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Posté(e)

comme toi Stiff44, je ne participe aps mais je lis attentivement, et c est un raslebol geant qui est en train d arriver!!!

nous changer nos horaires de travail, n est ce pas changer nos conditions de travail? quel employeur serait en droit de le faire sans contre partie?

j ai bossé 17 ans dans le privé (banque) mes horaires etaient définis, 8h30-12h30 13h30-17h30, et les horaires ne pouvaient pas changer sans l accord formel du salarié

depuis que je suis instit' (enfin PE ça fait plus chic :ph34r: ), j ai bossé le samedi, puis plus le samedi, puis on veut remettre le mercredi...et nos emplois du temps en dehors ?? on en fait quoi?? imaginons un instant, je fais du benevolat/du foot/du macramé/du violon/des visites en prison-aux malades, ou autres le mercredi matin???

et tout simplement, pour la majorité d'entre nous, je m occupe de mes enfants/petits-enfants/parents agés???

outre le fait que ce n est pas à l'ecole de se poser le probleme de la garde des enfants, l ecole c est pour apprendre, pas une garderie gratuite

quand je bossais dans le privé, je ne demandais pas à l ecole de garder mes filles le mercredi, et pourtant je bossais toute la journée.

J EN AI MARRE!!!! je compte les années jusqu'à la retraite (pour l instant plus que 6 rentrées, mais d ici la, "ils" vont bien nous rallonger encore un p'tit peu... :online2long: )

Surtout que le pire, ce n'est pas notre employeur, l'Etat, qui va décider de nos horaires mais la mairie et les parents en conseil d'école !!! Et ici ça sera le mercredi matin et ici le samedi matin et ici pause méridienne de 3 h...

Et ça ça me met hors de moi ! Que l'Etat tranche et que l'on soit tous loger à la même enseigne !!!!

Posté(e)

comme toi Stiff44, je ne participe aps mais je lis attentivement, et c est un raslebol geant qui est en train d arriver!!!

nous changer nos horaires de travail, n est ce pas changer nos conditions de travail? quel employeur serait en droit de le faire sans contre partie?

j ai bossé 17 ans dans le privé (banque) mes horaires etaient définis, 8h30-12h30 13h30-17h30, et les horaires ne pouvaient pas changer sans l accord formel du salarié

depuis que je suis instit' (enfin PE ça fait plus chic :ph34r: ), j ai bossé le samedi, puis plus le samedi, puis on veut remettre le mercredi...et nos emplois du temps en dehors ?? on en fait quoi?? imaginons un instant, je fais du benevolat/du foot/du macramé/du violon/des visites en prison-aux malades, ou autres le mercredi matin???

et tout simplement, pour la majorité d'entre nous, je m occupe de mes enfants/petits-enfants/parents agés???

outre le fait que ce n est pas à l'ecole de se poser le probleme de la garde des enfants, l ecole c est pour apprendre, pas une garderie gratuite

quand je bossais dans le privé, je ne demandais pas à l ecole de garder mes filles le mercredi, et pourtant je bossais toute la journée.

J EN AI MARRE!!!! je compte les années jusqu'à la retraite (pour l instant plus que 6 rentrées, mais d ici la, "ils" vont bien nous rallonger encore un p'tit peu... :online2long: )

Surtout que le pire, ce n'est pas notre employeur, l'Etat, qui va décider de nos horaires mais la mairie et les parents en conseil d'école !!! Et ici ça sera le mercredi matin et ici le samedi matin et ici pause méridienne de 3 h...

Et ça ça me met hors de moi ! Que l'Etat tranche et que l'on soit tous loger à la même enseigne !!!!

Bah arrêtez de râler! Comme me l'a si bien dit ma directrice.... je n'ai personnellement jamais fait entrer mes conditions personnelles pour parler des conditions de travail de mes élèves.... C'est inadmissible de faire passer le bien être personnel avant celui des élèves!

(elle est très sympa mais effectivement n'a plus d'enfant à charge)

Donc je relaie donc, à méditer.

;-)

Posté(e)

Il est impossible de séparer bien-être du salarié et intérêt de l'employeur.

