La refondation de l'école. Travailler plus...

[matelot]

C'est là je suppose que je dois présenter mes escuses pour ce texte (?) décousu et sans doute bourré de fautes et dont je ne serai pas fière demain mais j'assume. Certains discours puent.

Pour finir, et je m'arrêterai là pour ce sujet bien vaste, je trouve que 30 millions partis en fumée pour une semaine de présence militaire de la France au Mali alors que cet argent pourrait profiter à notre jeunesse et qu'on nous répète que les caisses sont vides, ça, ça pue bien plus que tous les discours...

Calculons: 340 000 PE, Peillon dit "je rêve d'augmenter leur salaire" (une larme?...NON attendez la suite!!!!). Reprenons le calcul en imaginant une mesure de justice: l'ISOE en primaire soit 100 €/mois en plus (bien mérités: PPRE, PPS, PAI, orientations CLIS et SEGPA et 6è avec toute la paperasse qui va avec)... donc ça fait 340 000 x 100 = 34 000 000 € par mois soit par an 408 000 000 € par an...

Maintenant on regarde ceci: 30 000 000 / semaine au Mali; 2,5 milliards pour DEXIA il ya deux mois; 250 000 000 pour la mise en oeuvre de la réforme (pour l'instant car je parie que ça va gonfler pour que ça passe)...

Alors contents les corporatistes et les feignasses?...

Quand est-ce qu'on leur fout la table (des négociations) sur la gueule? Rebellons-nous! Cessons tout travail/déplacement gratuit pour leur montrer que c'est fini.

[gregnalex]

Oh que je suis d'accord !!

On a vraiment un problème avec le traitement médiatique du mouvement. J'en parlais hier avec des non-enseignants et on passe pour des feignasses. En expliquant les choses clairement, ça va mieux.

[loly]

Isadax, je lis ta colère, mais perso, pour avoir fait l'expérience dans une classe en stage (tu pourras dire que je n'ai pas une âme d'instit et tout ceque tu veux) mais ça a été difficile à gérer. La petite ne tenait pas en place, elle faisait des crises, se roulaient par terre, mettait la classe sans dessus dessous, des hurlements. Je n'étais pasformé à a malgré des années d'animation. Elle allaitde classe en classe, elle sortait revenait. Je ne dis pas qu'elle n'a pas fait de progrés et que les enfants ne l'ont pas bien intégré. Mais heureuement que la classe était chouette, parce que sans ça, ça aurait été ingérable.

Par exemple dans des écoles diffiles, dans des classes difficiles, un élèment perturbateur peut mettre le feu aux poudres hyper rapidement. Non,là je crois qu'on ne peut parler en général. Il y a des cas et des classes.

Et pour le Mali, ben là, je suis étonnée de lire ça!!! Des gens se font massacrer, on porte atteinte à leur liberté, à leur intégrité, à leur vie au nom d'une religion et nous devrions laisser faire??? Sans compter que la montée de l'intégrisme nous concerne aussi dans notre pays et dans nos écoles. Le Mali est unpays francophone, nous avons des liens avec ce pays. C'est le jeu d'un certain parti de dire qu'il n'y a que notre pays qui compte et peu importe les autres. Pour finir nous sommes des enseignants, des parents et nous allons dire qiuoi à nos enfants et élèves? C normal que des gens se fassent massacrer au nom de croyances? Et mettre dans la balance le fait que nous allons travailler 3 heures de plus???!!!

[mamancanelle]

Voici ce que j'ai reçu de l'Association FCPE du collège de ma fille :

Chers amis,

Hier s’est tenue la séance du Conseil supérieur de l’Education avec comme unique sujet le projet de décret relatif à l’aménagement du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires. Vous trouverez en pièce jointe, notre intervention.

Cette séance représente le top départ institutionnel de la fin de la semaine de quatre jours. Nous le réclamions depuis 2008, alors que DARCOS subtilisait à tous les élèves du primaire 72 heures de classe par an. Il appartient maintenant, à chaque militant FCPE, d’agir localement pour aller à la rencontre des partenaires (Enseignants, collectivités territoriales, élus …) afin que cette réforme se mette en place dès la rentrée prochaine.

