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portfolio de compétences, classeur de réussite


jeuxdecole

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bonsoir,

Moi je ne vois pas très bien où est le mieux pour les élèves. Qu'il ait 3/10 ou peu d'images, il sait de toutes façons qu'il est en décalage, non ?

Voilà. Tu dis en une ligne ce que j'ai dit péniblement en 3 paragraphes. :)

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je suis bien d'accord avec vous ...peu importe le système d'évaluation utilisé, l'élève en difficulté sait qu'il est en décalage. Cependant, avec un 3/10, il ne sait pas clairement sur quelle compétence, il doit retravailler. L'un des objectifs du portfolio (en plus de la valorisation des réussites) c'est aussi d'aider l'élève à prendre conscience de ce qu'il doit bosser. (Je parle pour le primaire évidemment... n'ayant jamais enseigné en maternelle, je n'ai pas d'avis tranché sur la question).

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Peut-être y a-t-il des avantages aux systèmes compliqués de portfolios, mais j'avoue que j'ai du mal à les percevoir. J'ai l'impression que pour éviter l'usine à gaz on est obligés de mettre en place un système à plusieurs vitesses, qui crée une surcharge de travail très importante pour l'enseignant.

Bien sûr qu'avec le portfolio, on est dans un système à plusieurs vitesses... c'est même un des buts : permettre aux enfants de progresser à leur rythme. Je craignais moi aussi une surchage de travail et des difficultés dans la mise en place concrète de ce système. Dans la pratique, ça ne me donne pas plus de travail que les années précédentes où je n'utilisais pas ce système et les élèves gèrent bien leur classeur de réussites. Je suis sans aidée du fait d'un petit effectif. Par contre, j'ai passé beaucoup de temps en amont, à réfléchir à ce projet, à sa mise en oeuvre et j'y passe encore du temps poru essayer d'améliorer mon fonctionnement.

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Peut-être y a-t-il des avantages aux systèmes compliqués de portfolios, mais j'avoue que j'ai du mal à les percevoir. J'ai l'impression que pour éviter l'usine à gaz on est obligés de mettre en place un système à plusieurs vitesses, qui crée une surcharge de travail très importante pour l'enseignant.

Bien sûr qu'avec le portfolio, on est dans un système à plusieurs vitesses... c'est même un des buts : permettre aux enfants de progresser à leur rythme. Je craignais moi aussi une surchage de travail et des difficultés dans la mise en place concrète de ce système. Dans la pratique, ça ne me donne pas plus de travail que les années précédentes où je n'utilisais pas ce système et les élèves gèrent bien leur classeur de réussites. Je suis sans aidée du fait d'un petit effectif. Par contre, j'ai passé beaucoup de temps en amont, à réfléchir à ce projet, à sa mise en oeuvre et j'y passe encore du temps poru essayer d'améliorer mon fonctionnement.

Et je dirais même qu'un élève qui a toujours des notes basses se sent nul. Il ne vaut pas la moyenne. Il est en dessous.

Un élève qui n'obtient pas les mêmes bons de réussites que les autres ne se sent pas toujours nul : il a compris ceci ou cela, au moins.

Et c'est un point important pour l'estime de soi : "ok, je n'ai rien compris aux encadrements et c'est vraiment dur pour moi, mais j'ai compris comment on décompose un nombre".

Et c'est important que ce soit symbolisé par un objet (image ou brevet ou arbre de connaissance ou coloriage dans un livret), parce que ça laisse une trace : je ne sais pas tout, loin de là, mais ça, c'est une compétence que j'ai, elle a été validée et je peux m'Y appuyer.

Que la construction du savoir soit parcellaire, ça ne fait aucun doute dans notre système où tout est cloisonné. Et je ne sais pas si c'est bon ou mauvais. Je sais par contre qu'il est de mon ressort d'essayer de créer un lien entre tous ces savoirs, de favoriser les transferts de connaissance d'un domaine à l'autre.

Si j'ai une petite brique de savoir (ma fameuse image Panini), c'est déjà une base pour élargir, construire autre chose.

Et je ne vois pas forcément où est le mal de vouloir la valoriser, cette brique de savoir.

Et pardon pour cette peine que nous te causons Archilecture. Apparemment ce sujet touche tes convictions intimes, tu y as longuement réfléchi et y restes sensible.

Merci de partager avec nous tes arguments.

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Je suis très, très triste qu'il y ait de plus en plus d'enseignants de maternelle qui acceptent de faire des livrets. J'ai vu que beaucoup le font maintenant même en petite section. Je trouve ça très inquiétant d'évaluer les compétences d'enfant de cet âge-là, quelle que soit la manière de le faire et de restituer l'information.

