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Ecole le mercredi matin  

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Posté(e)

Certes, on fait plus de 35h/semaine, mais on a tout de même 16 semaines de vacances par an. (même si on travaille toujours un peu pendant les vacances).

Petite remarque par rapport à nos 16 semaines de vacances...

Malgré mes bientôt 20 ans de métier, je continue de travailler 40,45,50h par semaine pour ma classe (voire bien davantage quand j'étais directeur...). Outre les 24h face aux élèves, l'aide perso, les réunions diverses et variées, je passe beaucoup de temps à corriger et à préparer du boulot et je pense que nous sommes nombreux dans ce cas. Dès lors, un simple calcul mathématiques m'annonce un volume annuel de 36 semaines x 45h, c'est à dire 1620h de travail sur l'année. Dans le même temps, sauf erreur de ma part, un salarié travaillera théoriquement 35h par semaine pendant 47 semaines, soit 1645h de travail sur l'année. L'écart est franchement mince et comme il m'arrive bien souvent de préparer/corriger du boulot pendant les vacances, je pense sincèrement que je travaille plus qu'un salarié lambda.

C'est d'ailleurs l'une des raisons qui me poussera sans doute bientôt à tenter une reconversion professionnelle...

Posté(e)

Je suis d'accord avec vous. Mais ce que j'essaie de vous dire, de faire comprendre, c'est qu'on n'est peut être pas obligé de considérer comme tout étant négatif. Je persiste et signe, dans mon école, le fait d'être à 4 jours 1/2 fonctionne bien.

Je suis pour un passage à 4 jours 1/2, je suis contre cette idée de faire les devoirs à l'école, je suis archi pour un allégement des programmes, et surtout une concentration sur les fondamentaux. Notre système scolaire a grand besoin d'être réformé, et c'est en débattant qu'on arrivera peut être à faire un peu avancer les choses !

En tout cas je suis contente de voir que le débat est possible sans animosité, car c'est souvent difficile sur internet ! :D

le problème, c'est qu'on débat entre nous et c'est le gouvernement qui aurait du nous demander débattre avant de nous imposer leurs inepties.

ET oui, on débat, mais entre nous, alors je sais pas trop si çà va faire avancer les choses, vu que notre cher ministre a déjà tout planifié...

Posté(e)

Certes, on fait plus de 35h/semaine, mais on a tout de même 16 semaines de vacances par an. (même si on travaille toujours un peu pendant les vacances).

Petite remarque par rapport à nos 16 semaines de vacances...

Malgré mes bientôt 20 ans de métier, je continue de travailler 40,45,50h par semaine pour ma classe (voire bien davantage quand j'étais directeur...). Outre les 24h face aux élèves, l'aide perso, les réunions diverses et variées, je passe beaucoup de temps à corriger et à préparer du boulot et je pense que nous sommes nombreux dans ce cas. Dès lors, un simple calcul mathématiques m'annonce un volume annuel de 36 semaines x 45h, c'est à dire 1620h de travail sur l'année. Dans le même temps, sauf erreur de ma part, un salarié travaillera théoriquement 35h par semaine pendant 47 semaines, soit 1645h de travail sur l'année. L'écart est franchement mince et comme il m'arrive bien souvent de préparer/corriger du boulot pendant les vacances, je pense sincèrement que je travaille plus qu'un salarié lambda.

C'est d'ailleurs l'une des raisons qui me poussera sans doute bientôt à tenter une reconversion professionnelle...

Tout à fait d'accord! Je travaille à 75% et passe déjà 3X10h à l'école par semaine car j'arrive tôt le matin et je repars après l'aide perso. Donc si je travaillais à temps complet, j'en serais déjà à 40h par semaine, sans compter le travail à la maison!

Donc il est clair que si on répartit toutes nos heures de travail sur l'année, nous ne sommes pas bien loin de tout travailleur lambda. Et encore, on ne compare pas la peinébilité du travail car passer 6h devant une classe, par rapport à 6h devant un écran d'ordinateur confortablement installés...Enfin bref, ...

Posté(e)

Je ne pense pas qu'on puisse parler de pénibilité du travail dans notre milieu (hors collègue travaillant sur des postes spécifiques type ASH ou dans des zones difficiles). La majorité des gens ne bossent pas les fesses devant un ordinateur. Je viens d'une famille d'agriculteurs, d'ouvriers. Ma maman est aide soignante et travaille un mois de jour, un mois de nuit, les week end, les jours fériés... ça c'est un travail pénible à mes yeux. Je ne considère pas mon travail comme pénible, fatiguant, oui, mais pénible, non.