La FCPE a toujours été force de proposition, c’est dans ce sens qu’en séance, nous avons proposé une série d'amendements.

Deux d'entre eux n'ont pas été retenus par l'administration pour des raisons réglementaires :

- Nous avons demandé que les décisions dérogatoires prises par le DASEN concernant les heures d'entrée et de sortie le soient après accord, et pas seulement avis, du CDEN. Or, pour l'administration accepter cet amendement obligerait à changer le "statut" du CDEN qui ne peut actuellement donner que des avis consultatifs. L’administration a néanmoins pris acte notre demande de donner plus de pouvoir à cette instance.

- Nous avons proposé que soit intégré à ce décret un article supplémentaire relatif à la définition du projet éducatif territorial (P.E.T.). L'administration a reconnu la qualité de rédaction de cet article mais n’a pas voulu le retenir : la définition du P.E.T relève de la loi et non d'un décret. Nous avons donc demandé que les réflexions à venir sur la définition des P.E.T se fassent sur la base de nos propositions. Les amendements que nous proposions relatifs à ce point précis, n’avaient plus leur raison d’être, et nous les avons retirés.

- Nous avons proposé d’ajouter dans l’article règlementant la demande de dérogation à l’application de la réforme à la rentrée 2013, que celle-ci soit « exceptionnelle et motivée ». Le SNUIPP-FSU avait quant à lui demandé dans sa déclaration en début de séance d’étendre cette possibilité de déroger à la réforme au-delà de 2014…

- Parce que la notion des devoirs à la maison impacte sur le temps de l’enfant, nous avons proposé d’ajouter : « la journée des élèves ne peut en aucun cas être alourdie par la réalisation de devoirs à la maison ». Cet amendement a été massivement approuvé par le vote du CSE : 39 voix pour, 3 voix contre (SNALC, PEEP, MEDEF), 7 abstentions (solidaires, sud- éducation, AMF, ADF, ARF), 19 refus de vote (dont la FSU, le SNUIPP estimant que la question des devoirs ne relève pas d’un décret relatif à l’aménagement du temps des enfants).

Notre demande d’une journée ne dépassant pas cinq heures par jour pour les élèves n’a recueilli que 14 suffrages (FCPE, UNL, UNEF, JPA, ligue de l’enseignement, MEDEF)..

Toutes les organisations syndicales ont voté contre cet amendement. Cinq heures par jour est pourtant le maximum à ne pas dépasser, préconisé par les membres de l’Académie de médecine, les inspecteurs généraux, la Cour des comptes et les conclusions des rapports des différentes missions. C’est ce que nous avons rappelé en séance.

Nous pouvons donc conclure que la proposition d’une journée de 5h30 résulte des demandes des syndicats enseignants lors des négociations qu’ils ont eus avec le ministère. Il est surprenant de constater que les mêmes organisations décrient la semaine de quatre jours et dénoncent des journées trop lourdes mais dans le même temps refusent de voter un changement qui soit significatif pour les élèves.

L’un des arguments avancés a été de ne pas voir des élèves sortir trop tôt de l’école avec « la clé autour du cou ». On ne peut que se féliciter d’un tel intérêt de la part des enseignants de ne pas laisser les enfants en déshérence après la classe. On pourrait attendre la même vigilance et des déclarations identiques lorsqu’il s’agit du mercredi ou des deux mois de vacances d’été.

Parce que nous pensons qu’il faut apporter de la souplesse pour s’adapter aux réalités locales, nous avons également proposé un amendement sur les dérogations aux dispositions de l’organisation de la semaine du lundi au vendredi. Cet amendement mentionnait clairement la possibilité de travailler le samedi matin.

Les organisations syndicales qui réclament pourtant le retour au samedi matin pour une meilleure relation parents/enseignants ont refusé cet amendement. L’argument avancé par les membres du CSE a été qu’ils ne pouvaient pas accepter que les journées soient plus longues que ce que proposait le ministère.

Refuser cet amendement revient à fermer la porte à des organisations de temps éducatif déjà proposées par certaines municipalités et qui ont fait leurs preuves.

