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Posté(e)

en lisant les 3-4 derniers messages, j'ai l'impression qu'il me fautpréciser

- que je ne suis pas parfaite

- que je trouve grave le fait que je crie souvent en classe ces derniers temps

- que je trouve grave le fait que je n'aie pas su réagir face à un élève qui me mettait en échec l'an dernier, en lui disant des choses méchantes exprès, et en lui criant dans les oreilles,

- que je ne prétends pas que jamais je ne scotcherai un enfant car c'es parfois difficile, mais si c'était le cas, je trouverais ça grave.

Posté(e)

J'ai lu ce sujet avec attention et j'avoue qu'il me fait réagir car je sens que je suis pas loin de craquer également et de dépasser les limites. J'ai 3 élèves très difficiles dont 1 plus que les autres et comme Laumaz , j'ai ( je pense) avoir fait tout ce que je pouvais pour l'aider (rased, dialogue avec la maman, suivi psy....). Et mardi, j'ai failli lui mettre une gifle . Je me suis retenue et j'ai tapé sur le mur. Mais jusqu'aux vacances, il reste du temps.... Malheureusement, je suis en RPI , l'isoler est donc difficile. Je ne suis pas angoissée à l'idée d'aller travailler, j'aime mon métier mais bon sang, certains enfants savent nous pousser dans nos retranchements. Je suis gentille dans la vie de tous les jours et pourtant cette année en classe, je peux me transformer en véritable furie (et le mot n'est pas trop fort) . Alors , si certains parmi vous ont vécu ou vivent la même chose, avez vous des trucs pour justement ne pas franchir la limite et faire retomber la pression?

Ce doit être très dur d'aller au travail dans ces conditions.

As tu demandé de l'aide aux conseillers pédagogiques, au moins ça te permettrait d'avoir

un regard extérieur , et des idées nouvelles...et accessoirement de vider ton sac

(parce qu'il faut le vider régulièrement)...

:hug:

Posté(e)

en lisant les 3-4 derniers messages, j'ai l'impression qu'il me fautpréciser

- que je ne suis pas parfaite

- que je trouve grave le fait que je crie souvent en classe ces derniers temps

- que je trouve grave le fait que je n'aie pas su réagir face à un élève qui me mettait en échec l'an dernier, en lui disant des choses méchantes exprès, et en lui criant dans les oreilles,

- que je ne prétends pas que jamais je ne scotcherai un enfant car c'est parfois difficile, mais si c'était le cas, je trouverais ça grave.

+1 maîtresse très imparfaite

je crie trop, parfois je suis trop brusque et il m'est déjà arrivé de faire mal à un enfant

en voulant le mettre à l'écart trop brutalement... et moi aussi je regrette ces gestes

Posté(e)

J'ai, sans faire exprès, griffé un élève et il a eu les traces sur sa main, j'étais paniquée de la situation. J'explique le contexte : EPS, en ateliers, un enfant fait son parcours, en courant et dit un sacré gros mot en passant. Pour le rouspéter, je tente de l'attraper sur son retour (pendant qu'il court donc) et comme j'ai des ongles, ça a griffé ses mains. J'étais :unsure: car certes en colère, mais le geste c'était juste pour l'attraper. J'ai de suite appelé ses parents pour expliquer et m'excuser, et dire que j'allais couper mes ongles :heat: heureusement ils ont compris.

Posté(e)

J'ai lu ce sujet avec attention et j'avoue qu'il me fait réagir car je sens que je suis pas loin de craquer également et de dépasser les limites. J'ai 3 élèves très difficiles dont 1 plus que les autres et comme Laumaz , j'ai ( je pense) avoir fait tout ce que je pouvais pour l'aider (rased, dialogue avec la maman, suivi psy....). Et mardi, j'ai failli lui mettre une gifle . Je me suis retenue et j'ai tapé sur le mur. Mais jusqu'aux vacances, il reste du temps.... Malheureusement, je suis en RPI , l'isoler est donc difficile. Je ne suis pas angoissée à l'idée d'aller travailler, j'aime mon métier mais bon sang, certains enfants savent nous pousser dans nos retranchements. Je suis gentille dans la vie de tous les jours et pourtant cette année en classe, je peux me transformer en véritable furie (et le mot n'est pas trop fort) . Alors , si certains parmi vous ont vécu ou vivent la même chose, avez vous des trucs pour justement ne pas franchir la limite et faire retomber la pression?

