cm88 Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 Ben moi perso ça m'aide ''pas'' pour moi, puisque j'ai en tête ce que je fais pour lui. Mais je sais que c'est utile tout de même, ça reste une trace
galouba Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 J'ai reçu une formation PPRE la semaine dernière, je suis au top maintenant . On fait des PPRE : - Si tu penses qu'un un CP ou un CE1 n'arrivera pas (à la fin de son CE1) à valider une ou des compétences du socle commun (palier 1 du LPC). Par exemple, une de mes élèves de CE1 qui ne sait pas lire correctement ne validera sans doute pas la compétence "Lire un texte silencieusement et répondre à des questions". Donc PPRE. - Au CE2 : soit un PPRE pour valider une compétence du palier 1 qui n'est pas encore validé, soit une compétence du palier 2 qui ne sera sans doute pas validée. - CM1 et CM2 : une compétence du palier 2 qui ne sera sans doute pas validée. Chez nous la consigne (en plus des redoublants de l'année) c'est PPRE pour tous les élèves en grandes difficultés pour qui on adapte systématiquement le travail.
clovis25 Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 Personnellement, je ne vois pas vraiment l'intérêt du PPRE. Mettre sur papier ce que l'on fait dans notre pratique ? Encore une fois les enseignants doivent se justifier de tout et de rien, et faire un bout de papier avec 2 objectifs à atteindre pour montrer qu'on a pris en compte les difficultés d'un élève n'est pas pour moi une preuve d'une pratique qui aura été adaptée ou non... mais bon puisqu'il faut en passer par là ....
galouba Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 Clovis j'étais assez comme toi. Mais depuis 2 ans, je prends le temps de coucher sur papier ce que je fais avec mes 2 ou 3 élèves en grosses difficultés. Et j'y gagne! D'abord, ça m'oblige à bien analyser les difficultés, à prendre du recul, à trouver les mots justes pour pouvoir les expliquer aux parents. ET puis c'est un contrat entre l'enfant les parents et moi. Pour l'enfant c'est important, il sait ou il va, ce que j'attends de lui. Bref, je trouve ça positif
sancach Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 La dernière dans notre circo concernant les PPRE : il doit y avoir une case spéciale dans notre cahier journal, précisant le nom des élèves concernés et indiquant chaque activité prévue pour ces enfants ; et ce tous les jours...
Zedra Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 Clovis j'étais assez comme toi. Mais depuis 2 ans, je prends le temps de coucher sur papier ce que je fais avec mes 2 ou 3 élèves en grosses difficultés. Et j'y gagne! D'abord, ça m'oblige à bien analyser les difficultés, à prendre du recul, à trouver les mots justes pour pouvoir les expliquer aux parents. ET puis c'est un contrat entre l'enfant les parents et moi. Pour l'enfant c'est important, il sait ou il va, ce que j'attends de lui. Bref, je trouve ça positif Et je rajoute qu'en plus du contrat entre l'école et la famille, c'est une trace de ce qui a été fait et des difficultés constatées. Bien souvent certains entretiens parents de déroulent de la sorte : moi + enseignant : on vous présente le PPRE et ce qui va être fait pour votre enfant. Vous connaissez le PPRE ? Parent : non, jamais vu ça moi + enseignant : c'est un doc qui blabla... Parent : pourtant 'an dernier tout allait bien, il était le premier de la classe... moi + enseignant : pourtant à tel date vous aviez déjà signé un PPRE et vous vous étiez engagé à... (orthophoniste, suivi des devoirs, ...) parent : (...) grand silence gêné
huttec Posté(e) 14 octobre 2012 Posté(e) 14 octobre 2012 C'est obligatoire depuis 2005 je crois. Mais bon, ça ne sert pas à grand chose.