A part nous, seul le SE-UNSA a proposé un amendement pour que les changements d’organisation de la semaine scolaire se fassent uniquement sur proposition du conseil d’école et par là même, passer outre les élus municipaux. Nous avons voté contre cet amendement qui a reçu une majorité de voix favorables.

Il nous semble important de rappeler que ce qui se joue actuellement dans la refondation de l’Ecole demande un véritable changement d’approche dans la conception de l’éducation. Il s’agit aujourd’hui, non plus d’opposer des intérêts antagonistes, mais de faire se rencontrer des intelligences multiples dans une véritable coéducation. La FCPE est évidemment attachée aux décisions démocratiques. Loin de nous l’idée de ne pas prendre en compte les avis des conseils d’école. Mais force est de constater aujourd’hui que le rapport de forces au sein de cette instance, où les enseignants sont majoritaires, où les associations complémentaires ne sont pas représentées et où la commune ne dispose que d’un siège, ne crée pas les meilleures conditions pour un dialogue équilibré sur une décision qui impacte tous les temps de l’enfant. Ce qui se joue avec l’aménagement du temps scolaire ne concerne pas que l’Ecole mais bien toute la communauté éducative. Par ailleurs, c’est la même méthode qui avait été utilisée lors de la réforme Darcos/Sarkozy qui a abouti à la généralisation de la semaine de 4 jours. Le risque aujourd’hui est d’en arriver à des organisations différentes d’une école à l’autre et au final à ce que ce soit le DASEN qui tranche.

L’administration a finalement soumis au vote son texte initial non amendé. Le projet de décret a reçu 5 voix pour (JPA, ligue de l’enseignement, ADF, AMF, ARF), 23 contre (dont la FSU, PEEP, FO), 30 abstentions (dont la FCPE, UNL l’UNEF et le SGEN) et 14 refus de vote (l’UNSA).

Comme nous l’avions détaillé dans un message précédent, ce décret ne va pas assez loin au regard de nos exigences même s'il met fin à la semaine de 4 jours partout, c’est la raison pour laquelle la FCPE a choisi de s’abstenir sur ce texte. Le ministère a indiqué qu'il examinerait l'ensemble des arguments et amendements débattus lors du CSE pour la rédaction définitive du décret. Nous demandons donc que ce projet de décret, soit enrichi et amélioré avant sa signature. C'est pour cela que nous pouvons et que nous continuerons à agir auprès du ministère et des élus.

Pour les enfants d'abord !

Pour nous, l'objectif de l'aménagement des temps éducatifs des enfants est bien d'améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves avant tout.

Bien cordialement,

Paul RAOULT,

Vice-Président

[Goëllette]

Pourquoi la FCPE éprouve-t-elle le besoin de faire du prosélytisme pour le décret concernant le primaire ... dans les collèges ?

Elle doit se sentir mal ...

Je sais que le snuipp, pourtant longtemps son siamois enseignant, a pris ses distances, sur le sujet des rythmes scolaires ...

Tu leur as répondu ?

Pour en revenir à l'accueil des handicapés (Je me suis lavée ...), j'enseigne depuis une vingtaine d'années et, pendant ma formation universitaire (donc avant), j'ai été amenée à faire des stages en IME, IMPRO et CAT.

A l'époque, la plupart des enfants handicapés y étaient scolarisés et j'ai pu constater que (je prends exprès cet exemple mais c'est valable pour d'autres handicapés pour lesquels on nous fait gober qu'il n'y a point de salut en dehors des CLIS en écoles classiques voire des classes banales), les enfants trisomiques savaient lire, étaient souriants et posés, heureux de vivre. Les encadrants étaient nombreux et professionnels, les locaux étaient adaptés.

Lorsque j'ai débuté dans le métier, il y avait une CLIS dans mon école et avec ma classe, nous étions jumelés : On se retrouvait une fois par semaine au moins dans l'une ou l'autre des salles pour des goûters, des projections, des leçons communes, etc ...

Plusieurs fois par an nous nous rendions à l'IME de la ville ou leurs élèves nous rendaient visite.

Je sais bien que tous les enseignants ne fonctionnaient pas comme moi mais cet IME ne manquait pas d'occasions d'intégrer ses élèves aux autres.

