esterella Posté(e) 12 mai 2012 Posté(e) 12 mai 2012 Je rajouterais même que si l’orthophoniste est sérieux, il ne posera pas de diagnostic de dyslexie, il ne peut que faire un bilan, mettre en place une prise en charge, et après 12 à 18 mois sans progrès orienter l 'enfant vers le centre référent du langage du département, qui est le seul habilité à poser un tel diagnostic... D'où la nécessité de ne pas attendre pour faire un bilan, puisqu'il s'écoulera en moyenne 2,5 à 3 ans avant le diagnostic final ! N'importe quel médecin peut poser un diagnostique de dys, même un généraliste (si si un cas de dysphasie mixte posée par un généraliste et accepté par la MDPH). Mais en général il est préférable de consulter un neuropédiatre qui est le spécialiste des dys.
muralth Posté(e) 12 mai 2012 Posté(e) 12 mai 2012 Je rajouterais même que si l’orthophoniste est sérieux, il ne posera pas de diagnostic de dyslexie, il ne peut que faire un bilan, mettre en place une prise en charge, et après 12 à 18 mois sans progrès orienter l 'enfant vers le centre référent du langage du département, qui est le seul habilité à poser un tel diagnostic... D'où la nécessité de ne pas attendre pour faire un bilan, puisqu'il s'écoulera en moyenne 2,5 à 3 ans avant le diagnostic final ! N'importe quel médecin peut poser un diagnostique de dys, même un généraliste (si si un cas de dysphasie mixte posée par un généraliste et accepté par la MDPH). Mais en général il est préférable de consulter un neuropédiatre qui est le spécialiste des dys. Les pratiques doivent être différentes alors selon les départements : ici, en Loire-Atlantique, une dysphasie ne sera officiellement diagnostiquée que par le Centre référent du langage, à partir de trois bilans indispensables : médecin, orthophoniste et neurologue du CRL, d'où les délais très longs. Sans un de ces bilans, la MDPH accepte effectivement le dossier, mais le diagnostic n'est pas posé officiellement, il ne s'agit alors que de suspicion de dysphasie. Les médecins généralistes ne sont en général absolument pas formés à diagnostiquer des dysphasies, pas plus que nous enseignants, par exemple, cela ne résulte que d'une démarche personnelle de formation, et par exemple, dans mon département, le nombre de médecins compétents peut tenir sur les doigts des deux mains. Le Centre référent du langage aimerait d'ailleurs mettre en place un partenariat avec des médecins généralistes formés spécifiquement, et qui pourraient alors participer au diagnostic (un avis médical n'est pas suffisant, ce n'est qu'un éclairage parmi d'autres), et par là réduire les délais d'attente, mais pour le moment, c'est compliqué, l'ordre des médecins ne permettant pas de signaler une particularité de cet ordre. Une entente devrait avoir lieu dans quelques temps pour rendre cela possible.
esterella Posté(e) 14 mai 2012 Posté(e) 14 mai 2012 Les pratiques doivent être différentes alors selon les départements : ici, en Loire-Atlantique, une dysphasie ne sera officiellement diagnostiquée que par le Centre référent du langage, à partir de trois bilans indispensables : médecin, orthophoniste et neurologue du CRL, d'où les délais très longs. Les pratiques divergent effectivement d'un département à l'autre. Sans un de ces bilans, la MDPH accepte effectivement le dossier, mais le diagnostic n'est pas posé officiellement, il ne s'agit alors que de suspicion de dysphasie. La MDPH n'a aucune compétence à poser un quelconque diagnostique, ni à remettre en question un diagnostique posé par un médecin, cela ne relève pas de ses compétences. Elle est là pour évaluer l'atteinte du handicap sur l'enfant et sa famille et évaluer les compensations à apporter. Les médecins généralistes ne sont en général absolument pas formés à diagnostiquer des dysphasies, pas plus que nous enseignants, par exemple, cela ne résulte que d'une démarche personnelle de formation, et par exemple, dans mon département, le nombre de médecins compétents peut tenir sur les doigts des deux mains. Attention un généraliste est tout à fait en mesure de poser un diagnostique suite à des bilans effectués par des professionnels. Même généraliste il reste un médecin. Lorsqu'on rempli le dossier MDPH parental, sur la partie Certificat médical, c'est au médecin de la remplir, aucune mention de spécialité n'est faite. Le seul cas où un spécialiste est spécifié sont les TED, qui doivent être déclarées pas un pédopsychiatre. Le Centre référent du langage aimerait d'ailleurs mettre en place un partenariat avec des médecins généralistes formés spécifiquement, et qui pourraient alors participer au diagnostic (un avis médical n'est pas suffisant, ce n'est qu'un éclairage parmi d'autres), et par là réduire les délais d'attente, mais pour le moment, c'est compliqué, l'ordre des médecins ne permettant pas de signaler une particularité de cet ordre. Une entente devrait avoir lieu dans quelques temps pour rendre cela possible. Les centres référents langages sont encore rares (sur ma région 4 départements et seul 1 est doté d'un centre référent langage), idem pour les CRA ou les centres des troubles des apprentissages, du coup les généralistes doivent pallier à tous les manques, prescrire tous les bilans et bien souvent c'est eux ou les CMP qui déclarent.
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