Il y a 10 ans, quand j'ai cessé d'enseigner en maternelle, l'ensemble de la communauté enseignante résistait avec beaucoup de fermeté aux injonctions de la hiérarchie. Maintenant, je vois que beaucoup de collègues ont fini par se plier à l'injonction venue d'en haut.

Je conçois bien qu'on puisse se sentir obligé, en tant que fonctionnaire, d'obéir à son ministre, mais j'avoue avoir beaucoup de mal à concevoir qu'on puisse trouver une justification quelconque à ce genre de choses. Saucissonner le développement d'un très jeune enfant en "compétences" détachées les unes des autres, les considérer comme "acquises" ou "non acquises", les faire gagner comme des images Panini, tout cela me semble totalement inquiétant.

Les enfants et les parents s'appuieront sur ces supports - que ce soient des notes, des images, des smileys, des couleurs, ça ne change rien, tout le monde fait pareil, on compte le nombre de "bien" et le nombre de "pas bien" - pour comparer les performances des enfants entre eux, car il n'y a aucun autre usage possible de ces livrets. Ainsi, on pourra "détecter" de l'échec scolaire dès la maternelle ! Pour moi, on en crée en jouant à ce petit jeu-là.

Je ne pense vraiment pas que le petit enfant qui va rentrer avec son cahier d'images aux trois quarts vide va trouver "sympa" ce qui lui arrive. Du coup, pour consoler ce petit, on finit par lui donner des images quand même en "trichant" avec les évaluations. Ce qui fait qu'on réussit l'exploit d'avoir des résultats à la fois faux (parce que forcément surévalués pour un élève qui n'y arriverait pas du tout - ou alors il faut être un monstre d'insensibilité) et angoissants pour l'enfant (parce que même si on triche il en aura beaucoup moins que les autres. Les enfants comptent toujours les points.)

Je me demande vraiment pourquoi infliger des normes aussi contraignantes à des jeunes enfants. Il me semble que le système traditionnel - aucune note avant la grande école, des notes sur 10 à quelques interrogations écrites par trimestre et à quelques poèmes récités au cours préparatoire et au cours élémentaire, des notes plus précises à partir du cours moyen - est à la fois plus simple pour les enseignants, plus lisible pour les parents et beaucoup, beaucoup moins angoissant pour les enfants.

Peut-être y a-t-il des avantages aux systèmes compliqués de portfolios, mais j'avoue que j'ai du mal à les percevoir. J'ai l'impression que pour éviter l'usine à gaz on est obligés de mettre en place un système à plusieurs vitesses, qui crée une surcharge de travail très importante pour l'enseignant.

Chère collègue, je suis heureux qu'il y ait encore des professeurs des écoles qui parlent votre langage et acceptent que les enfants progressent, régressent, fassent une pause, redémarrent en trombe, sautent des étapes et s'attardent sur d'autres, sans que cela donne lieu à une mise en fiche, qu'elle soit colorée et ludique ou pas.

Pour un peu, je vous embrasserais, tiens, si vous me le permettiez ! Et pour vous mettre à l'aise, mon épouse me dit de vous dire qu'elle vous serrerait aussi volontiers sur son cœur.

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Je ne suis pas d'accord avec toi papili. Ce n'est pas parce qu'on met en place un porfolio des réussites que tout est sujet à évaluations. Bien au contraire. Sinon tout serait acquis au moindre exercice. :) On n'est pas toujours en train d'évaluer et on sait que les apprentissages prennent du temps. C'est pourquoi ces systèmes permettent à chacun d'avancer à son rythme. J'ai des élèves qui maîtrisent une grosse partie des compétences en maths et vont commencer vraiment les choses les plus difficiles qui sont presque de niveau 6ème. Qu'est-ce que je leur dit à ses élèves ? Ecoutez, il va falloir attendre les autres?

Et que dire des profs qui consacrent 2 semaines à ne faire que des évaluations. Ca ne stresse pas l'enfant ça ? Et si jamais il n'est pas bien à ce moment là ou que le stress lui fait perdre ses moyens? Ou encore que la charge cognitive est trop grande car tout doit être su au même moment ?

Et ensuite si la note est mauvaise et la compétence non acquise, alors on n'y revient jamais? Parce qu'il faut avancer dans les programmes ?