De nos jours, nombre de ces enfants sont intégrés (inclus) dans nos écoles, en CLIS ou en classes banales, notamment en maternelle.

Beaucoup d'enfants trisomiques que je rencontre ne savent pas lire, sont délaissés, pas sollicités comme ils pourraient l'être dans un lieu adapté, ou alors ils accaparent tellement l'attention des adultes de la classe, se mettant en péril ou mettant les autres en danger, que ce sont les autres qui pâtissent de leur présence. Donc, ils progressent peu, agacent les parents des autres élèves, et ça ne fait pas du tout avancer le "dossier" du vivre ensemble et du respect des différences.

La scolarisation dans ces conditions est-elle vraiment une solution ?

Est-il vraiment juste de dénigrer ceux de nos collègues qui dénoncent cette démagogie consistant à donner l'illusion aux familles (et je comprends tout à fait leur détresse) que leur enfant progressera mieux là alors que la véritable raison de cette intégration est purement financière. ?

Il me faudrait des chiffres précis mais j'ai lu qu'un mois en école classique coûte bien moins cher qu'une semaine en centre spécialisé, même avec les taxis, l'AVS et les prises en charge.

N'y a-t-il pas solution de intermédiaire ?

Faut-il systématiquement pendre ceux d'entre nous qui disent qu'intégrer certains de ces enfants n'est pas possible ?

A cause de cette démagogie et de cette culpabilisation, plus ça va et plus on transfère : d'IME en CLIS, de CLIS en classe banale, plus on nous fait avaler des couleuvres.

Il suffit que des familles s'opposent à une orientation, à une prise en charge, et on retrouve des enfants autistes profonds, scolarisés la journée entière (plus cantine et périscolaire), sans soin extérieur, très mal car se sentant agressés en permanence, fatigués.

Comme ce sont maintenant les familles qui font les démarches d'orientation, comme on n'ouvre tellement plus de place en institut spécialisé et comme on trouve tellement normal que tous les enfants handicapés soient accueillis dans l'école de leur quartier, on retrouve même des enfants très lourdement et poly handicapés en CLIS, pour lesquels aucun projet pédagogique n'est possible.

Et pendant ce temps, un élève avec un véritable "profil CLIS" est en attente en classe banale, tout aussi mal que celui dont je parle juste avant.

Moi aussi je suis très en colère, et je pense que s'il y avait une chose prioritaire à refonder à l'école, c'est bien celle-là.

[mamancanelle]

Oui je lui ai répondu mais très succinctement (car je le sens assez virulent) en reprenant deux passages :

"Pour les enfants d'abord !" FOUTAISE!

"Pour nous, l'objectif de l'aménagement des temps éducatifs des enfants est bien d'améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves avant tout." VASTE PLAISANTERIE DONT LES SEULES VICTIMES SERONT LES ENFANTS

Et je l'ai invité à cliquer sur le lien de notre discussion sur EDP que je lui ai rajouté au mail.

[willow29]

J'attendais beaucoup de la refondation (programmes, effectifs) mais force est de constater que ces enfants handicapés sont les grands oubliés! Comme beaucoup d'entre vous j'en ai marre de voir des enfants en souffrance dans des classes normales car pas de place en clis, en ime etc...

J'ai travaillé dans une école où les enfants de la clis avaient un profil clis et non ime faute de mieux : les élèves étaient inclus dans les classes régulièrement, nous faisions EPS ensemble cette collègue et moi plus d'autres projets en commun. C'était super pour tout le monde mais j'ai l'impression que ce temps là est très très loin.

[matelot]

Isadax, je lis ta colère, mais perso, pour avoir fait l'expérience dans une classe en stage (tu pourras dire que je n'ai pas une âme d'instit et tout ceque tu veux) mais ça a été difficile à gérer. La petite ne tenait pas en place, elle faisait des crises, se roulaient par terre, mettait la classe sans dessus dessous, des hurlements. Je n'étais pasformé à a malgré des années d'animation. Elle allaitde classe en classe, elle sortait revenait. Je ne dis pas qu'elle n'a pas fait de progrés et que les enfants ne l'ont pas bien intégré. Mais heureuement que la classe était chouette, parce que sans ça, ça aurait été ingérable.

