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Posté(e)

Nous sommes déconsidérés (par la société de manière globale et pis encore par nos propres collègues du secondaire) à la fois parce que nous sommes mal payés et parce que le corps des PE est composé d'une grande majorité de femmes.

En termes plus clairs, prof des écoles, un boulot de meuf donc forcément mal considéré et mal payé.

Je crois bien que c'est la cause de tous nos malheurs. Dans le secondaire, il y a beaucoup plus d'hommes et ils "gueulent" beaucoup plus fort que nous lorsqu'ils ne sont pas d'accord.

+1...

Posté(e)

Maysa, je pense que tu as raison (je suis un homme).

D'ailleurs, c'est bien plus dur (euphémisme) de demander à des profs du secondaire de faire des heures sup (non payées) qu'en primaire.

Dans mon école, je suis le seul à râler contre le bénévolat outrancier qui a lieu en primaire. Ma femme est secrétaire dans le secondaire et ça n'a juste aucun rapport.

Posté(e)

et le pire dans tout ça c'est que notre ministre prône l'égalité homme femme y compris dans son projet de loi ...alors qu'il nous dénigre... elle.est belle sa refondation

Posté(e)

http://lemonde-educ....dossier-avance/

Rythmes scolaires : le dossier avance –

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06 décembre 2012

Rythmes scolaires : le dossier avance

Enième feuilleton sur les rythmes scolaires : les syndicats d’enseignants ont été reçus, mercredi 5 décembre, au ministère de l’éducation nationale, où un projet de décret leur a été présenté par le cabinet de Vincent Peillon. L’entrevue - la troisième sur le sujet - était très attendue, après l’annonce faite par le chef de l’Etat, François Hollande, le 20 novembre, d’un possible étalement de la réforme sur deux ans (2013 et 2014). Ce délai, censé rassurer les collectivités qui doivent prendre en charge trois heures d’activités périscolaire en plus, chaque semaine, pour alléger les journées de classe et permettre le retour aux quatre jours et demi d’école hebdomadaires, avait - un peu - embrouillé les enseignants. « On a craint un enterrement de première classe de la réforme », lâche l’un d’eux. Changement de ton après le rendez-vous d’hier, dont le Snuipp-FSU - majoritaire dans le premier degré - et le SE-UNSA sont sortis relativement satisfaits.

La répartition du volume horaire a été affinée : les écoliers continueraient à avoir vingt-quatre heures d’enseignement hebdomadaires, mais reparties sur cinq jours. La durée de la journée ne devrait pas excéder cinq heures et demi, et la demi-journée supplémentaire - fixée au mercredi, sauf dérogation -, pas plus de trois heures et demi. La pause méridienne ne devrait pas être inférieure à une heure trente.

Le calendrier a été précisé : « L’objectif est que toutes les écoles appliquent la réforme dès 2013, certaines communes pouvant, à titre dérogatoire, attendre 2014 », assure Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA. Les villes auraient jusqu’au 1er février pour faire connaître leur vœu.

L’organisation de la semaine a été clarifiée : les communes proposeraient leur « projet éducatif » au directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN), censé arbitrer, après avis des conseils d’écoles ou de la mairie dans le cadre d’un projet éducatif territorial. Il n’est pas exclu qu’un même département puisse avoir des écoles à quatre jours et d’autres à quatre jours et demi. Le Snuipp-FSU réclame que les conseils d’école soient associés au projet.

L’aide personnalisée (AP) vivrait ses dernières heures : elle serait transformée en « activités pédagogiques complémentaires » (APC), inscrites dans le temps de service des enseignants et organisées en « groupe restreint ». « C’est un changement important de logique », salue Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp-FSU. « Finie l’époque où les injonctions venaient d’en haut : le contenu de l’APC est ouvert - aide au travail personnel, aide aux élèves en difficulté, activités liées au projet d’école… - et on laisse aux enseignants la liberté, l’initiative de son organisation. C’est un signe de confiance en direction des enseignants. » Reste à définir le volume horaire de l’APC, et ce qu'est un « groupe restreint ».

Sur une toute autre ligne que le Snuipp-FSU et le SE-UNSA, la fédération FO. Titre de son communiqué : «Travailler plus pour gagner moins, inacceptable !». Elle dénonce une « territorialisation de l’école » et une « dégradation des conditions de travail des enseignants ».

Le rapport annexe au projet de loi d’orientation et de programmation sur l’école, divulgué ce même 5 décembre, rappelle que « cette réforme des rythmes doit agir comme un levier pour faire évoluer le fonctionnement de l’école autour d’un projet éducatif territorial et doit conduire à mieux articuler les temps éducatifs et les temps péri-éducatifs et, par conséquent, à coordonner les actions de l’État, des collectivités territoriales et des organismes œuvrant dans le champ éducatif ». Il est rappelé que « la durée de l’année scolaire reste fixée à 36 semaines à la rentrée 2013 » mais qu’elle « pourra évoluer au cours des prochaines années ».