Par exemple: Un PE qui vit loin de son conjoint, se tape les trajets tous les we, s'occupe seul(e) de ses enfants ou a une classe difficile, n'aura pas la même disponibilité, ne fournira pas le même travail que celui qui habite à 5 mn de l'école, voit ses gosses tous les soirs, et bosse dans une équipe sympa.

Donc, quand on parle de refondation, de changements dans mon boulot, il y a un moment ou se pose aussi la question de mon épanouissement, des répercussions que ça aura dans ma vie privée (je préfère ces termes à celui d'intérêt). Car si j'exerce ce boulot c'est aussi pour m'y épanouir, ce qui est aussi dans l'intérêt de mon employeur.

Posté(e)

"Surtout que le pire, ce n'est pas notre employeur, l'Etat, qui va décider de nos horaires mais la mairie et les parents en conseil d'école !!! Et ici ça sera le mercredi matin et ici le samedi matin et ici pause méridienne de 3 h..."

+1 Poujohel

Ca me met aussi hors de moi. Mais bien sûr, monsieur, madame, les rythmes scolaires ont été pensé et mis en place par des pédagogues et des chronobiologistes.

Posté(e)

C'est long, mais ça a le mérite d'être lu:

"

Les rythmes scolaires : le point de vue du SNUDI FO au 10 octobre

La concertation à peine terminée, les annonces officielles se multiplient, le projet de loi est soumis à la négociation. Il devrait être adopté d’ici décembre, et les textes d’application publiés dès janvier pour mise en œuvre dès septembre 2013.

Certaines collectivités locales n’attendent même pas. Elles anticipent ce qui semble être déjà décidé depuis juin dernier dans les grands axes. C’est le cas de la Ville d’Angers qui travaille depuis des semaines à la modification des horaires, et à l’organisation des services dans ce nouveau cadre : écoles, ATSEM, EPARC, centres de loisirs, animations périscolaires, transports scolaires, nettoyage des locaux, ASVP, piscines, etc. Réunions et commissions se succèdent, y compris avec des IEN et des directions d’écoles. Pour la Ville d’Angers la cause semble entendue : la fin de classe ce sera à 15h30, et le mercredi matin à 11h30.

Mais la question de la réforme dite des rythmes scolaires ne doit pas être réduite au seul aspect des horaires et des jours de travail. Si c’était le cas, il y aurait ceux qui sont pour, avec de bons arguments, et ceux qui sont contre, avec des arguments tout aussi solides. Ne resterait plus alors qu’à “attendre et voir”.

Mais le cadre même de cette réforme va bien au-delà de la seule question des horaires et des jours de travail. Il n’est pas inutile de rappeler que cette réforme arrive comme une conséquence différée des décrets Darcos de 2008 qui avaient supprimé le samedi matin et institué les 2 heures d’aides personnalisées. De ce point de vue, les 4 jours et demi dont on nous parle aujourd’hui ne sont pas un retour aux 4 jours et demi d’avant 2008, mais bien la poursuite de ce qui a été engagé avec les décrets Darcos qui ne sont pas abrogées : l’aide personnalisée n’est pas remise en cause dans son fondement. Peut-être serait-elle remplacée par l’aide aux devoirs… mais un temps de service dû aux élèves (2 heures, peut-être 3 !) en dehors de la classe serait bien maintenu. Quant aux RASED, réduits à peau de chagrin, premières victimes des décrets Darcos, les annonces actuelles les ignorent tout simplement…

Une fois institué le cadre des 4 jours et demi, chaque collectivité locale va organiser son propre rythme scolaire qui imbriquera nécessairement temps d’enseignement, temps d’aide personnalisée et/ou d’aide aux devoirs, et temps périscolaires… Ce qui d’ailleurs doit alerter sur l’horaire de 15h30 avancé ici ou là : 15h30 serait peut-être la fin de la classe, mais pas nécessairement la fin du « service » des enseignants qui devront sans doute poursuivre au-delà, avec l’aide personnalisée ou/et l’aide aux devoirs. Qu’en sera-t-il, par ailleurs, du temps dévolu aux animations pédagogiques du mercredi matin ? Serait-il transféré au mercredi après-midi ? Ou bien en fin d’après-midi les autres jours ?

