JeanLatreck Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 J'avoue que le fait d'avoir "réellement" 24h d'enseignement (et non pas 22h quand on enlève les récrés) ça permet de moins courir après le temps. Je ne comprends pas ce que tu veux dire, car tu as aussi une demi-heure de récré par jour, ce qui doit revenir au même que les écoles à 4 jours... Et le nouveau projet, c'est encore moins d'heures : 23 h moins les récrés...
amariss Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 Effectivement, tu as raison, ça ne me fait "que" 30 min en plus, mea culpa. Par contre, c'est bizarre cette sensation de moins courir quand même ?! Après, il faut quand même être honnête, on savait à quoi on s'engageait niveau horaires et salaire. Certes, on fait plus de 35h/semaine, mais on a tout de même 16 semaines de vacances par an. (même si on travaille toujours un peu pendant les vacances). Après, ne vous méprenez pas, ce me gonfle aussi qu'on nous méprise, qu'on nous traite de feignant. Je pense que le métier a besoin d'être revaloriser, aussi bien financièrement qu'au point de vue de l'image qu'on a de nous. Mais pour cela, il va falloir que chaque partie fasse un pas vers l'autre.
chris83 Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 ah ben je pense quand même que là, on a fait plus d'efforts qu'on pouvait en faire... à chaque gouvernement ses réformes à la 'mords-moi-le -noeud' qui servent à rien, sous prétexte qu'on veut respecter les rythme de l'enfant...et ben il a bon dos l'enfant, et le nôtre, il est courbé tellement qu'on avale, on avale, on avale, et un jour, faudra bien que çà sorte d'une manière ou d'une autre...
Pablo Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 Effectivement, tu as raison, ça ne me fait "que" 30 min en plus, mea culpa. Par contre, c'est bizarre cette sensation de moins courir quand même ?! Après, il faut quand même être honnête, on savait à quoi on s'engageait niveau horaires et salaire. Certes, on fait plus de 35h/semaine, mais on a tout de même 16 semaines de vacances par an. (même si on travaille toujours un peu pendant les vacances). Après, ne vous méprenez pas, ce me gonfle aussi qu'on nous méprise, qu'on nous traite de feignant. Je pense que le métier a besoin d'être revaloriser, aussi bien financièrement qu'au point de vue de l'image qu'on a de nous. Mais pour cela, il va falloir que chaque partie fasse un pas vers l'autre. Euh pourquoi devrions nous faire un pas vers le ministère? on nous rajoute tellement de charges depuis quelques années sans aucune contre partie qu'on ne va pas en plus faire des concessions supplémentaires si?
amariss Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 J'essaie, naïvement sans doute, de voir les choses du point de vue de l'enfant, pas du ministère. Je pense qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain ! Tout n'est pas bon dans cette réforme annoncée, mais tout n'est pas mauvais non plus. J'entends, et j'ai entendu, beaucoup de prof se plaindre de beaucoup de chose, en ayant l'impression, que souvent, les profs oublient qu'ils appartiennent pour la plupart, à une profession pas si malheureuse (je sens que je vais me faire tirer dessus à boulets rouges, mais c'est pas grave, j'assume.) Attention, je distingue les profs qui bossent en banlieue, en milieu difficile, sur des postes hard (j'ai fait 1 an d'ITEP, et c'est juste l'enfer, plus un boulot d'éduc que de PE d'ailleurs). Mais malgré tout, je m'estime relativement privilégiée. Alors oui, il y a des choses à revoir (les programmes notamment, beaucoup trop lourds), mais je pense qu'il ne faut pas se plaindre de tout, ou alors, il faut changer de boulot si on n'y trouve plus aucun côté agréable, ou si le négatif dépasse le positif.
JBB Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 Plus que d'alléger les journées il faudrait avant tout alléger les programmes Parce que franchement, on peut bien ajouter le mercredi et le samedi matin, voire même le dimanche, si au cumul on a toujours 24h (ou pire, 23...) pour faire le même programme, on n'y arrivera pas !!! Un extrait d'un article du Café pédagogique qui va dans le même sens : "L'avenir de la refondation se joue ailleurs. Le principal mal dont souffre notre système éducatif c'est les sorties sans qualification, la fabrication à 130 ou 140 000 exemplaires chaque année de jeunes qui entrent dans la vie active sans le bagage minimum qui peut leur permettre d'accéder à l'emploi. Le vrai défi de la refondation c'est l'éducation prioritaire." Et comme tous ces "clients" ne sont pas forcément en zone prioritaire et qu'il y en a toujours eu même à la campagne, on n'est pas rendu... JBB
JeanLatreck Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 mais je pense qu'il ne faut pas se plaindre de tout, ou alors, il faut changer de boulot si on n'y trouve plus aucun côté agréable, ou si le négatif dépasse le positif. Entre "ne pas se plaindre de tout" et "avaler toutes les couleuvres" il existe une marge que tu ne sembles pas percevoir... Par ailleurs, soit assurée que lorsque "le négatif dépasse le positif", le choix est vite fait et que le changement de boulot est rapidement décidé. Tout cela n'engage toutefois pas à accepter l'inacceptable, ce qui est tout à l'honneur des enseignants.