Moi c'est souvent à cause de ce genre de système que je vois des enfants arrivés en ayant l'impression d'être nul et ne rien savoir. Leur démontrer que si, ils savent faire des choses et oui parfois ils ont besoin d'une pause pour que la notion ait le temps de mûrir dans leur esprit, et oui ce n'est pas grave s'ils ne vont pas aussi vite que d'autres. L'important c'est de finalement y arriver non ?

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Chère collègue, je suis heureux qu'il y ait encore des professeurs des écoles qui parlent votre langage et acceptent que les enfants progressent, régressent, fassent une pause, redémarrent en trombe, sautent des étapes et s'attardent sur d'autres, sans que cela donne lieu à une mise en fiche, qu'elle soit colorée et ludique ou pas.

C'est justement parce que j'accepte que mes élèves progressent, régressent, fassent une pause, redémarrent en trombe, sautent des étapes et s'attardent sur d'autres que j'ai souhaité mettre en place le portfolio. Où est le mal à vouloir ensuite que l'élève en prenne conscience ??

Il ne faut pas tomber dans l'évaluation à outrance, je suis entièrement d'accord et ce n'est pas du tout ce que je recherche en mettant en place cet outil.

Au contraire, j'aimerais que l'élève soit conscient de ses progrès, de ses réussites.. que tout cela l'encourage face aux difficultés qu'il rencontre, qu'il ait le droit de recommencer, qu'il y ait une trace de ce qu'il a acquis même si c'était plusieurs semaines après l'évaluation... Je cherche justement dans le portfolio, un moyen de sortir du "tout évaluation" et j'espère bien ne pas faire fausse route ...

En tout cas, toutes vos remarques, tous vos arguments sont matière à rélexion et j'en suis très contente !

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Au contraire, j'aimerais (...) qu'il y ait une trace de ce qu'il a acquis même si c'était plusieurs semaines après l'évaluation...

+1

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Je pense qu'il est très naïf de croire que le gamin qui aura 3 images coloriées sur les 10 se sentira mieux que celui qui aura une note de 3/10.

Je me suis rendue compte de ça avec ma fille - oui, je sais, je parle beaucoup d'elle en ce moment - quand elle était en moyenne section de maternelle. Elle est revenue avec un livret scolaire (le seul que l'un de mes enfants m'ait rapporté en 3 x 3 ans de maternelle, les autres enseignants résistaient à la pression et ne donnaient aucune évaluation aux parents) avec des couleurs.

A l'époque (je parle d'il y a 15 ans, puisque nous fêterons bientôt ses 20 ans), ce n'étaient pas les portfolios qui étaient à la mode, mais les couleurs. Vert / orange / rouge avaient été considérés moins traumatisants pour les enfants. Elle est donc rentrée avec 3 ou 4 pages de listes de compétences marquées de points verts ou orange. Comme il y avait beaucoup de vert, j'ai bien entendu regardé uniquement ce qui était orange, en bonne mère inquiète de ce "qui ne va pas chez ma fille" (oui, en tant qu'instit, je vois les choses différemment bien sûr, mais je suis humaine et j'ai envie que mes enfants réussissent). Je n'ai lu que ces lignes-là (parce qu'il y en avait peu) et je lui ai demandé pourquoi elle avait raté tel ou tel item.

La miss ne s'est pas laissée démonter et m'a rétorqué "Mais t'as rien compris, maman, moi j'ai beaucoup de vert, je suis bonne, mais Mamadou il a du rouge partout ça veut dire qu'il est nul".

Je suis sûre à 100 % que jamais, au grand jamais, la maîtresse n'aurait proféré pareille horreur sur Mamadou. C'était ma fille qui interprétait de manière politiquement incorrecte les faits...

Je suis sûre qu'avec les jolis portfolios, des pimprenelles du même tonneau que la mienne diront à leur mère "Moi, j'ai 22 images, je suis bonne, mais Mamadou il n'en a que 5, il est nul".

Bon, rassurez-vous, j'ai beaucoup sermonné ma fille et lui ai dit qu'elle n'avait en rien le droit de parler de cette manière d'un camarade de classe. Depuis, le système s'est bien certainement chargé d'envoyer Mamadou dans une voie de garage quelconque tout en continuant à offrir à ma fille de brillantes études. Et les vaches sont bien gardées.

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Archilecture, je crois que tu confonds le classeur de réussites (avec les "images" qu'on colle pour signifier qu'une compétence est acquise) et le portfolio où le but n'est pas de dénombrer des compétences acquises mais plutôt que mettre en valeur les réussites des élèves, ses points forts et d'intégrer l'élève au maximum dans son apprentissage en favorisant la métacognition, en lui permettant de travailler certains points à sa demande. Ce dernier point fonctionne bien dans ma classe...