Les organisations syndicales espèrent un quatrième rendre-vous avant Noël, pour évoquer, notamment, les obligations de service des enseignants et leur éventuelle revalorisation. Les collectivités, elles, attendent encore leur carton d’invitation.

Résumons:

- une journée "allégée" de 45 minutes (la dernière heure où perso je travaille mieux qu'en début d'aprèm)

- un mercredi matin en plus (plus de coupure)

- même temps d'enseignement pour des programmes plus chargés encore.

- Les enseignants soumis au choix de fonctionnement des communes (2013 ou 2014): fin d'une logique départementale (et nationale)...

- Projet éducatif construit par les mairies, enseignants juste consultés pour "avis", et la DASEN tranche... Et notre liberté pédagogique??

- L'aide perso change de nom, mais reste une aide perso... Ah, non, pardon, on peut faire des activités en lien avec le projet d'école............

Conclusion: J'adhère à celle de mon syndicat (et on va encore me dire que je suis dans l'immobilisme alors que je ne veux juste pas d'un truc qui dégrade mes conditions de travail, et donc celle de mes élèves....):

FO: Titre de son communiqué : «Travailler plus pour gagner moins, inacceptable !». Elle dénonce une « territorialisation de l’école » et une « dégradation des conditions de travail des enseignants ».

  • J'adhère 1
Posté(e)

Maysa, je pense que tu as raison (je suis un homme).

D'ailleurs, c'est bien plus dur (euphémisme) de demander à des profs du secondaire de faire des heures sup (non payées) qu'en primaire.

Dans mon école, je suis le seul à râler contre le bénévolat outrancier qui a lieu en primaire. Ma femme est secrétaire dans le secondaire et ça n'a juste aucun rapport.

Posté(e)

Maysa, je pense que tu as raison (je suis un homme).

D'ailleurs, c'est bien plus dur (euphémisme) de demander à des profs du secondaire de faire des heures sup (non payées) qu'en primaire.

Dans mon école, je suis le seul à râler contre le bénévolat outrancier qui a lieu en primaire. Ma femme est secrétaire dans le secondaire et ça n'a juste aucun rapport.

Des profs du secondaire qui feraient des heures sup sans rémunération... Jamais vu ça dans le collège où j'ai bossé!... Dès qu'il y avait une annonce de quoi que se soit ça bougeait dans la salle des profs.

Dans le 1er degré nous cautionnons puisque nous acceptons de faire des éducatives sur le temps du repas (bah, oui, y a plus de remplaçants pour le faire sur le temps scolaire), des réunions de directeurs le soir après la classe, des kermesses, marché de noël... le samedi. Nous sommes de bons petits fonctionnaires... nous fonctionnons!!.. Alors le changement, ce n'est pas pour maintenant!

Posté(e)

Je me demande si les syndicats ont encore des connections avec le terrain???

Posté(e)

Maysa, je pense que tu as raison (je suis un homme).

D'ailleurs, c'est bien plus dur (euphémisme) de demander à des profs du secondaire de faire des heures sup (non payées) qu'en primaire.

Dans mon école, je suis le seul à râler contre le bénévolat outrancier qui a lieu en primaire. Ma femme est secrétaire dans le secondaire et ça n'a juste aucun rapport.

Des profs du secondaire qui feraient des heures sup sans rémunération... Jamais vu ça dans le collège où j'ai bossé!... Dès qu'il y avait une annonce de quoi que se soit ça bougeait dans la salle des profs.

Dans le 1er degré nous cautionnons puisque nous acceptons de faire des éducatives sur le temps du repas (bah, oui, y a plus de remplaçants pour le faire sur le temps scolaire), des réunions de directeurs le soir après la classe, des kermesses, marché de noël... le samedi. Nous sommes de bons petits fonctionnaires... nous fonctionnons!!.. Alors le changement, ce n'est pas pour maintenant!

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Tout le monde râle mais on continue à parler projets, sorties, réunions. Peillon a raison : ça marche !

Même si les syndicats n'appellent pas à la grève, chacun peut agir personnellement si il ne veut pas se laisser plumer. En ce qui me concerne, j'ai déjà gagné 2 heures par semaine en changeant un peu mes horaires et m'a façon de m'organiser..

Posté(e)

. En ce qui me concerne, j'ai déjà gagné 2 heures par semaine en changeant un peu mes horaires et m'a façon de m'organiser..

c'est-à-dire ? (sans aucune animosité de ma part, je précise)

Posté(e)

J'ai gagné 15 minutes matin et soir en faisant un maximum de photocopies, corrections sur le temps scolaire. Je suis en maternelle, je me doute que cela doit être moins facile avec des CM.

Posté(e)

étant en ce2, j'essaie aussi de corriger certains cahiers au fur et à mesure, ou lorsque les enfants sont en activités qui demandent de l'autonomie de leur part.

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