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Attaque personnelle lors d'un rendez-vous de parents


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Ce soir en rendez avec des parents...

Elève en grandes difficultés (lié au médical mais non reconnu des parents), je fais des propositions pour le bien-être de l'élève, de la classe etc... EVS, PPRE, tuteur, tout est refusé en bloc alors qu'il y a un net besoin...

Un des parents me dit:" Vous n'avez pas d'enfants?." (sorte de question affirmation). Pour moi, je ne vois pas le lien avec le cadre professionnel dans lequel nous sommes. Dans ma tête je lance un je ne vois pas le rapport mais pour la bienséance je réponds: "Non, ça se voit tant que ça?!" histoire de détendre l'atmosphère... Un des parents répond: "oui quand même un peu." Et l'autre renchérit: "vous ne pouvez pas comprendre qu'aller voir la mdph pour le handicap de son enfant c'est compliqué."

Non mais:

1-Qu'est-ce qu'ils en savent, il ne connaissent ni mon passé ni ma vie?

2- De quoi se permettent-ils, ils mélangent ma vie personnelle et ma vie privée en émettant un avis?

3- Comment vais -je leur répondre et peut être même prétendre à des excuses parce que je ne compte pas laisser passer ça...

Avez-vous des idées, que feriez-vous à ma place?

Je vous avouerai que je suis en colère et en même temps blessée par cette remarque déplacée. Je pense quand même faire mon maximum pour mes élèves et leurs parents et ne comprends pas leur réaction.... :unsure:

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Je ne prendrais cette réflexion pour moi si j'étais à ta place. Je pense que cette remarque leur est surtout adressée et qu'ils te traduisent leur pensée à voix haute. Car oui, admettre le handicap de son enfant ne doit pas etre facile ... se l'entendre dire encore moins mais tu fais ton travail . :)

Plus tard, bien plus tard, ces parents seront dans l'acceptation , il faut juste du temps .

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Je ne prendrais cette réflexion pour moi si j'étais à ta place. Je pense que cette remarque leur est surtout adressée et qu'ils te traduisent leur pensée à voix haute. Car oui, admettre le handicap de son enfant ne doit pas etre facile ... se l'entendre dire encore moins mais tu fais ton travail . :)

Plus tard, bien plus tard, ces parents seront dans l'acceptation , il faut juste du temps .

+1

Dès qu'on parle d'un enfant à ses parents, il faut "s'écouter" avec ampathie pour les parents ; toi en tant que parent quelle serait ta réaction face à ses mots?

Grave question mais on gère des interactions humaines ; on ne met pas des sardines en boite.

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Moi aussi, je relativiserais. On (des parents avec un gamin pour qui ça a fini en équipe éducative, depuis de l'eau a passé sous les ponts et la maman quand elle me croise me fait de grands sourires, pourtant qu'est-ce que j'en ai souffert de cette situation) m'a déjà conseillé de me convertir dans l'élevage des chèvres et la culture de choux.

Je pense qu'il faut du temps aux parents pour admettre le handicap de leur enfant, et de la compréhension et de l'empathie en face d'eux; je n'ai pas dit que tu n'en avais pas!

Les paroles des parents ne me paraissent pas dépasser les bornes;

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Tiens, bizarre, les modifs n'apparaissent pas.

Donc les paroles des parents: ils expriment un ressenti.

Que tu ais des enfants ou pas ne change pas la donne, c'est pour eux un moyen de se rassurer sur le fait que "tu ne peux pas comprendre ce qu'ils ressentent".

Sur quel point précis voudrais-tu qu'ils te présentent des excuses?

Après, oui, il faut faire en sorte que la situation se débloque et nul doute que tu veux faire au mieux pour ton élève et qu'une aide extérieure sera la bienvenue!

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Je suis d'accord avec vous, ça peut demande beaucoup de temps pour que des parents acceptent un handicap, une orientation ou tout autre aide qui pointe une difficulté. On a même parfois droit à des changements d'école ... Ces parents ne sont pas dans l'insulte même si leur remarque t'a blessée. En tout cas, pour le bien-être de ton élève, il ne faut surtout pas rompre le dialogue et rester patient même si c'est parfois difficile de voir que rien ne se met en place.