Néanmoins, Archilecture, toutes tes remarques m'ont fait prendre conscience que mon système de portfolio cette année, était sans doute trop cloisonné et que mon principe d'une feuille par compétence est à revoir! Il va falloir que je redéfinisse très clairement mes objectifs et le type de portfolio que je souhaite mettre en place (de présentation, d'apprentissage, de bilans/d'évaluation).

Même si tu l'as déjà évoqué, j'aimerais bien que tu nous réexpliques comment fonctionnait le système du portfolio dans la classe de ta fille afin que l'on cible mieux les écueils à éviter.

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Je pense qu'il est très naïf de croire que le gamin qui aura 3 images coloriées sur les 10 se sentira mieux que celui qui aura une note de 3/10.

(...)

A l'époque (je parle d'il y a 15 ans, puisque nous fêterons bientôt ses 20 ans), ce n'étaient pas les portfolios qui étaient à la mode, mais les couleurs. Vert / orange /

rouge avaient été considérés moins traumatisants pour les enfants. Elle est donc rentrée avec 3 ou 4 pages de listes de compétences marquées de points verts ou orange. Comme il y avait beaucoup de vert, j'ai bien entendu regardé uniquement ce qui était orange, en bonne mère inquiète de ce "qui ne va pas chez ma fille" (oui, en tant qu'instit, je vois les choses différemment bien sûr, mais je suis humaine et j'ai envie que mes enfants réussissent). Je n'ai lu que ces lignes-là (parce qu'il y en avait peu) et je lui ai demandé pourquoi elle avait raté tel ou tel item.

La miss ne s'est pas laissée démonter et m'a rétorqué "Mais t'as rien compris, maman, moi j'ai beaucoup de vert, je suis bonne, mais Mamadou il a du rouge partout ça veut dire qu'il est nul".

Je suis d'accord avec toi Archilecture. Quelque soit le système choisi, les enfants sont en mesure de s'autoévaluer (enfin la plupart)Moi aussi j'ai eu des élèves que je voyais compter leur acquis, en cours d'acquisition et non acquis et comparer avec les autres. J'ai aussi des parents qui ne regardent que ce qui n'est pas acquis en laissant de côté le reste. D'où mon envie de trouver un système qui soit plus lisible pour tout le monde. Et justement, je ne veux pas tomber dans l'excès inverse de lister 168 compétences !!

C'est aussi notre travail lorsqu'on reçoit les parents de leur expliquer le livret et d'insister sur ce que leur enfant sait et pourquoi certaines choses ne sont pas encore acquises.

Ce qui me plaît dans le système de jeuxdecole, c'est aussi d'aider les enfants à apprendre à réfléchir sur ce qu'ils sont capables de faire et ce qu'ils ne maîtrisent pas encore. Souvent, les enfants s'attardent sur ce qui ne va pas et c'est pourquoi on a régulièrement des enfants qui ont une très mauvaise estime d'eux-mêmes. Dans la dérive de ces livrets, je vois de plus en plus d'enfants qui ne savent pas ce que signifie le "en cours d'acquisition" et qui ont bien du mal à se situer.

Ce qui est inquiétant également, c'est de leur laisser croire qu'un seul contrôle suffit à les évaluer.

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

Je suis dans mes commandes et je cherche une alternative à l'usage du cahier, toujours dans l'esprit d'éviter les photocops et le papier collé sur papier.
Pour remplacer mes cahiers, j'ai trouvé ceci :

http://csimg.webmarchand.com/srv/FR/280038005068422/T/340x340/C/FFFFFF/url/50-relieurs-plastiques.jpg

En reliant le travail des élèves par semaine ou quinzaine (1 de telle couleur pour français, maths et 1 de telle autre pour lecture/rédaction par exemple) cela constituerait de mini-feuillets simples à ranger.
Je pense que cela pourrait être pratique pour tous : moins de feuilles perdues, facile à ramener à la maison, à consulter par les parents, facile à archiver, plus de classeur tombé sur le sol avec des multitudes de feuilles à trier, juste quelques feuillets à ranger...

Cela pourrait être également le support de mon port folio : un trieur par domaine, avec une belle couverture.

Le gros hic, c'est que je n'en ai jamais manipulé en vrai de ces objets... Vous connaissez ?
Peut-on les rouvrir facilement pour rajouter des feuilles ?



Kinou, qui cherche des solutions pratiques mais n'en trouve pas de très convaincantes pour le moment.

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