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Posté(e)

Ne vous disputez pas. :lol:

Je suis responsable d'un point de vue légal puisque dans les textes je devais fournir les infos. Je me sens responsable et je culpabilise pour lui MAIS je me dis que lui et la maman sont aussi responsables car il pouvait m'appeler bien avant et elle n'aurait pas du faire de la rétention d'infos pour le bien de leur enfant.

Je vais assumer auprès du papa en m'excusant et en lui expliquant que j'étais persuadée qu'il avait eu l'info vu qu'il signe le cahier de liaison. Et je rajouterai que l'an prochain je lui enverrai personnellement les infos. Je ne peux pas faire mieux que ça.

Posté(e)

Et le simple bon sens payan?

Alors pour répondre dans l'ordre ou le désordre :

- ce que fait le collège, je m'en moque (et même ce que fait l'école d'à côté) puisque la circulaire citée est valable pour tous.

- envoyer tous les mots, pourquoi pas... mais envoyer le mot qui dit que le lendemain il faudra une paire de basket... revenons au bon sens paysan...

- pour les informations non communiquées ou incomplètes voire fausses, elles n'engagent que celui qui a renseigné la feuille de renseignements donnée en début d'année (il suffit de le préciser sur cette dernière), nous ne sommes pas habilités à faire des recherches à ce niveau.

- le parent qui n'a pas la résidence habituelle de l'enfant est censé lire les mots : OK mais encore faut-il que ces derniers lui soient transmis, que les collègues pensent à les donner plus de deux semaines avant (et là, je rigole bien car ce n'est quasiment jamais le cas), que le DVH établit permette une organisation de ce dernier au moins un weekend sur deux, etc.

- les frais d'envoi des courrier revient à la mairie et n'ont pas à être supportés par les parents (séparés ou pas d'ailleurs); ils peuvent être facilement limités (voir le point 2... et franchement, trente mots dans l'année - ce qui fait presque un par semaine - ça fait beaucoup, quelle perte de temps et d'argent entre la rédaction , la duplication, etc.)

Maintenant, chacun fait comme il l'entend, mais vous ne pourrez plus affirmer que vous n'étiez pas au courant (vous le saviez, mais il était plus simple de faire comme si... :wink:).

J'ajoute qu'en tant que père divorcé, j'ai connu les rétiscences de mes collègues à me reconnaître comme un vrai papa (appelons un chat un chat).

Alors c'est aux enseignants de résoudre les problèmes de communication entre les parents?! si eux aussi faisaient preuve de bon sens, dans l'interêt de leur enfant, ils communiqueraient! Même si certaines situations sont délicates, l'intérêt de l'enfant doit rester une priorité selon moi! (Même si parfois c'est que d'un seul côté des parents qu'il y a rétention des infos)

Envoyer les mots importants, ça je le savais mais pour le reste, on ne sait pas forcément TOUT 15 jours avant (bouh, mauvaise maîtresse que je suis!!). Et quand on voit l'interêt que portent certains parents (divorcés ou non), ça ne donne pas envie d'envoyer tous les mots à tous les parents séparés ou alors il faudrait nous payer une secrétaire dans l'école! (Je me vois bien envoyer un mail pour chaque mot mis dans le cahier aussi...)

En plus, apparemment dans ce cas précis, le papa a vu le cahier de liaison dans lequel il y avait le mot, donc l'information a bien été donnée quand même!

Alors je maintiens mon opinion, maîtresse du 37, ne culpabilise pas!

Alors pour les parents divorcés qui "se renseignent" ou bien qui se font "connaître", il n'y a pas de souci , je fais le maximum pour qu'ils soient impliqués dans la scolarité de leur enfant, mais certains s'en fichent royalement aussi (appelons un chat un chat comme tu le dis si bien!)

Le bon sens paysan étant également de se faire connaître auprès de l'école et de donner ses coordonnées complètes.

Les parents savent qu'il y des papiers de rentrée à compléter et que les fêtes ont lieu en juin alors c'est trop facile de faire culpabiliser des instit'... Si les parents ne sont pas capables de s'entendre alors il ne faut pas compter sur l'autre pour faire le lien entre école et maison et prendre les devants soi-même auprès de l'école.

Moi, je me débrouille toujours pour informer TOUS les parents et je n'informe personnellement que les parents qui n'ont pas un accès régulier au cahier de liaison...

On connaît la loi mais il est plus simple de faire comme si... Les parents connaissent les habitudes de l'école mais il est plus simple de faire comme si...

Et bien on aura dit la même chose à quelques secondes près :)

Donc puisque tu ne connais par forcément tout 15 jours avant, tu peux ne pas informer le parent qui n'a pas la résidence habituelle de l'enfant (tu sais, d'habitude tu dis le droit de garde)?

Je crois que tu n'as pas compris ce que je disais et que tu fais un peu de confusion (sans doute la fatigue de fin d'année).

