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Posté(e)

En début d'année, il me semble important de décourager ceux qui pensent que c'est bien d'avoir fini le premier... car c'est souvent bâclé.

Moi, de ceux qui "font la course", j'exige que ce soit parfait. On tombe parfois sur des élèves qui se sont sentis valorisés d'avoir fini le premier, l'année d'avant. C'est hyper-pénible. Personnellement, je valorise celui ou celle qui n'a rien oublié, qui a écrit joliment, et qui a juste. Au bout de quelques jours, personne ne fait plus la course, et on ne voit plus l'élève qui lève le doigt pour dire "j'ai fini".

D'ailleurssi quelqu'un peut m'expliquer comment leur vient cette détestable habitude, ça m'intéresse. Peut-être du passage aux toilettes en maternelle ? :getlost:

Bref, comme dit plus haut, ce ne sont pas forcément ceux qui ont le mieux réussi qui terminent les premiers.

Posté(e)

Bonjour,

Je suis en Master 2 SMEEF et me destine donc à devenir professeure des écoles. Lors de mes différents stages j'ai constaté que les classes sont très hétérogènes !

Alors je me suis demandée comment on gère les "bons élèves" ?

Généralement ils terminent à l'avance les exercices, que faites vous dans ce cas là, que font ils ?

Merci d'avance !

Comme toi, les élèves pensent que ceux qui ont fini les premiers sont "les bons". C'est un vrai cercle vicieux. :fear:

Posté(e)

Ceux qui finissent vite ne sont pas forcément les bons mais les bons finissent souvent rapidement! :scratch::tongue:

Posté(e)

En francais , j'utilise le livre CLEO où tous les exercices sont notés en pourcentage. Je leur ai dis dès le départ qu'il faut avoir 75% pour avoir réussi l'exercice. Du coup, les plus rapides savent qu'ils ont réussi ou pas.

Posté(e)

Toutes vos réponses concernant la rapidité ou non des "bons" élèves sont fortes intéressantes ! On se rend bien compte de la complexité de la situation mais il existe de nombreux moyens et attitudes pour y remédier.

Mais aussi bizarre que soit ta question, je pense qu'elle est nécessaire et se doit d'être posée...Je ne suis pas certaine que nous ayons tous la même définition de ce qu'est un bon élève, et cela est en corrélation, je pense, avec notre définition de l'école en général.

Mais oui, c'est quoi un "bon" élève pour vous ? il faudrait revenir à cette question initiale, primordiale mais complexe pour pouvoir continuer l'étude de la gestion de classe avec ces "bons" élèves.

Posté(e)

Un bon élève, c'est tout d'abord un élève qui a un comportement d'élève: attentif, participatif, autonome. Après, on n'aura pas forcément le même niveau d'exigence d'un prof à l'autre.

Posté(e)

Un bon élève, c'est un élève qui est à l'aise dans les apprentissages, s'intéresse aux activités de la classe, qu'elles soient collectives ou individuelles, retient vite et bien, réalise le travail écrit en temps et en heure, avec un pourcentage de réussite important, la plupart du temps.

Cet élève doit pouvoir devenir un moteur pour la classe, tout en ne monopolisant pas la parole.

Je ne trouvais rien de plus détestable, à l'époque où je visitais encore des collègues, que ces classes où le dialogue pédagogique se déroule entre le maître et les trois ou quatre bons pendant que les autres élèves désespéraient d'obtenir un jour la parole, puis s'ennuyaient, s'agitaient ou jouaient les faire-valoir pour ces messieurs-dames les "bons élèves" ! On voit cela parfois même en maternelle...

Ce devrait être le contraire et si les bons élèves doivent dicter la norme du travail de classe, et que ce doit être en fonction de leur niveau qu'on conçoit les progressions, les séances et les exercices, le maître doit ensuite envisager sa journée de classe de façon à ce que ce soient les plus faibles qui soient en avant-scène et que ce soit à eux que sont donnés les verbes supplémentaires dont parlait l'un d'entre vous l'autre jour.