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Merci pour toutes vos réponses que j'entends. Je savais que les parents n'accepteraient pas mes propositions, mais je devais les faire que ce soit par conscience, pour le "handicap de l'élève" ou simplement pour l'aider mais aussi pour le cadre légal.

Ce qui me gène c'est de porter un jugement de valeur sur mon jardin personnel (ça se voit que vous n'avez pas d'enfants). Je ne trouve pas cela justifié et d'autant plus que pour un membre de ma famille il a fallu que je passe par la mdph donc si je savais de quoi elle parlait.

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Moi aussi, je relativiserais. On (des parents avec un gamin pour qui ça a fini en équipe éducative, depuis de l'eau a passé sous les ponts et la maman quand elle me croise me fait de grands sourires, pourtant qu'est-ce que j'en ai souffert de cette situation) m'a déjà conseillé de me convertir dans l'élevage des chèvres et la culture de choux.

Je pense qu'il faut du temps aux parents pour admettre le handicap de leur enfant, et de la compréhension et de l'empathie en face d'eux; je n'ai pas dit que tu n'en avais pas!

Les paroles des parents ne me paraissent pas dépasser les bornes;

Je ne me serais jamais permis ce genre de chose :cry:

Oui ce n'est pas évident d'admettre un handicap mais tout de même cela ne justifie pas tout et n'importe quoi.

C'est la maman d'un enfant handicapé qui parle ;)

Etoile26 :

Je peux comprendre la réaction (mais ne l'approuve pas pour autant !) et je pense qu'effectivement il ne faut pas le prendre pour toi personnellement.

Tu n'as été, malheureusement, je pense, que l'exutoire de leurs souffrances. Tu es celle qui annonce les mauvaises nouvelles (même si tu les aides !).

Tout le monde n'a pas les mêmes capacités à accepter l'handicap de leur enfant.

Je pense que tu devrais reprendre rdv avec eux afin de repartir sur des bases saines car sans partenariat...rien ne peut se faire.

Je te souhaite beaucoup de courage car j'imagine aussi ta souffrance. Aider et se faire rabrouer...pas évident. Mais surtout ne le prends pas pour toi.

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Je ne prendrais cette réflexion pour moi si j'étais à ta place. Je pense que cette remarque leur est surtout adressée et qu'ils te traduisent leur pensée à voix haute. Car oui, admettre le handicap de son enfant ne doit pas etre facile ... se l'entendre dire encore moins mais tu fais ton travail . :)

Plus tard, bien plus tard, ces parents seront dans l'acceptation , il faut juste du temps .

Tout à fait d'accord et puis ils ont été corrects il n'y a pas de quoi en faire un plat :)

Et oui parfois ça peut changer le point de vue de professionnel d'avoir ses propres enfants , parfois dans certaines situations, on se met "plus" à la place des parents... (enfin moi je trouve par rapport à mon début de carrière ^^)

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Merci pour toutes vos réponses que j'entends. Je savais que les parents n'accepteraient pas mes propositions, mais je devais les faire que ce soit par conscience, pour le "handicap de l'élève" ou simplement pour l'aider mais aussi pour le cadre légal.

Ce qui me gène c'est de porter un jugement de valeur sur mon jardin personnel (ça se voit que vous n'avez pas d'enfants). Je ne trouve pas cela justifié et d'autant plus que pour un membre de ma famille il a fallu que je passe par la mdph donc si je savais de quoi elle parlait.

Je ne pense pas que ce soit un jugement de "valeur" mais juste le fait que beaucoup pensent que l'on ne peut pas comprendre des choses que l'on a pas vécu...les imaginer oui...comprendre...pas évident.

J'avoue que je suis souvent agacée quand on me dit "ça va aller", "il va rattraper son retard" "ah ben il a pas l'air handicapé" "tu crois pas que t'exagères ? - quand je dis que c'est fatiguant-" car les gens même si c'est pour être gentils, ne vivent pas ma situation, ne savent pas de quoi ils parlent...

;)

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Même avis: ce n'est pas simple pour eux et ils voulaient te le faire comprendre à leur façon en te disant cela, même si tu en es consciente de toutes façons.

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Même si cela peut énerver d'entendre "sans enfant vous ne pouvez pas comprendre", il est clair que j'ai une carrière avant mes enfants et une après mes enfants. On peut être un excellent enseignant sans enfant et un nul avec mais le regard et l'ampathie dont très bons conseillers en pensant à soi en tant que parent.

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