l'an dernier, le môme qui me mettait hors de moi - mais j'ai réussi à ne jamais être brusque ouf! - je n'avais qu'une envie : lui faire du mal, le pourrir, lui mettre la tronche dan sle mur. Ouf, le maitre G avec qui je parlais très souvent m'écoutait, très attentif et tout...

Une fois où je lui ai dit tout ça, que je voulais juste le pourrir, i lm'aconseillé de le réhumaniser ..

C'"tait un tout petit mot, mais quia été très efficace. J'étais apaisée.

Et quand j'ai compris que ce qui me mettait hors de moi c'était le fait que je pensais avoir des techniques pédagogiques qui lui laissaient la place d'exister dans le cadre de la classe, et qu'il me démontrait chaque jour que c'était faux. Et quand j'ai compris ça, je n'ai pas réussi à lui faire une place, mais j'ai compris pourquoi je réagissais ainsi, si violemment, pourquoi j'étais affectée de la sorte.

Grosso modo, on est redevenus humains tous les deux. Ca s'est apaisé.

C'est pas un "truc", mais j'espère que ça va t'aider quand même.

Posté(e)

Je m'éloigne un peu du sujet, à midi, une de mes collègues nous a dit que la maîtresse E a dit à un élève: "tu me casses les c***lles!". Mes 2 autres collègues ont tout de suite dit que ce n'était pas grave, qu'elle devait être énervée et que ça pouvait arriver.

Pour ma part, ça me choque! nous sommes en milieu très défavorisé avec beaucoup d'enfants non francophones, il me semble donc évident que notre langage doit être plus qu'exemplaire puisque les enfants apprennent le français avec nous.

Cette maîtresse avait en charge 3 enfants, que 3... elle dirait quoi devant une classe de 30?

Est-ce que j'exagère? J'hésite à lui en parler directement (elle n'était pas là à midi), vous feriez quoi?

Posté(e)

Un coup de fil à l'IEN ?

Une lettre anonyme ?

Posté(e)

Je m'éloigne un peu du sujet, à midi, une de mes collègues nous a dit que la maîtresse E a dit à un élève: "tu me casses les c***lles!". Mes 2 autres collègues ont tout de suite dit que ce n'était pas grave, qu'elle devait être énervée et que ça pouvait arriver.

Pour ma part, ça me choque! nous sommes en milieu très défavorisé avec beaucoup d'enfants non francophones, il me semble donc évident que notre langage doit être plus qu'exemplaire puisque les enfants apprennent le français avec nous.

Cette maîtresse avait en charge 3 enfants, que 3... elle dirait quoi devant une classe de 30?

Est-ce que j'exagère? J'hésite à lui en parler directement (elle n'était pas là à midi), vous feriez quoi?

c'est un de tes élèves qui t'a rapporté ses paroles je pense, donc

moi je me permettrais de lui en glisser un mot discrètement.

abcdefghij on a bien compris ton opinion... ne t'inquiètes pas...

Posté(e)

Un coup de fil à l'IEN ?

Une lettre anonyme ?

un scotch sur la bouche de la maitresse... :)

lui rappeler que c est pas beau, pour une dame, de dire des gros mots

Posté(e)

Ou je peux la fusiller directement...

Je ne veux pas l'accabler, je veux juste lui faire comprendre qu'on doit faire attention aux mots qu'on emploie quand les enfants sont là.

Ca ne semble pas si difficile, si?

Posté(e)

de toute façon des c***** elle n en a pas la maitrESSE à mon avis....

Posté(e)

Surtout quand on en a pas.... des c....

Bon je sors.

Flûte Barbotine m'a devancé d'une minute.

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