Par exemple dans des écoles diffiles, dans des classes difficiles, un élèment perturbateur peut mettre le feu aux poudres hyper rapidement. Non,là je crois qu'on ne peut parler en général. Il y a des cas et des classes.

Et pour le Mali, ben là, je suis étonnée de lire ça!!! Des gens se font massacrer, on porte atteinte à leur liberté, à leur intégrité, à leur vie au nom d'une religion et nous devrions laisser faire??? Sans compter que la montée de l'intégrisme nous concerne aussi dans notre pays et dans nos écoles. Le Mali est unpays francophone, nous avons des liens avec ce pays. C'est le jeu d'un certain parti de dire qu'il n'y a que notre pays qui compte et peu importe les autres. Pour finir nous sommes des enseignants, des parents et nous allons dire qiuoi à nos enfants et élèves? C normal que des gens se fassent massacrer au nom de croyances? Et mettre dans la balance le fait que nous allons travailler 3 heures de plus???!!!

Je ne dis pas qu'il ne faut pas aller au Mali, je dis que si on trouve du fric pour y aller c'est qu'il y en a pour nous et qu'on nous ment en disant le contraire!

[gregnalex]

Je suis toujours très étonné de la facilité à débloquer d'énormes crédits (on parle de centaines de millions d'euros et même de dizaines de milliards d'euros) pour certaines "causes" (pas forcément le Mali) et de la difficulté pour d'autres (trou de la Sécu, embauche de fonctionnaires, les retraites).

Tant que tout le monde (enfin la majorité des Français) trouve ça logique, c'est que la machine politico-médiatique fait bien le boulot.

Amen.

[louna79]

Isadax, je lis ta colère, mais perso, pour avoir fait l'expérience dans une classe en stage (tu pourras dire que je n'ai pas une âme d'instit et tout ceque tu veux) mais ça a été difficile à gérer. La petite ne tenait pas en place, elle faisait des crises, se roulaient par terre, mettait la classe sans dessus dessous, des hurlements. Je n'étais pasformé à a malgré des années d'animation. Elle allaitde classe en classe, elle sortait revenait. Je ne dis pas qu'elle n'a pas fait de progrés et que les enfants ne l'ont pas bien intégré. Mais heureuement que la classe était chouette, parce que sans ça, ça aurait été ingérable.

Par exemple dans des écoles diffiles, dans des classes difficiles, un élèment perturbateur peut mettre le feu aux poudres hyper rapidement. Non,là je crois qu'on ne peut parler en général. Il y a des cas et des classes.

Et pour le Mali, ben là, je suis étonnée de lire ça!!! Des gens se font massacrer, on porte atteinte à leur liberté, à leur intégrité, à leur vie au nom d'une religion et nous devrions laisser faire??? Sans compter que la montée de l'intégrisme nous concerne aussi dans notre pays et dans nos écoles. Le Mali est unpays francophone, nous avons des liens avec ce pays. C'est le jeu d'un certain parti de dire qu'il n'y a que notre pays qui compte et peu importe les autres. Pour finir nous sommes des enseignants, des parents et nous allons dire qiuoi à nos enfants et élèves? C normal que des gens se fassent massacrer au nom de croyances? Et mettre dans la balance le fait que nous allons travailler 3 heures de plus???!!!

c'est vrai qu'il faut intervenir.. seulement on ne va pas au Mali juste parce que c'est un pays francophone et que nous sommes les sauveurs des droits de l'homme (en faisant la guerre??hum).... les liens dont tu parles sont économiques... et il y a bien d'autres massacres dans le monde où l'on n'intervient pas ... pourquoi?? ...

et d'accord avec matelot ... ça prouve quand même bien qu'ils distribuent l'argent comme ils veulent...

[yushi]

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026979035&dateTexte=&categorieLien=id

Décret en ligne.

[ici-et-maintenant]

Je vais être un peu provoc mais ce sont des projets qui ont été pensé d'abord pour les élèves (et notamment les fameux rythmes scolaires) et pas pour les instits...

Absolument.