Quant au jugement péremptoire émis à l'encontre de parents souvent en difficultés (sociales ou/et psy), j'en retiendrai l'essentiel : quand tu seras dans la m***e, tu te débrouilles...

Dernier élément, tu ne dis pas tout à fait la même chose (et même loin de là) que sophely1...

:wink:

Relis les 2 messages et après tu me diras si je ne dis pas la même chose ;) Parce-que le "loin de là" il est de trop! Et je ne dis absolument pas qu'il faut laisser les parents en difficultés se débrouiller... D'ailleurs où ai-je employé l'expression "parent en difficulté"? C'est peut-être toi qui est fatigué de la fin d'année :)

Posté(e)

Ah la la, la gestion des parents séparés....

J'entends bien ce que tu dis, Dajta (et d'autres), et pourquoi tu le dis de manière aussi engagée.

Mais cela pose quand même la question de ou s'arrête notre mission et de notre professionnalité (j'ose le mot).

Alors oui, "bon sens paysan", mais avec des adultes responsables en face. On sait tous qu'une séparation peut être très difficile et que l'école peut servir de "ring", c'est à dire l'endroit où les parents en profitent pour régler leusr comptes, les vengeances etc., si on n'y prête pas attention.

Alors culpabiliser parce qu'un papa, qui habite le village, qui a accès au cahier de liaison, n'a pas eu l'info de la fête de l'école, peut être parce que la maman l'a caché, je dis non. Mettre le doigt dans le rouage des affaires familiales et privées, surtout lorsqu'elles sont supposées conflictuelles, je trouve ça bien glissant... Et là, je ne suis pas sûre que ce soit super pour l'enfant. Parfois (svt?), ceux ci aiment bien l'école soit bien un lieu neutre ou les conflits sont loin loin...

J'ai été la première a ne pas voir une situation dégénérer alors que j'avais voulu "aider" une maman qui n'a pas la résidence (dans l'idée que ça aiderait son garçon) : lui répondre patiemment et très régulièrement au tel (elle habite très loin), l'écouter me parler de la situation familiale (je pensais que ça ne durerait qu'un temps), être arrangeante avec elle parce que cela me semblait du bon sens paysan... résultat, elle a fini par se permettre de me demander de transmettre à son enfant des messages persos qui n'ont pas à voir avec l'école (du type, son match de foot) parce que le papa ne lui répond pas au tel, de blablater contre le papa, a essayer de me faire dire l'air de rien des choses contre lui, de limite me donner des ordres... bref, elle cherche à faire de moi et de l'école son "objet" dans son conflit avec le père, ne me parle plus du tout du scolaire quand elle m'a au téléphone (c'est bête qd même, je suis instit moi, pas psy ni AS ni éduc) etc... Malgré le fait que j'ai tjrs essayé d'écarter et/ou de refuser avec tact de type de demandes, celles ci revenaient et de manière de plus en plus insistante ("mais si, vous savez bien que son père a une mauvaise influence sur Y!" heu nan, je n'ai même pas émis le moindre début de commentaire là dessus) et j'ai été "obligée" d'être plus directe et sèche, et de mettre une distance (elle me demande de dire un truc perso à son enfant, je ne prends juste pas en compte, sans rien argumenter, je lui ai déjà dis prq je ne le faisais pas). Et je crois que cette maman tombe un peu des nues là (qqs mails insidieusement agressifs depuis 2 semaines).

Alors je serai maintenant plus vigilante. Photocopies d'évas, décisions passages/maintiens/orientation, élections de parents, infos importantes de la vie de l'école (dates des spectacles et autres fêtes où les parents peuvent participer) voilà ce que je transmettrai "en double". Et vigilance et recadrage rapide à toutes les discussions et demandes qui n'ont que trop peu à voir avec ma mission d'enseignement.

ça ne m'empêchera pas d'être arrangeante avec des parents séparés, mais lorsque je serai ^sûre et certaines que "les règles du jeu" sont bien comprises.

Et ça ne veut pas dire que je ne prends pas les parents qui n'ont pas la résidence pour des "pas tout à fait vrais parents".

Il me semble que si il y a un gros souci entre des parents séparés, ce n'est pas à l'école de chercher à compenser. Et d'une, on les leurre, et de deux, ça empêche de trouver de vraies solutions (y a pas des juges ou des éducateurs pour ça?) et de trois, pas sûr que ça mette tjrs l'enfant dans une situation très confortable.

Ce n'est que mon avis et effectivement, à part qqs amis, ni moi ni mes très proches ne connaissons des situations de séparations avec des enfants.

