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Posté(e)

Bonjour,

Un papa m'a affirmé hier avoir porté plainte contre moi à l'IA et à la gendarmerie (il y a qqs mois quand j'étais en arret pour ma grossesse...). Je n'ai à ce jour eu aucune nouvelle de qui que ce soit , ni gendarmerie , ni IEN... Comment savoir si c'est vrai ou pas ? Ce charmant papa m'a d'ailleurs menacé de retourner à la gendarmerie ...

De plus, est-il possible de consulter les courriers que les parents envoient à l'IEN ?

Pour info, je suis CERTAINE de ne rien avoir à me reprocher ...

Merci d'avance !

Posté(e)

Salut,

T'a-t-il dit pourquoi il aurait porté plainte ?

Déjà, quelques trucs :

- on ne porte pas plainte auprès de l'IA ; au mieux, on envoie un courrier de mécontentement au DASEN,

- contacte peut-être syndicats, voire IEN (ton supérieur direct).

Posté(e)

Bonjour,

Je ne sais pas s'il l'a fait mais au moins il t'a prévenu.

Pour ma part, je viens d'être inspectée suite à une lettre d'une famille adressée à l'IA (la famille ne m'avait rien dit).

Cette inspection est donc la conséquence de cette lettre ( mais j'étais inspectable 4 ans jour pour jour).

J'attends de revoir mon inspectrice pour demander à voir mon dossier car une collègue m'a dit que j'en avais le droit (mais je demanderai aussi aux syndicats avant).

Je vais donc suivre ce post pour avoir les réponses à tes/mes questions.

Posté(e)

Merci de ta réponse !

En fait, il a porté plainte parce que j'ai dû faire 2 années de suite un signalement pour sa fille ...

Mon directeur a appelé l'IEN qui n'avait pas l'air au courant de sa plainte à l'IA... et a affirmé que je n'avais pas à m'en faire car je n'avais fait que mon devoir . Mais , c'est sans doute mal placé, mais j'en ai marre de voir ces parents qui se croient tou permis ! Ce charmant papa est convaincu que j'ai eu des conséquences suite à ses plaintes car j'ai été en arret dès le début de ma grossesse en mars et que la gendarmerie m'avait entendue pour le signalement au meme moment ... je n'ai repris le travail que 11 mois plus tard car grossesse à risques...Hier il est venu menacer la collègue de GS qui a la petite de faire" comme il a fait avec moi pour voir ce que ça va lui faire!" C'est comme ça que j''ai appris ce qu'il avait fait ...Il a confirmé au directeur qu'il avait porté plainte...

Posté(e)

Je ne suis pas juriste mais je pense que la plainte a dû être classée sans suite, on ne peut pas porter plainte n'importe comment pour n'importe quoi. Le procureur a peut-être vu que c'était une tentative de retour de bâton de sa part.

Posté(e)

Oui, je pense que la plainte a été classée sans suite parce que j'espère quand même que des parents ne peuvent pas porter plainte suite à un (et même deux) signalements.

Je pense que les parents sont de plus en plus chiants, et je trouve que la hiérarchie devrait nous soutenir plus.

Posté(e)

Bon, alors....

1) s'il a déposé plainte auprès de la police, il peut y avoir effectivement un petit décalage, le temps que ce soit ton dossier qui soit au menu du jour.... (J'ai déjà déposé plainte contre un élève,...et il s'est écoulé pratiquement un mois jusqu'à ce que la police le convoque finalement avec ses parents...). Ou alors, ils ont classé sans suite.

2)...si il s'était plaint auprès de l'IA....ton IEN aurait , je pense, rapidement téléphoné pour te convoquer et te demander ta version....c'est du moins ce qui se passe par chez nous. C'est ce qui m'est arrivé aussi.

Et au final, l'IEN a reçu ces mamans pour les "recadrer".

Pour ma part, j'ai clairement dit à ces deux mamans que la prochaine fois, je porterais plainte, moi, pour diffamation et menaces (On va porter plainte, vous rigolerez moins!) , et que je ne les recevrais plus sans témoin (un collègue).

Allez, courage et ne te laisse pas gâcher ton weekend !

Posté(e)

MERCI à tous pour vos réponses !

Posté(e)

Il y a eu une plainte déposée une fois contre un collegue, il a été convoqué quelques jours après pour etre entendu (sa version). quelques mois plus tard tous les collegues ont été entendus puis classée sans suite. Aidé de l'autonome, le collegue a lui porté plainte pour diffamtion contre cette "femme" et a obtenu quelque chose comme 1 000 euros de dédommagement re versé à la coop (je crois pupille de l'état un truc comme ça, pas coop de de l'école).

Dans ton cas, ça a du etre jugé immédiatement par un juge qui a classé sans suite illico.

Maintennat, le père se croit tout permis. Va falloir agir contre ce morveux de père (en plus signalement sur sa fille...) donc IEN, autonome pour chaqu eintervention . Je me demande meme si ya pas harelement de sa part sur l'équipe enseignante...

En tout cas bon courage !!!

Posté(e)

une maman a porté une main courante puis une plainte contre mon école car nous ne faisons soit disant "rien"

quand il se passe des histoires contre son fils, nous avons été convoqué au commissiarat pour donner notre

version des faits, et ensuite cela a été classé sans suite ...

mais bon ça a donné des idées aux autres parents, et une maman est aussi aller porter plainte car encore une fois on ne faisait

(son garçon n'a jamais d'hsitoire, il s'est fait embêter une fois un matin, et n'est même pas venu nous le dire ....) la maman a appelé le

temps de midi pour dire qu'il ne revenait pas l'après-midi et qu'elle allait porter plainte !!!!! cette fois, on n'a pas eu de nouvelle ... (je pense qu'elle

a parlé mais pas agit)

enfin très sympa les relations avec certains parents pfffff et après je me demande pourquoi les enfants se croient tout permis et que

je n'ai aucune impacte sur eux

oups "déposé" une main courante puis porté une plainte

Posté(e)

La police doit bien rigoler lorsqu'ils entendent certains parents.

Je pense sincèrement qu'avec ce genre de parents, il faut systématiquement répliquer par une plainte pour diffamation. Ca en calmerait plus d'un.

Un jour, il faudra que les enseignants reprennent la place qu'ils avaient 20 ans en arrière. Etant remplaçant, j'entends parler tous les jours des comportements venant de parents ou même des élèves de plus en plus aggressifs. Cette année, sur Paris, j'ai rencontré 5 enseignants qui se sont faits frapper par leurs élèves dont une avec le nez cassé. La hierarchie ne réagit pratiquement jamais car au meilleur des cas, le gamin change juste d'école et fin de l'histoire. A eux de se payer le psy. Imaginez si c'est l'enseignant qui frappe l'enfant...

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