Pablo Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 J'essaie, naïvement sans doute, de voir les choses du point de vue de l'enfant, pas du ministère. Je pense qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain ! Tout n'est pas bon dans cette réforme annoncée, mais tout n'est pas mauvais non plus. J'entends, et j'ai entendu, beaucoup de prof se plaindre de beaucoup de chose, en ayant l'impression, que souvent, les profs oublient qu'ils appartiennent pour la plupart, à une profession pas si malheureuse (je sens que je vais me faire tirer dessus à boulets rouges, mais c'est pas grave, j'assume.) Attention, je distingue les profs qui bossent en banlieue, en milieu difficile, sur des postes hard (j'ai fait 1 an d'ITEP, et c'est juste l'enfer, plus un boulot d'éduc que de PE d'ailleurs). Mais malgré tout, je m'estime relativement privilégiée. Alors oui, il y a des choses à revoir (les programmes notamment, beaucoup trop lourds), mais je pense qu'il ne faut pas se plaindre de tout, ou alors, il faut changer de boulot si on n'y trouve plus aucun côté agréable, ou si le négatif dépasse le positif. Pourquoi quand on ne veut que défendre nos conditions de travail nous ressasse t on sans cesse de changer de travail? J'aime mon travail je l'adore même et c'est bien pour ça que j'ai autant envie de le défendre... Et puis tu sais quoi j'espère sincèrement que tous les enseignants qui ne veulent pas tout gober sous pr&texte que "ailleurs c'est pire" ne vont pas changer de travail parce que si on laisse les clés de l'école uniquement à des gens qui se satisfont du minimum, acceptent tout car ils sont payés à la fin du mois et n'aspirent pas à un "mieux" les élèves de demain sont mal partis
amariss Posté(e) 29 octobre 2012 Posté(e) 29 octobre 2012 Je suis d'accord avec vous. Mais ce que j'essaie de vous dire, de faire comprendre, c'est qu'on n'est peut être pas obligé de considérer comme tout étant négatif. Je persiste et signe, dans mon école, le fait d'être à 4 jours 1/2 fonctionne bien. Je suis pour un passage à 4 jours 1/2, je suis contre cette idée de faire les devoirs à l'école, je suis archi pour un allégement des programmes, et surtout une concentration sur les fondamentaux. Notre système scolaire a grand besoin d'être réformé, et c'est en débattant qu'on arrivera peut être à faire un peu avancer les choses ! En tout cas je suis contente de voir que le débat est possible sans animosité, car c'est souvent difficile sur internet !
fraternité Posté(e) 30 octobre 2012 Posté(e) 30 octobre 2012 Si le gouvernement nous proposait de passer de 30 élèves / classe à 20 élèves/ classe personne ne se plaindrait, ça ne créérai aucune polémique parmi les enseignants et ça serait vraiment du vrai changement ça et une vraie réforme et refondation; mais bon je ne suis pas présidente de la République moi.
candiss Posté(e) 30 octobre 2012 Posté(e) 30 octobre 2012 Pour avoir fait d'autres métiers avant celui de prof, dans le privé (commerce) puis l'hôpital public, je peux affirmer que les enseignants sont largement exploités.Personne n'accepterait ces conditions de travail pourtant j'ai l'impression que la pluplart des enseignants se résigne à leur sort en se laissant convaincre par l'opinion public qu 'il est un fainéant, privilégié. Nous travaillons énormément et nos détracteurs n'acceptent de l'entendre. Même les syndicats semblent avoir baisser les bras.En ce qui concerne ce fameux mercredi matin, je suis totalement contre, l'école n'est pas tout dans la vie d'un enfant il a besoin de coupure.Et s'il est fatigué le jeudi, c'est aux parents de se responsabiliser.Avec la quantité de travail que nous faisons, il faudrait plus d'un enseignant par classe pour être efficace, plus d'intervenants.Quant à rentrer à la maison sans devoir,ça ne règlera pas le problème des inégalités car les parents qui en ont les moyens continueront de faire travailler les enfants à la maison. Alors si le ministre veut étendre les horaires de l'école pour s'adapter aux horaires des parents, il doit y mettre les moyens c'est à dire du personnel supplémentaire comme le fait toute entreprise qui veut changer élargir ses heures d'ouverture.Et puis tout le monde a bien compris qu'une refondation passe d'abord par un allègement des programmes.
abcdefghij Posté(e) 30 octobre 2012 Posté(e) 30 octobre 2012 + 1. Si déjà le temps passé à l'école par l'enfant était amélioré, ce serait beaucoup... (= Ce n'est pas en rajoutant une couche de portnawak qu'on va "dans le sens des élèves".)
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