crié sur mon fils parce que JE n'arrivais pas à faire des trucs à la maison alors que LUI n'y était pour rien. Ca m'a alertée !

Je ne veux pas passer ma vie à me stresser et stresser mes enfants pour arriver peut-être à la retraite et regretter. Je n'ai plus mes parents, ma mère a passé sa vie à dire qu'elle se reposerait à la retraite et profiterait de ses petits enfants et résultat elle n'a même pas atteint 60 ans... C'est ton message Loumaro qui m'a fait penser à ça...

Donc voilà. Ca peut paraître étrange, un peu radical voire trop noir comme tableau, mais moi j'ai décidé de profiter maintenant. En restant dans ce JOB, oui, et en essayant de bien le faire sans me tuer à la tâche. Puisque personne ne ns remerciera jamais, pourquoi se casser la binette ? Mon indicateur, c'est ma classe. Si le courant passe et que j'arrive à avancer (jamais autant qu'on voudrait, ok) et bien ça me convient.

Voilà. Petite réflexion sur la vie, dont il faut profiter sinon à quoi bon ?

:clover:

:applause: Titepoule

Après une mise en dispo en cours d'année scolaire (2011-2012) pour cause "quasi pétage de plomb", c'est la même philosophie que j'ai adapté pour cette année. Et en plus, je trouve que ça marche pas mal? Je suis plus zen à l'école mais aussi à la maison. J'ai décidé que mon travail n'était qu'un travail, que la vie est trop courte, mes enfants ne seront pas éternellement petits, donc carpe diem. Et au boulot et bien j'ai décidé de faire avec les moyens qu'on me donne. Je ne sauverai pas l'école :cry:

comment as tu fait pour obtenir une dispo en cours d'année ?

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Alors moi, côté vie de famille / vie pro, c'est le calvaire. Quand on est dans l'un on pense à l'autre et vis versa. Je n'ai jamais la tête reposée, avant les vacances j'ai cru péter un câble. Pendant les vacances, j'ai crié sur mon fils parce que JE n'arrivais pas à faire des trucs à la maison alors que LUI n'y était pour rien. Ca m'a alertée !

Je ne veux pas passer ma vie à me stresser et stresser mes enfants pour arriver peut-être à la retraite et regretter. Je n'ai plus mes parents, ma mère a passé sa vie à dire qu'elle se reposerait à la retraite et profiterait de ses petits enfants et résultat elle n'a même pas atteint 60 ans... C'est ton message Loumaro qui m'a fait penser à ça...

Donc voilà. Ca peut paraître étrange, un peu radical voire trop noir comme tableau, mais moi j'ai décidé de profiter maintenant. En restant dans ce JOB, oui, et en essayant de bien le faire sans me tuer à la tâche. Puisque personne ne ns remerciera jamais, pourquoi se casser la binette ? Mon indicateur, c'est ma classe. Si le courant passe et que j'arrive à avancer (jamais autant qu'on voudrait, ok) et bien ça me convient.

Voilà. Petite réflexion sur la vie, dont il faut profiter sinon à quoi bon ?

:clover:

:applause: Titepoule

Après une mise en dispo en cours d'année scolaire (2011-2012) pour cause "quasi pétage de plomb", c'est la même philosophie que j'ai adapté pour cette année. Et en plus, je trouve que ça marche pas mal? Je suis plus zen à l'école mais aussi à la maison. J'ai décidé que mon travail n'était qu'un travail, que la vie est trop courte, mes enfants ne seront pas éternellement petits, donc carpe diem. Et au boulot et bien j'ai décidé de faire avec les moyens qu'on me donne. Je ne sauverai pas l'école :cry:

