JeanLatreck Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Mais surtout, est-ce que les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne tant ? Moi, ce que je veux, c'est une augmentation de mon salaire ! C'est bien plus important aujourd'hui. Et sur ça, il devrait y avoir consensus. Les rythmes scolaires, il n'y en aura jamais car chacun a sa vision des choses. Non seulement notre traitement n'augmente pas, mais il baisse (taux retraite augmenté, journée carence...)... Mais de plus, nos revenus vont encore baisser avec le mercredi travaillé (déplacements, gardes d'enfant...). Donc, si on veut parler "argent", oui "les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne"! Et c'est bien sur ça qu'il devrait y avoir consensus au plan syndical! A vouloir défendre l'indéfendable...
leene Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 à ce propos est ce que quelqu'un aurait des chiffres exacts sur depuis combien de temps notre point d'indice est gelé, sur les dates des augmentations des prélèvements et de combien ? merci
Frédo45 Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Déjà pour connaître la vision des choses des enseignants, il faudrait demander leur avis tu crois pas?!? Et c'est pas ce que ton cher président fait , et le se unsa va exactement dans son sens en préservant son " chouchou" pour lequel il a appelé à voter. C'est ce qu'a fait le SNUipp en lançant une enquête sur la refondation de l'école et qui a ainsi recueilli l'avis de 22.000 enseignants.
Frédo45 Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 A Fredo45 (du Snuipp, je crois): je trouve ça fort de café qu'un syndicat (le tien) qui a été reçu par M.Peillon himself pendant la campagne de M.Hollande (et qui donc a élaboré une ébauche de programme et de "feuille de route") se prétende maintenant "opposé à certains aspects de la réforme". Comme quoi, parfois, je préfère le "wait and see" de FO. Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir rencontré Peillon durant la campagne oblige à la suivre ou même au contraire, à s'opposer à lui sur tous les sujets. Pour exemple, il y a même des ministres au sein de ce gouvernement qui ne sont pas d'accord entre eux.
matsanpat Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Leene : Le point d'indice, commun à tous les fonctionnaires de l'Etat, est en général revalorisé chaque année pour tenir compte de l'inflation. Mais après avoir été augmenté de 0,8 % chaque année entre 2007 et 2009, puis de 0,5 % en 2010, il a été gelé "en valeur" en 2011 et 2012. La politique de M. Ayrault rejoint donc sur ce point celle de François Fillon. Source le monde.fr
mayre Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Pour Leene: Un extrait: " "C'est un premier critère assez alarmant, mais en plus, quand on regarde l'évolution de ce salaire statutaire entre 1995 et 2009, la France avec la Suisse fait partie des deux pays qui ont eu une baisse constante de ce salaire des enseignants", a commenté lors d'une conférence de presse Eric Charbonnier, analyste des politiques éducatives de l'OCDE. De fait, l'évolution du salaire d'un enseignant du premier cycle du secondaire ayant 15 ans d'expérience est passée d'un indice 110 à un indice 95, selon les critères de l'OCDE. "Ces statistiques de l'OCDE ne font que refléter une triste réalité: les enseignants français sont moins bien payés que leurs homologues des pays développés et leur niveau de vie n'a cessé de se dégrader depuis dix ans, confie à L'Expansion.com Daniel Robin, secrétaire général du SNES-FSU, principal syndicat de l'Education nationale. C'est encore pire depuis deux ans: le gel du point d'indice dans la Fonction publique et la hausse de la CSG et des cotisations retraites [dans le cadre de la réforme des retraites de 2010, NDLR] se traduisent par une perte sèche de pouvoir d'achat pour les enseignants", ajoute-t-il." (sept 2011)
JeanLatreck Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 à ce propos est ce que quelqu'un aurait des chiffres exacts sur depuis combien de temps notre point d'indice est gelé, sur les dates des augmentations des prélèvements et de combien ? merci 1er fevrier 2012: cot. retraites de 8.12 à 8.39% / assiette CSG et CRDS de 97 à 98.25% 1er nov 2012: + 0.10% cot. retraites
mayre Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 A Fredo45 (du Snuipp, je crois): je trouve ça fort de café qu'un syndicat (le tien) qui a été reçu par M.Peillon himself pendant la campagne de M.Hollande (et qui donc a élaboré une ébauche de programme et de "feuille de route") se prétende maintenant "opposé à certains aspects de la réforme". Comme quoi, parfois, je préfère le "wait and see" de FO. Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir rencontré Peillon durant la campagne oblige à la suivre ou même au contraire, à s'opposer à lui sur tous les sujets. Pour exemple, il y a même des ministres au sein de ce gouvernement qui ne sont pas d'accord entre eux. Euh... Sachant qu'il a demandé l'avis des syndicats pour réussir sa réforme.... ???