Cette imbrication des différents temps dans un temps global de l’enfant baptisé « temps éducatif » aurait plusieurs conséquences redoutables :

- Le cadre national de l’école publique républicaine volerait en éclats avec autant de fonctionnements d’écoles qu’il y aura de collectivités territoriales maîtresses d’œuvre.

- Les collectivités territoriales, grandes villes et communautés de communes ou agglomérations, deviendraient, de fait, l’autorité de tutelle principale des écoles.

- Les enseignants des écoles pourraient alors se retrouver peu à peu en situation d’employés de la collectivité locale. Ainsi seraient réalisés les EPEP avec un président de conseil d’administration élu ! C’est le statut même de fonctionnaire d’Etat des enseignants des écoles qui serait menacé. Ainsi, nos obligations de service ne prévoient pas l’aide aux devoirs, ou l’aide aux collectivités locales… Notre statut nous protège des pressions, notamment des pressions locales, grâce, entre autres, à notre déroulement de carrière. C’est notre statut qui confère à l’école son caractère d’école publique laïque républicaine. Si nous devions nous retrouver au service des collectivités locales, ce serait un retour en arrière de plus d’un siècle.

- Dans une situation d’austérité budgétaire sans précédent, confirmée par l’adoption du TSCG et de la règle d’or, dans une situation où les budgets des collectivités locales vont être ponctionnés lourdement au cours des prochains mois, il ne fait guère de doute que cette réforme instituant le « temps éducatif global » devra dégager des “économies” dont le coût sera supporté, d’une manière ou d’une autre, par les personnels, par les familles et par les élèves.

Si nos craintes devaient se confirmer dans les prochaines semaines, le SNUDI FO serait conduit à s’opposer fermement à cette réforme.

Le SNUDI FO appelle donc les collègues à la plus grande vigilance, et à signer sa pétition sur les rythmes scolaires. Le SNUDI FO ne manquera pas d’alerter les collègues, au besoin, dans les semaines qui viennent."

Voilà... Tout est dit.

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Et enfin, il a un poste "facile" d'après toi, et je te crois, mais ces postes là, ils sont rares ! le flic de base va où on l'envoie, et bien sûr, pas dans le 16ème ...

Mon conjoint est policier depuis plus de 15 ans et je l'ai rencontré lorsqu'il débutait donc je vais parler en connaissance de cause.

1- Tu passes le concours -> Tu fais l'école de Police à Pétaouchnok c'est à dire loin de chez toi

2- Tu es titularisé -> Tu pars à Paris minimum 5 ans (aujourd'hui c'est minimum 10 ans!)

3- Son 1er post : le 16 ème! Chic??? Non!!! Parce que dans le 16ème y'a toutes les gardes d'Ambassades = rester debout toute la nuit avec une mitraillette qui pèse 3 tonnes, dans le froid (l'hiver il rentrait les pieds et les jambes gelées) et luttant contre le sommeil. Chic le 16ème? La nuit tous les chats sont gris et le 16ème est un arrondissement très chaud (je ne vais pas vous faire un dessin).

4- Salaire de base avec un loyer démesuré comparé à la surface de l'appart

5- Compagne constamment dans l'angoisse (en l'occurence : moi!) Je vous laisse imaginer ma tête le peu de fois que le téléphone a sonné la nuit...

Aujourd'hui il gagne 200 euros de plus /mois mais avec bientôt 20 d'ancienneté, je n'en ai que 6. Donc, non je ne crois pas qu'un policier soit mieux payé. Loin de là.

Avis aux amateurs Benoi13, la police aussi recrute!

Posté(e)

Une enquête en ligne du snuipp: http://www.snuipp.fr/rythmes/

Posté(e)

Et voici un bel article résumant un peu toutes nos humeurs...

http://blogs.lexpres...ns-de-la-farce/

Il est effectivement bien "résumant", mais "bel", ce n'est pas l'adjectif que j'emploierais, tant il m'a fichu le blues !

Posté(e)

Il est effectivement bien "résumant", mais "bel", ce n'est pas l'adjectif que j'emploierais, tant il m'a fichu le blues !

A moi aussi il m'a fichu le blues... :unsure:

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