J'ai l'impression qu'au fond de ce débat, ce n'est même pas l'intérêt des enfants qui prime, c'est le confort des enseignants, qui ne veulent pas faire des km en plus, qui ne veulent pas avoir une matinée de nounou en plus... etc. Attention, je n'attaque personne, je précise encore, je ne veux que donner un autre point de vue ! :D

Posté(e)

Notre métier n'est peut être pas pénible mais je n'en connais pas d'autre qui ont à disposition de leurs membres des maisons de repos et pire un très grand hôpital psychiatrique réservé à ses membres !

Enfin , ce sont les conditions de travail de tout le monde que l'on doit améliorer et non "tirer" vers le bas les conditions de tous sous prétexte que d'autres sont moins bien lotis !

Posté(e)

Notre métier n'est pas considéré comme un travail pénible physiquement (quoique en maternelle être dans le bruit, piétiner toute la journée), mais pénible nerveusement (nous sommes sollicités toute la journée, faisons le gendarme, ..). D'ailleurs beaucoup de parents nous disent qu'ils ne pourraient pas faire ce métier. Pourquoi diraient-ils cela si c'était si cool.

Posté(e)

Bien sûr que si, c'est pénible, nerveusement. Et cela demande une disponibilté et une vigilance de tous les instants, à la fois physique et intellectuelle. Sans parler de la voix. Je ne pense pas qu'elle tienne le coup 40 ans, perso, avec de plus en plus d'élèves, et de plus en plus d'heures.

Mes amitiés à ta maman, mais bon, tu ne peux pas comparer.

D'un autre côté, si l'on voulait porter à 45 heures le travail des aides-soignantes, dans l'intérêt des soignés, et sans compensation salariale, je serais la première à trouver ça anormal... même si j'aimerais bien que ce soit la même personne qui s'occupe de moi jour et nuit quand je suis hospitalisée...

(Amariss, tu enseignes depuis longtemps ?)

Et puis, excuse-moi, mais les professions dont tu parles ramènent rarement du taf à la maison.

Pourquoi opposer ainsi l'intérêt des élèves et celui des enseignants ?

Ne trouves-tu pas qu'une classe préparée, un maître dispos qui ne vient pas à reculons ou fixe la pendule des yeux dès 15 heures, des corrections soignées... sont dans l'intérêt de l'enseignement ? Donc de l'élève ?

Notre responsabilité quant à "l'intérêt des enfants", en ce qui nous concerne, commence et s'arrête là. A ce que nous serons capable de leur enseigner dans des conditions qui ne font que se dégrader.

Posté(e)

Oui amariss le confort des enseignants prime aussi ...oui nous avons une profession qui peut se reveler pénible...et pas besoin d'être en itep, ash ou que sais-je encore ! oui nous avons le droit de nous plaindre et de mettre en avant l'essence, les kilometres, les frais de nounou ... merci de n'attaquer personne d'ailleurs et de donner ton point de vue qui vaut bien celui d'un autre.

Je suis un peu narquoise parce que - je ne sais pas trop d'où ca provient - mais quand on est enseignant...on ne peut pas se plaindre, ca ne se fait pas...J'en ai un peu ras le pompom ( ca ne te vise pas, hein ! ) de devoir baisser l'échine sous pretexte que je suis maicresse et trop privilégiée d'avoir la sécurité de l'emploi, un salaire qui tombe tous les mois "tout cuit dans le bec même qui si j'en "glande pas une" bah ! il tombera !!! nanananana !!! ras le pompom que notre bienveillance soit remise en cause par " on" qui est un c** , par les parents, l'institution, nos entourages divers et variés....ras le pompom qu 'on nous tourne à tous les vents du ministere jusqu'aux marottes de nos ien respectifs.... J'en ai ras le pompom de ce carcan qui nous pompe et qui en plus de nous pomper va cette fois nous vider, vider encore un peu plus notre école... Enfin ! qui peut rester sans se plaindre face à ce qui se profile ?!

Je suis archi pour changer l'école mais pas comme ca...la journée sera aussi lourde qu'avant avec leur mesurette( elle sera même plus pénible si le temps méridien est augmenté ) les activités sportives et culturelles me font doucement rire en 30 minutes , quant aux devoirs à l'école en 30 minutes ca me laisse pantoise...Et que dire des moyens humains qui vont être mis en place : ma mairie se fait des noeuds à la tête !

Bref ! Je suis pour le transformation de l'Ecole mais je ne suis pas prête , cette fois ( car on a laissé passer, hein ! l ape par exemple...) , à laisser tout faire parce que j'aime mon métier et que je l'exerce correctement , parce que je me sens une responsabilité envers les enfants qu'on me confie, parce que je ne compte pas mes heures, ni le temps de cerveaux qu'occupe ma profession, parce que ce travail a beaucoup entamé ma vie perso et là je dis stop... C'est pour cela que- oui - le confort des enseignants transparait au travers des propos de chacun... Mais chacun lit entre les lignes : c'est l"expression d'un malaise et pas de la nombrilite !