Frédo45 Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Mais surtout, est-ce que les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne tant ? Moi, ce que je veux, c'est une augmentation de mon salaire ! C'est bien plus important aujourd'hui. Et sur ça, il devrait y avoir consensus. Les rythmes scolaires, il n'y en aura jamais car chacun a sa vision des choses. Non seulement notre traitement n'augmente pas, mais il baisse (taux retraite augmenté, journée carence...)... Mais de plus, nos revenus vont encore baisser avec le mercredi travaillé (déplacements, gardes d'enfant...). Donc, si on veut parler "argent", oui "les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne"! Et c'est bien sur ça qu'il devrait y avoir consensus au plan syndical! A vouloir défendre l'indéfendable... Donc, si je te suis : 1) Quand nous sommes passés à la semaine des 4 jours, le ministre aurait pu diminuer notre salaire, sous prétexte qu'on travaillerait moins. Non, c'est vrai, ils ont juste gelé le point d'indice... Ils devaient avoir raison de le faire puisqu'on travaillait moins... Ah non, c'est vrai, il y avait les stages et les évaluation pour compenser et travailler plus pour gagner plus. 2) Si le ministre renonce à sa réforme, vous n'aurez plus d'exigence sur les salaires... Intéressant. Pour nous, la question des salaires est indépendante de la réforme. Nous sommes mal payés par rapport à notre investissement et notre qualification. Le SNUipp se bat pour que les salaires augmentent et n'a pas attendu le projet de refondation. Il continuera de réclamer une revalorisation, quelle que soit l'issue des négociations concernant la refondation. Car le pouvoir d'achat, c'est bien la préoccupation première des professeurs des écoles.
Frédo45 Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 A Fredo45 (du Snuipp, je crois): je trouve ça fort de café qu'un syndicat (le tien) qui a été reçu par M.Peillon himself pendant la campagne de M.Hollande (et qui donc a élaboré une ébauche de programme et de "feuille de route") se prétende maintenant "opposé à certains aspects de la réforme". Comme quoi, parfois, je préfère le "wait and see" de FO. Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir rencontré Peillon durant la campagne oblige à la suivre ou même au contraire, à s'opposer à lui sur tous les sujets. Pour exemple, il y a même des ministres au sein de ce gouvernement qui ne sont pas d'accord entre eux. Euh... Sachant qu'il a demandé l'avis des syndicats pour réussir sa réforme.... ??? Il a consulté les partenaires sociaux (pas que le SNUipp d'ailleurs qui n'a pas participé au programme de François Hollande, quoique tu puisses insinuer), les associations de parents d'élèves et les élus locaux... Il a rendu ses arbitrages en tenant compte des propositions de chacun... Et il s'est avéré que certains projets étaient inacceptables en l'état.
