AmandinePE Posté(e) 22 juin 2012 Posté(e) 22 juin 2012 Bon courage! Pour ma part j'ai eu aussi un cas lourd cette année. Très violent. Je vais pas aller dans les détails mais en gros c'était le même genre. Il était suivi au CMP en plus et nous avons eu 2 REE pour cet enfant. Il y a eu un aménagement de son emploi du temps mais qui n'a eu aucun effet. Famille monoparentale car papa en prison et suivie par éducateur. La situation n'a pas bougé jusqu'à temps que je pète un plomb et que je m'arrête. Mon arrêt de 2 mois a permis de dénoncer une situation grave et ça a enfin fait bouger les choses. L'enfant a été déscolarisé car il avait besoin de soin psychiatriques. Il a été hospitalisé et y est encore aujourd'hui... Vu l'époque de l'année tu peux demander et insister sur l'urgence de la situation pour au moins mettre en place une REE d'urgence pour que cela soit signaler par écrit, afin qu'il y ait des traces pour le collègue de l'année prochaine qui le "subira". Je ne me fais pas d'illusion vu la lenteur de la machine EN donc je pense qu'ils ne feront rien avant l'année prochaine maintenant en matière d'aménagement de son emploi du temps. Après si un aménagement n'est pas efficace il faut vraiment batailler et faire intervenir la psy scolaire pour qu'elle oriente les parents et l'enfant vers une consultation en CMP dans un premier temps. La suite dira s'il faut que l'enfant ait un suivi plus spécifique ou pas, s'il faut le déscolariser ou pas. Bref, c'est une vraie galère mais il faut vraiment entamer une démarche administrative (REE) dès maintenant pour que les choses bougent pour cet enfant même si il ne sera plus dans ta classe l'année prochaine. Voilà, j'espère que mon témoignage t'aura apporté quelques billes. Courage!
Nat84 Posté(e) 22 juin 2012 Posté(e) 22 juin 2012 Esterella : +1 Malheureusement, le système peut agir plus facilement quand on a épuisé les voies intermédiaires : ee; ppre;... Nous avons "réussi" à éloigner un enfant hyper violent qui mettait en danger les autres enfants de l'école et qui devenait de moins en moins maîtrisable par des adultes avec toute cette artillerie + une liste des débordements alimentée chaque jour pendant plus d'1 mois. Cette liste a été d'ailleurs présentée aux parents comme électrochoc le jour de l'EE et joint au compte-rendu. Les instances n'ont pas pu prétendre ne pas être au courant de la situation. Maintenant, je vais ajouter quelques choses de terriblement politiquement incorrecte mais je pense que parfois il faut oser le dire : nous sommes en classe pour soutenir les enfants en difficulté dans nos classes mais aussi pour faire avancer les 25 (voir plus) autres qui sont également en souffrance dans ce type de situation. En plus, cet enfant n'est sans doute pas heureux dans une structure standard, on ne l'aide pas en le maintenant dans ce cadre. Si vraiment la situation est invivable pour l'enseignante et les enfants et qu'aucune instance ne vous vient en aide, je pense que l'aide des représentants de parents d'élèves de la classe peut être utile. Ils peuvent agir de leur côté et demander des comptes pour obtenir des conditions de scolarité correctes pour leurs enfants. J'ai vécu cette situation et si la chose est menée par des parents corrects, les choses avancent souvent pus rapidement pour tous. Voici mon humble avis qui, j'espère, sera compris... Bon courage...
AmandinePE Posté(e) 25 juin 2012 Posté(e) 25 juin 2012 Esterella : +1 Malheureusement, le système peut agir plus facilement quand on a épuisé les voies intermédiaires : ee; ppre;... Nous avons "réussi" à éloigner un enfant hyper violent qui mettait en danger les autres enfants de l'école et qui devenait de moins en moins maîtrisable par des adultes avec toute cette artillerie + une liste des débordements alimentée chaque jour pendant plus d'1 mois. Cette liste a été d'ailleurs présentée aux parents comme électrochoc le jour de l'EE et joint au compte-rendu. Les instances n'ont pas pu prétendre ne pas être au courant de la situation. Maintenant, je vais ajouter quelques choses de terriblement politiquement incorrecte mais je pense que parfois il faut oser le dire : nous sommes en classe pour soutenir les enfants en difficulté dans nos classes mais aussi pour faire avancer les 25 (voir plus) autres qui sont également en souffrance dans ce type de situation. En plus, cet enfant n'est sans doute pas heureux dans une structure standard, on ne l'aide pas en le maintenant dans ce cadre. Si vraiment la situation est invivable pour l'enseignante et les enfants et qu'aucune instance ne vous vient en aide, je pense que l'aide des représentants de parents d'élèves de la classe peut être utile. Ils peuvent agir de leur côté et demander des comptes pour obtenir des conditions de scolarité correctes pour leurs enfants. J'ai vécu cette situation et si la chose est menée par des parents corrects, les choses avancent souvent pus rapidement pour tous. Voici mon humble avis qui, j'espère, sera compris... Bon courage... Complètement d'accord avec toi!
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