Je suis bien d'accord avec toi. Cependant ce n'est pas toujours possible de faire avec les moyens qu'on nous donne, et c'est ce qui me pousse vers la porte de sortie de manière définitive. Par exemple, quand on a un élève avec de gros troubles du comportement qui tente toute la journée de planter ses ciseaux dans le bras du voisin, qui renverse les tables et jette ses affaires, au point que les autres élèves sont terrorisés, et qu'il n'a que 9h d'AVS, et bien moi je ne PEUX pas être zen. Et je sais que nous serons de plus en plus concernés par ces situations. Ou quand je vois que dans ces situations, on est seul et bien seul, qu'on a beau alerter direction, IEN et j'en passe, que tout le monde répond "débrouillez vous", mais que de l'autre côté on sait que s'il crève un oeil au voisin avec ses ciseaux NOUS sommes responsables, et bien que faire que dire? Refuser d'aller en classe?

Donc je pense que ce que tu dis est une très bonne résolution, mais que tout simplement parfois ce n'est pas possible et en ce qui me concerne je REFUSE d'avoir à supporter ce genre de situation.

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Barbie14 : tout à fait d'accord avec toi, je me dis la même chose (je ne sauverai pas l'école, ni tous les élèves d'ailleurs) mais dans les faits j'ai du mal, et au quotidien je n'arrive pas à lâcher prise...

Je culpabilise en me disant que si je n'essaie pas c'est sûr que je n'y arriverai pas, et j'ai toujours quelque part un truc qui m'empêche de laisser tomber, même quand la cause, objectivement, est perdue.(dernier ex en date 2 élèves de cette année, milieu très pauvre (culturellement et financièrement pour les 2) qui ne lisent pas du tout en ce2 et l'un en plus n'écrit pas du tout : j'ai beau me dire que s'ils ont eu un suivi pendant le cycle 2 (haute dose de rased) avec pour l'un une 2e année de CP, de l'aide perso, de l'ortho etc.... ce n'est pas moi qui vait réussir à "les sauver", je n'arrive pas concrètement à les laisser faire la plante verte toute l'année, et je me retrouve à faire des fiches "adaptées" (elles ne le seront jamais vu leurs difficultés, et comme j'ai 29 élèves je ne peux être dispo pour eux autant qu'il le faudrait))

Résultat je m'arrache les cheveux, perd du temps en recherches de trucs adaptés (et à faire des fiches pour 2 élèves) et bien sûr me retrouve à bosser plus que je le souhaiterais et je crois sincèrement que ce sera pour rien (familles s'en fichent et c'est sûr qu'il n'aura pas un merci ; enfants tellement dans d'autres problèmes que je n'ai pas trop de prise dessus, donc je n'espère pas grand résultat) !!!!!

Donc je ne culpabiliserai pas de ne pas avoir essayé, mais à la place je culpabiliserai pour avoir passé du temps ("perdu) au détriment de mes enfants et ma propre vie!!!!

pas de solution.... docteur, c'est incurable???

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Bobinette : je suis vraiment de tout coeur avec toi !!!

C'est vrai que nous sommes seuls, c'est l'un des gros points qui me pèse...

La seule réponse c'est débrouillez vous comme tu le dis, je l'ai vécu aussi. (parfois c'est il faut attendre, le dossier est en cours.... J'ai eu un élève dont l'issue du dossier était imminente au ce2, qui aurait du être enfin aidé vers janvier (selon les promesses de la psy), il est en cm2 et toujours rien pour lui!)

Cette année c'est moins "grave" que ce que tu décris, mais un élève est en attente d'une prise en charge au cmpp et pour un autre il n'y a rien à faire car les parents refusent de signer l'autorisation de suivi psy, donc jamais aucun bilan alors qu'il est demandé depuis la maternelle (et là au ce2 avec un an de retard il pose encore d'énormes problèmes). Pour l'instant aucun de ces 2 enfants ne sont violents mais ils sont TRES TRES perturbants en classe, cherchent sans arrêt et font du bruit en continu et ne travaillent pratiquement pas du tout. (mais les seules fois où c'était agressif, c'est les 2 entre eux qui se sont volés dans les plumes) Au final avec 29 élèves (dont d'autres grosses difficultés) cela reste très difficile et je n'ai aucun moyen.