JeanLatreck Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Mais surtout, est-ce que les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne tant ? Moi, ce que je veux, c'est une augmentation de mon salaire ! C'est bien plus important aujourd'hui. Et sur ça, il devrait y avoir consensus. Les rythmes scolaires, il n'y en aura jamais car chacun a sa vision des choses. Non seulement notre traitement n'augmente pas, mais il baisse (taux retraite augmenté, journée carence...)... Mais de plus, nos revenus vont encore baisser avec le mercredi travaillé (déplacements, gardes d'enfant...). Donc, si on veut parler "argent", oui "les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne"! Et c'est bien sur ça qu'il devrait y avoir consensus au plan syndical! A vouloir défendre l'indéfendable... Donc, si je te suis : 1) Quand nous sommes passés à la semaine des 4 jours, le ministre aurait pu diminuer notre salaire, sous prétexte qu'on travaillerait moins. Non, c'est vrai, ils ont juste gelé le point d'indice... Ils devaient avoir raison de le faire puisqu'on travaillait moins... Ah non, c'est vrai, il y avait les stages et les évaluation pour compenser et travailler plus pour gagner plus. 2) Si le ministre renonce à sa réforme, vous n'aurez plus d'exigence sur les salaires... Intéressant. Pour nous, la question des salaires est indépendante de la réforme. Nous sommes mal payés par rapport à notre investissement et notre qualification. Le SNUipp se bat pour que les salaires augmentent et n'a pas attendu le projet de refondation. Il continuera de réclamer une revalorisation, quelle que soit l'issue des négociations concernant la refondation. Car le pouvoir d'achat, c'est bien la préoccupation première des professeurs des écoles. Pour l'instant, en soutenant le projet de travail du mercredi, le snuipp se bat plutôt pour la baisse du pouvoir d'achat des professeurs des écoles...
Frédo45 Posté(e) 7 décembre 2012 Posté(e) 7 décembre 2012 Mais surtout, est-ce que les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne tant ? Moi, ce que je veux, c'est une augmentation de mon salaire ! C'est bien plus important aujourd'hui. Et sur ça, il devrait y avoir consensus. Les rythmes scolaires, il n'y en aura jamais car chacun a sa vision des choses. Non seulement notre traitement n'augmente pas, mais il baisse (taux retraite augmenté, journée carence...)... Mais de plus, nos revenus vont encore baisser avec le mercredi travaillé (déplacements, gardes d'enfant...). Donc, si on veut parler "argent", oui "les rythmes scolaires méritent qu'on s'y acharne"! Et c'est bien sur ça qu'il devrait y avoir consensus au plan syndical! A vouloir défendre l'indéfendable... Donc, si je te suis : 1) Quand nous sommes passés à la semaine des 4 jours, le ministre aurait pu diminuer notre salaire, sous prétexte qu'on travaillerait moins. Non, c'est vrai, ils ont juste gelé le point d'indice... Ils devaient avoir raison de le faire puisqu'on travaillait moins... Ah non, c'est vrai, il y avait les stages et les évaluation pour compenser et travailler plus pour gagner plus. 2) Si le ministre renonce à sa réforme, vous n'aurez plus d'exigence sur les salaires... Intéressant. Pour nous, la question des salaires est indépendante de la réforme. Nous sommes mal payés par rapport à notre investissement et notre qualification. Le SNUipp se bat pour que les salaires augmentent et n'a pas attendu le projet de refondation. Il continuera de réclamer une revalorisation, quelle que soit l'issue des négociations concernant la refondation. Car le pouvoir d'achat, c'est bien la préoccupation première des professeurs des écoles. Pour l'instant, en soutenant le projet de travail du mercredi, le snuipp se bat plutôt pour la baisse du pouvoir d'achat des professeurs des écoles... Ah bon ? http://www.snuipp45.net/?Communique-de-presse-du-SNUipp-FSU Et tu ne réponds pas à mes questions... Si le ministre renonce au travail le mercredi, penses-tu qu'il faudra renoncer aux revendications salariales ? Et l'ancien gouvernement a-t-il eu raison de geler le point d'indice dans la mesure où ne travaillions plus le samedi ?
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