Drinkette Posté(e) 4 janvier 2013 Posté(e) 4 janvier 2013 Bonjour, Je suis T2 en CP en ZEP. Dans notre circo, nous passons des évaluations diagnostiques en début d'année. A partir d'un score, soit on propose l'aide personnalisée, soit on propose un PPRE. En suivant ces indications, j'ai donc rédigé 6 PPRE (+1 pour un redoublant). Je développe ce que je fais sur le temps de classe, mais il y a peu dans la colonne "en dehors de la classe" : bilan orthophonique essentiellement. Si le rendez-vous n'a pas été pris, je refais donc un PPRE ? Pour ceux qui refusent après avoir dit qu'ils étaient d'accord et qui ont signé, comment faites-vous ? J'avais aussi une question pour les enseignants de CP : que mettez-vous dans vos PPRE ?
monta Posté(e) 8 janvier 2013 Posté(e) 8 janvier 2013 Bonsoir, j'ai fait des PPRE pour mes 2 redoublants. Ces PPRE couvraient le 1er trimestre. Pourl'un des 2 redoublants, il faut continuer le PPRE, mais le second, n'a plus besoin d'aide particulière. Faut-il faire un PPRE toute l'année pour les redoublants, ou uniquement en cas de difficultés qui persistent de l'année précédente. Monta
emmalyse Posté(e) 19 janvier 2013 Posté(e) 19 janvier 2013 Heureusement que les anciens n'avaient pas autant de paperasse, et des programmes moins lourds...les élèves en difficultés étaient vraiment suivi pour les fondamentaux.....car si on va par là un gamin qui a du mal en géo, histoire et sciences ...on doit faire un PPRE....L'enfant qui n'est pas bon en EPS PPRE ?????......Enfin bref .....je suis en CM2 et qu'en je vois ce qu'on nous demande avec les PPRE passerelles et pour ce qui est du suivi au collège ????!!!! .....
jeuxdecole Posté(e) 19 janvier 2013 Posté(e) 19 janvier 2013 Je n'ai pas encore eu l'occasion de faire un PPRE passerelle, mais je vais devoir en faire au moins 1 pour cette année. Qu'est-ce qu'on doit mettre dedans exactement? Se fait-il en collaboration directe avec le collège? Est-ce que quelqu'un aurait des modèles à me proposer? merci d'avance!
Geopolis Posté(e) 11 mars 2013 Posté(e) 11 mars 2013 Dans tous les cas, pour les nouveaux enseignants qui ont des PPRE à faire, il faut demander un document type et une aide à sa rédaction à son inspection de circonscription (IEN). Il existe dans chaque inspection des enseignants sur des postes bureaucratiques et dont une des missions consiste précisément à aider les enseignants en classe à rédiger ce genre de paperasse. Globalement, personne ne lira un PPRE en dehors de ses rédacteurs. Les exemplaires seront dûment rangés dans les armoires des écoles et des inspections, d'où ils ne seront extraits par protocole (vous-voyez-qu'on-ne-l'a-pas-perdu) que pour des réunions de suivis ultérieures. C'est un document donnant la pompeuse impression d'une efficacité administrative, comme tant d'autres en France. Il changea et changera encore de nom et de formes avec chaque ministre et la même inutilité constante. Concrètement, ça implique que : 1. Puisque l'enseignant renseigne les rubriques d'un documents type, il n'a qu'à les remplir administrativement. Parfois, il devra même écrire plusieurs fois la date de naissance, l'adresse, le nom de l'élève, celui de l'enseignant et de l'école dans un même document agrafé. Une à deux pages seulement sont intéressantes car consacrées à la pédagogie : 1.1 Les raisons de l'établissement d'un PPRE (redoublement, aujourd'hui désigné doublement et, hier, maintien ; grande difficulté scolaire ; situation de handicap...) incitent le rédacteur à étayer sa proposition, avec un recul nécessaire sur la scolarité de l'élève. 1.2 Les dispositions mises en place sont à la discrétion du rédacteur. Si l'enseignant en charge de l'élève ne se sent pas légitime pour les concevoir, un enseignant en poste à l'inspection doit l'aider à rédiger. Il est même imaginable qu'en demandant un rendez-vous avec des responsables d'inspection pour rédiger le document, ce dernier ne soit finalement jamais rempli. Dans tous les cas, il faut garder à l'esprit que les adaptations de la scolarité de l'élève doivent rester discrètes dans l'organisation quotidienne de l'enseignant, sans quoi rien ne sera mis en place, ou à un coût préjudiciable pour l'enseignant et le reste de la classe. 2. Puisque seuls les rédacteurs d'un PPRE le lisent (sauf à se trouver en présence de directions d'école - VOIRE d'une équipe éducative au complet - et de personnels d'inspection consciencieux et concernés, mais alors ils co-rédigent généralement le PPRE, surtout aux côtés d'un nouvel enseignant), sa rédaction et ses défauts restent sans conséquences. Un PPRE n'engage même pas ses rédacteurs.
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