En effet, si l'écart est important entre ces bons et ces faibles, il est nécessaire qu'il se réduise au plus vite et que l'écart de points entre le meilleur et le plus faible ne dépasse pas la moitié des points possibles (écart de 10 maximum en cas de notes sur 20, par exemple).

Quand ce niveau est décidément trop élevé, et que l'élève s'ennuie quoi qu'on fasse, il vaut mieux envisager un saut de classe, à condition d'être assuré que l'enfant en question sera à nouveau parmi les cinq meilleurs dans sa nouvelle classe.

Posté(e)

Ce devrait être le contraire et si les bons élèves doivent dicter la norme du travail de classe, et que ce doit être en fonction de leur niveau qu'on conçoit les progressions, les séances et les exercices, le maître doit ensuite envisager sa journée de classe de façon à ce que ce soient les plus faibles qui soient en avant-scène et que ce soit à eux que sont donnés les verbes supplémentaires dont parlait l'un d'entre vous l'autre jour.

L'enseignant ne doit pas se concentrer sur les "bons élèves", mais plutôt partir des élèves en difficulté ?

Quand ce niveau est décidément trop élevé, et que l'élève s'ennuie quoi qu'on fasse, il vaut mieux envisager un saut de classe, à condition d'être assuré que l'enfant en question sera à nouveau parmi les cinq meilleurs dans sa nouvelle classe.

Donc un "bon élève" doit être le meilleur, et garder ce statut même après le saut de classe ? Si il vient à s'intégrer plutôt dans le groupe "moyen" de la classe (pas les élèves en difficulté), on considère que le saut de classe n'aurait pas eu lieu d'être ?

Posté(e)

Ce devrait être le contraire et si les bons élèves doivent dicter la norme du travail de classe, et que ce doit être en fonction de leur niveau qu'on conçoit les progressions, les séances et les exercices, le maître doit ensuite envisager sa journée de classe de façon à ce que ce soient les plus faibles qui soient en avant-scène et que ce soit à eux que sont donnés les verbes supplémentaires dont parlait l'un d'entre vous l'autre jour.

L'enseignant ne doit pas se concentrer sur les "bons élèves", mais plutôt partir des élèves en difficulté ?

Ce n'est pas tout à fait ça. Les "bons élèves" sont les témoins et les garants du niveau à atteindre, par tous. Cela nécessite de garder un regard sur ce qu'ils arrivent ou arriveraient à faire sans trop de difficultés et de prévoir la graduation d'activités communes et d'exercices guidés pour que les élèves en difficulté s'en approchent le plus possible, même si c'est avec l'aide du professeur des écoles la plupart du temps.

Quand ce niveau est décidément trop élevé, et que l'élève s'ennuie quoi qu'on fasse, il vaut mieux envisager un saut de classe, à condition d'être assuré que l'enfant en question sera à nouveau parmi les cinq meilleurs dans sa nouvelle classe.

Donc un "bon élève" doit être le meilleur, et garder ce statut même après le saut de classe ? Si il vient à s'intégrer plutôt dans le groupe "moyen" de la classe (pas les élèves en difficulté), on considère que le saut de classe n'aurait pas eu lieu d'être ?

On peut aller jusqu'à "moyen fort" dans un premier temps. Mais avec l'assurance que, très vite, il intégrera le groupe des "forts".

Posté(e)

entièrment d'accord avec vous. Ancienne "t'ès bonne élève" je suis restée dans le top 3 même après un saut de classe ( cp) et ce jusqu'à la fin de la scolarité. Ce que je préférais au primaire après avoir fini un travail c'est filer au fond dévorer des magazines ( astrapi, j'aime lire images doc...). et c'est ce que je fais aujourd'hui avec mes élèves. Exit les fiches d'autonomie fastidieuses à corriger , je mets des livres+magazines pour l'apport culturel qu'ils apportent et même les plus faibles y trouvent leur compte ( certains ne lisent que les blagues au dos des astrapi mais c'est déjà ça de pris!)

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