Posté(e)

OK pour les mots, c'est un peu le bon sens paysan que l'on appliquait, sans le savoir, comme M. Jourdain :lol: Quand on n'arrive pas à avoir les coordonnées du papa, on laisse tomber, sinon, on lui envoie les mots pour ce qui nous semble essentiel. (30 mots, c'est en comptant le début d'année :réglement intérieur, horaires de l'école, calendrier des vacances sco, autorisation photo, autorisation AP... On a bien 5 ou 6 mots d'un coup au début ;) )

Je profite du sujet pour poser une autre question concernant les parents divorcés/séparés : les textes disent, si je ne m'abuse, que lorsqu'il y a une décision à prendre, c'est le parent le plus rapide qui la prend. J'ai eu 2 cas d'élèves pour lesquels les mamans (les plus rapides, et qui avaient la résidence habituelle de l'enfant) ont choisi pour leurs enfants des repas avec viande à la cantine. Puis les papas nous ont contactés pour préciser que leurs enfants ne mangeaient pas de viande pour des raisons religieuses.

Vous faites quoi? Vous vous en tenez aux textes ? C'est le plus rapide que l'on écoute ? :idontno: On a écouté les mamans mais les pères peuvent-ils nous le reprocher ?

Posté(e)

À Paris, ce sont les directeurs qui gèrent la restauration scolaire (ça explique en partie pourquoi ils sont totalement déchargés), et bien souvent, ils demandent aux adjoints de noter qui mange quoi dans chaque classe. Donc on doit s'en mêler, même que ça m'agace prodigieusement. Je crois que je vais continuer à faire ma technique, mais du coup, je ne sais pas ce que peuvent faire/dire ces papas s'ils s'aperçoivent que leur avis n'est pas suivi.

Posté(e)

Merci ! On verra l'an prochain si le problème se pose de nouveau!

P.S. Oui, je suis à Paris, et si je pouvais en partir, je le ferai avec grande joie ;)

Posté(e)

Il y a quand même quelque chose que je trouve anormal : nous, école, nous sommes tenus d'informer au maximum les parents séparés qui n'ont pas la garde mais eux, paradoxalement, rien ne leur est exigé quant au suivi de leurs enfants quand ils les ont chez eux (signature des cahiers, hygiène de vie correcte, leçons apprises, ...).

On a parfois l'impression qu'ils usent de leur DROIT d'information davantage pour nous prendre à défaut et emm... l'autre parent que pour le bien de leur progéniture. C'est ça le problème !

Tout au long de ma carrière, j'ai toujours répondu aux demandes de "l'autre" parent, que ce soit en le rencontrant physiquement, en m'entretenant au téléphone ou en lui fournissant les documents scolaires demandés.

Mais j'avoue que jusqu'à ce que ce soit exigé, je ne m'occupais pas de "l'autre" parent non demandeur.

Posté(e)

Laisserais-tu supposer que je suis vieille ? :tongue:

Je parlais des parents séparés, non pour les stigmatiser, mais simplement parce que ça nous donne double boulot.

L'histoire de garde ou pas garde est du détail. Disons plutôt le parent chez qui l'enfant ne vit pas.

Posté(e)

ceci pour montrer que dans l'EN on a du mal à respecter des textes qui, quand on l'analyse, nous simplifie plus le travail qu'il ne nous le complique (je pense à l'article 372-2 du code civil)...

Et moi je pense à la réforme de l'orthographe :D

Posté(e)

La circulaire porte sur le "contrôle de la scolarité", le site éduscol précise :

Le droit à l'information

Le droit à l'information doit être assuré aux deux parents, qu'ils exercent ou non l'autorité parentale.

Les résultats scolaires, les documents relatifs aux absences de l'enfant (durée et motif), aux sanctions disciplinaires ou à l'orientation et plus généralement, aux décisions importantes à la scolarité sont transmis aux deux parents.

Je ne vois rien dans ces textes ce qui fait que la collègue qui a "oublié" de prévenir le papa, serait en tort.

L'annonce d'une fête ne semble pas rentrer, si j'ai bien lu dans les informations obligatoires à donner à l'autre parent.

Certes, je pense aussi que c'est préférable, et je donne en double les documents quand, et seulement si, l'un des parents en fait la demande mais je n'envoie que les informations importantes relevant de la scolarité.

Depuis quelques mois, j'ai un peu de mal à suivre le rythme de certaines familles, certains papas s'évaporent, remplacés par des tontons qui parfois sont les vrais papas, j'en passe et des meilleurs...

Bref comme cela a été dit, nous n'avons pas à entrer dans ces considérations.

L'idéal est d'avoir un blog ou un site de classe ou d'école où les infos sont disponibles... mais on me rétorquera que tout le monde n'a pas internet... cela dit, tous mes parents ne savent pas nécessairement lire le français non plus... (second degré, je précise avant de me choper une volée de bois vert)

Si on veut être puriste, on notera que la circulaire stipule : "En revanche, s'ils ne vivent pas ensemble et si le chef d'établissement a été averti de cette situation, il envoie systématiquement à chacun des deux parents les mêmes documents et convocations."

Il n'y a pas de chef d'établissement dans les écoles primaires (les directeurs n'ont pas ce statut)... de là à supposer que cet aspect de la circulaire ne nous concerne pas est un pas que je me garderais bien de franchir... :)

Posté(e)

Je parlais de détail, pour le propos, pas pour la valeur ou l'ancienneté du texte.

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