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vos messages font écho en moi... 28 élèves de CP un très violent et qqs perturbateurs. 9 élèves repérés par la psy scolaire, un primo arrivant, des élèves déjà lecteur, des qui ne reconnaissent toujours pas leurs lettres, des élèves en grande souffrance sociale. Des élèves qui parfois appartiennent à plusieurs de ces catégories. Et aucune aide possible...

Il y a un bruit incessant dans ma classe, je n'arrive pas à obtenir le calme. Et au lieu de me dire tu as une classe super difficile, je me dis je suis vraiment nulle de ne pas y arriver. Et quand j'en parle on me dit c'est partout pareil et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Alors je me dis tant mieux si certains y arrivent pas moi, alors je pense chaque jour à ce que je pourrais faire d'autre.

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Moi je me suis inscrite aux concours des bibliothèques, et l'année prochaine je me débrouillerai, aide aux devoirs ou autre en attendant d'avoir ce concours, ce qui peut prendre quelques années. J'espère trouver un petit job en bibli par ci par là afin de me faire une expérience... Mais sauf évènement majeur, gros problème ou autre, ma décision est prise je pose ma dispo en fin d'année, ne serait-ce que pour prendre du recul sur le métier...

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C'est une des "choses" qui m'intéresserait (= que je pourrais faire, car en étant pe on a toujours l'impression qu'on ne pourrait pas faire autre chose, en tout cas moi. J'ai fait des études de biologie, mais 1) elles sont loin, 2) sciences naturelles, les débouchées sont ????)

Par contre, en étant à la campagne les débouchés sont rares, les seules et rares bibliothèques sont "pourvues", et si c'est pour faire une heure ou plus de route avec bouchons (et neige en hiver) j'hésite encore... Il faut de toutes façons que je me renseigne plus sérieusement.

Bobinette, tu peux préciser la filière ou l'intitulé du concours que tu passeras? Quel en est (quels en sont) les pré-requis (niveau)?

Merci beaucoup

eva38 : c'est vrai que les classes sont de plus en plus "dures", la société évolue et pas toujours en bien... Courage à toi

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C'est une des "choses" qui m'intéresserait (= que je pourrais faire, car en étant pe on a toujours l'impression qu'on ne pourrait pas faire autre chose, en tout cas moi. J'ai fait des études de biologie, mais 1) elles sont loin, 2) sciences naturelles, les débouchées sont ????)

Par contre, en étant à la campagne les débouchés sont rares, les seules et rares bibliothèques sont "pourvues", et si c'est pour faire une heure ou plus de route avec bouchons (et neige en hiver) j'hésite encore... Il faut de toutes façons que je me renseigne plus sérieusement.

Bobinette, tu peux préciser la filière ou l'intitulé du concours que tu passeras? Quel en est (quels en sont) les pré-requis (niveau)?

Merci beaucoup

eva38 : c'est vrai que les classes sont de plus en plus "dures", la société évolue et pas toujours en bien... Courage à toi

Effectivement en milieu rural c'est plus compliqué!! Moi je me suis inscrite aux 3 concours d'état: la catégorie A, B et C (A: Bibliothécaire d'état (licence requise); B: Bibliothécaire assistant spécialisé (bac requis); C: magasinier (brevet requis)). Les A et B se déroulent à la même date donc je dois choisir, et je pense passer le B, car A c'est de nouveau des responsabilités et moi je n'en veux plus!! Le C est à une autre date donc je le passerai.

Nous avons plus de chance de réussir le A car c'est de la culture gé, tandis que le B on regarde tes aptitudes professionnelles, or quand comme moi on n'a jamais bossé en bibli on n'a aucune aptitude professionnelle! Mais comme je l'ai dit, les responsabilités j'en ai soupé donc voilà je préfère galérer un peu pour le B mais être dans un job qui me plait, et éventuellement après quelques temps passer le concours A si besoin.

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