Posté(e)

Bien sûr que si, c'est pénible, nerveusement. Et cela demande une disponibilté et une vigilance de tous les instants, à la fois physique et intellectuelle. Sans parler de la voix. Je ne pense pas qu'elle tienne le coup 40 ans, perso, avec de plus en plus d'élèves, et de plus en plus d'heures.

Mes amitiés à ta maman, mais bon, tu ne peux pas comparer.

D'un autre côté, si l'on voulait porter à 45 heures le travail des aides-soignantes, dans l'intérêt des soignés, et sans compensation salariale, je serais la première à trouver ça anormal... même si j'aimerais bien que ce soit la même personne qui s'occupe de moi jour et nuit quand je suis hospitalisée...

(Amariss, tu enseignes depuis longtemps ?)

Et puis, excuse-moi, mais les professions dont tu parles ramènent rarement du taf à la maison.

Pourquoi opposer ainsi l'intérêt des élèves et celui des enseignants ?

Ne trouves-tu pas qu'une classe préparée, un maître dispos qui ne vient pas à reculons ou fixe la pendule des yeux dès 15 heures, des corrections soignées... sont dans l'intérêt de l'enseignement ? Donc de l'élève ?

Notre responsabilité quant à "l'intérêt des enfants", en ce qui nous concerne, commence et s'arrête là. A ce que nous serons capable de leur enseigner dans des conditions qui ne font que se dégrader.

Tout pareil !

Posté(e)

Si on se lance dans les comparaisons:

Mon père avait un travail pénible physiquement= porter des pneus, charger et décharger des camions de livraisons, travail en extérieur ou dans des entrepôts non isolé, petit salaire+ fatigué le soir mais capable de s'occuper calmement de nous+ pas trop présent aux vacances, petite retraite, prothèses aux épaules, est resté assez "smart" dans les discussions.

Ma mère était prof en ZEP= travail en intérieur, toujours à temps plein pour compenser le smic de mon père+ fatiguée le soir mais plutôt nerveusement donc engueulade au moindre truc+ vacances avec nous sans son stress de l'année, grosse retraite, vision et épaule droite usées, idem pour le canal carpien, assez fatigable lors de longues discussions, ne supporte plus le bruit de fond.

Si on doit vraiment comparer c'est ma mère la plus usée...et pourtant c'était une "saleté de fonctionnaire toujours en vacances qui ne travaillait que 18h à21h par semaine devant élèves..."

A titre personnel: J'ai travaillé en usine pendant mes études, j'ai détesté, j'avais mal au dos et aux épaules mais quand je rentrais le soir j'étais zen et pouvais sortir avec des copines sans problème et rentrer tard sans que mon travail du lendemain sois pire, maintenant je suis PE en maternelle et j'adore mais quand je rentre le soir je suis vidée nerveusement, je ne sors pas avec mes copines car j'ai du travail et j'ai peur de me coucher trop tard et de ne pas assurer le lendemain matin face à mes loulous. La pénibilité n'est pas comparable car ce n'est pas la même, mais ce n'est pas une raison pour nier la pénibilité du travail de prof!

  • J'adhère 1
Posté(e)

Notre métier n'est peut être pas pénible mais je n'en connais pas d'autre qui ont à disposition de leurs membres des maisons de repos et pire un très grand hôpital psychiatrique réservé à ses membres !

Heu, sans vouloir polémiquer, on (les adhérents MGEN) se les paie... :getlost:

JBB

Posté(e)

bien sûr que si çà compte, le confort des enseignants, comment tu veux bien enseigner si tu es mal dans ta peau???

et çà compte parce qu'il ne faut pas l'oublier, ce n'est QU'UN travail, et pourtant je suis une passionnée, je ne compte pas les heures à la maison, à chercher toujours quelque chose qui les intéressera plus, qui les guidera mieux, qui sera mieux pour eux, bref...

çà me rappelle un vieux post, peut-être pas si vieux d'ailleurs: PE, une passion, PAs une dévotion! :closedeyes:

pourquoi est-ce qu'on ne devrait rien dire parce qu'on nous rajoute des km, des frais de garde, dans n'importe quel autre métier, çà ferait suer, pourquoi on devrait se taire, parce qu'on est prof???On a choisi le métier ok, mais on n'a pas choisi d'être des 'dindons' parce que là, c'est vraiment ce qu'on est, faut arrêter de se voiler la face.

Maintenant que je suis maman, mon métier, ben je le passe au second plan, et pourtant, je le dis, c'est une passion.Mais franchement, prendre ud temps sur mon temps de famille, avec horaires presque pas changés par jour et une demi-journée en plus, ben oui, çà me fait suer...

et je revendique haut et fort mon confort, parce que çà se répercute sur ma vie, et celle de mon enfant et de mon mari (qui est aussi PE :noelohmy::angel_not: ) et sur mes élèves...j'ai juste hâte de voir leur tête le vendredi...

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