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rendez vous parents après 18h


flo

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Mes collègues ont compris. En même temps, si elles n'avaient pas compris, ce n'était pas mon problème.

Maintenant, avec des enfants à la maison, je ferais comme les collègues de Tite, je me lèverais après 2h, m'excuserais et partirais... surtout si j'ai encore de la route !

Après, tu peux aussi le dire à tes collègues avant la réunion et/ou au début du conseil.

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Tu préviens au début de la réunion, et tu pars à l'heure dite, même si pas d'impératif.

D'abord, c'est sympa, ça donne souvent le signal du départ.

Et oui, je l'ai déjà fait, à des réunions stériles, ou bien ... à une anim péda.

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Directrice, j'ai toujours mis un point d'honneur à ce que les réunions (dont le conseil d'école) ne durent pas plus de temps que ce pour quoi nous sommes payés.

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Moi je suis en poste fractionné sur 3 classes. Dans les 3 classes, les parents veulent voir les 2 enseignantes à chaque fois... Etant déjà à 2h d'heures supp par rapport à celles allouées aux rencontres parents, je n'y vais plus sauf cas urgents. Je demande aux parents de poser leurs questions via le cahier de liaison et j'y réponds soit par le même moyen soit je fais un topo détaillé à ma collègue pour le RDV. S'il persiste des interrogations importantes, on prend RDV mais sur un jour où je suis sur l'école ! Car sinon c'est trop facile, encore des km, du stress car je dois me dépêcher de ranger l'autre classe, partir sans corriger les cahiers...

Je peux faire des exceptions pour mon mi temps. Je n'en fais plus pour les quarts temps. Si urgence, on me joint par téléphone à l'école sur mon jour de présence.

J'ai un poste à 50min de chez moi sans bouchons, des élèves extrêmement difficiles, une école sans aucun moyen (pas de salle des maîtres, que des préfas, aucun matos de sport à part un ballon et des cerceaux, photocopieuse dans la salle de motricité, un massicot partagé avec la mairie...), des parents pénibles pour un oui et pour un non, des collègues que ça ne dérange pas de travailler en bénévolat le samedi, très lunatiques, 4 niveaux avec CP, CE1, CE2, CM1 et le must : je suis là sur une erreur d'affectation...

Pour ma santé personnelle (déjà 2 chutes monumentales de tension depuis le début) et si on veut me voir jusqu'à la fin de l'année et que les titulaires continuent à avoir des décharges, je ne fais plus d'heures supp hormis 10-15min aux conseils.

Ce travail, je l'aime (sauf cette année, je ne le cache pas) mais ce n'est pas une dévotion. Si je voulais faire du bénévolat, je serais partie dans une association qui m'épanouirait. Hors, j'ai choisi un métier rémunéré qui me plait mais j'en suis convaincue, qui me plait tant qu'on ne me demande pas de déborder à outrance sur ma vie personnelle. Un métier permet de vivre et non l'inverse.

Pour celles et ceux qui choisissent de payer la garderie à leur enfant pour rencontrer les parents ou de revenir faire 1h de route pour des parents, j'admire, mais qu'on ne me demande pas de faire pareil, c'est hors de question. Je n'admets pas non plus les réflexions sur le fait que je refuse, c'est mon droit. En ces temps de crise et de baisse de salaire, je suis comme tout un chacun, je serre la ceinture ! Donc avoir des dépenses supplémentaires, c'est non. Ma famille passera toujours avant mon métier. C'est ma philosophie.

De la même manière, je ne demanderai pas à un enseignant de rester sauf si cela ne le dérange vraiment pas (on peut rêver) et que les difficultés de mon enfant le nécessitent vraiment. Je n'aime pas faire aux autres ce que je n'aime pas que l'on me fasse. Soit le papa qui a des horaires plus souples y va, soit on fait ça par téléphone.

Ce moyen de communication n'est peut être pas le meilleur, je suis d'accord mais il a au moins l'avantage de régler le fond du problème : répondre aux questions des parents ! Tout en ne nous occasionnant pas de frais supplémentaires ni de garderie pour nos enfants. On peut les garder nous mêmes...

Je vois déjà venir les réflexions des personnes qui me considèreraient comme une fumiste. Ce n'est absolument pas le cas, je prépare ma classe consciencieusement et sérieusement tous mes dimanches après midis et mercredi après midi + les corrections le soir. J'arrive 1h avant à l'école (je peux donc aussi envisager des RDV à cette heure là mais bizarrement les difficultés teeeellement importantes pour leur enfant ne fait pas le poids face à la couette), je n'ai pas de pause méridienne (nous avons 1h pour manger), je suis de service en permanence aux récrés.

Je refuse simplement de devenir esclave de mon métier et de voir des plumes pousser sur mon statut de dindon...

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Moi je suis en poste fractionné sur 3 classes. Dans les 3 classes, les parents veulent voir les 2 enseignantes à chaque fois... Etant déjà à 2h d'heures supp par rapport à celles allouées aux rencontres parents, je n'y vais plus sauf cas urgents. Je demande aux parents de poser leurs questions via le cahier de liaison et j'y réponds soit par le même moyen soit je fais un topo détaillé à ma collègue pour le RDV. S'il persiste des interrogations importantes, on prend RDV mais sur un jour où je suis sur l'école ! Car sinon c'est trop facile, encore des km, du stress car je dois me dépêcher de ranger l'autre classe, partir sans corriger les cahiers...

Je peux faire des exceptions pour mon mi temps. Je n'en fais plus pour les quarts temps. Si urgence, on me joint par téléphone à l'école sur mon jour de présence.

J'ai un poste à 50min de chez moi sans bouchons, des élèves extrêmement difficiles, une école sans aucun moyen (pas de salle des maîtres, que des préfas, aucun matos de sport à part un ballon et des cerceaux, photocopieuse dans la salle de motricité, un massicot partagé avec la mairie...), des parents pénibles pour un oui et pour un non, des collègues que ça ne dérange pas de travailler en bénévolat le samedi, très lunatiques, 4 niveaux avec CP, CE1, CE2, CM1 et le must : je suis là sur une erreur d'affectation...

Pour ma santé personnelle (déjà 2 chutes monumentales de tension depuis le début) et si on veut me voir jusqu'à la fin de l'année et que les titulaires continuent à avoir des décharges, je ne fais plus d'heures supp hormis 10-15min aux conseils.

Ce travail, je l'aime (sauf cette année, je ne le cache pas) mais ce n'est pas une dévotion. Si je voulais faire du bénévolat, je serais partie dans une association qui m'épanouirait. Hors, j'ai choisi un métier rémunéré qui me plait mais j'en suis convaincue, qui me plait tant qu'on ne me demande pas de déborder à outrance sur ma vie personnelle. Un métier permet de vivre et non l'inverse.

Pour celles et ceux qui choisissent de payer la garderie à leur enfant pour rencontrer les parents ou de revenir faire 1h de route pour des parents, j'admire, mais qu'on ne me demande pas de faire pareil, c'est hors de question. Je n'admets pas non plus les réflexions sur le fait que je refuse, c'est mon droit. En ces temps de crise et de baisse de salaire, je suis comme tout un chacun, je serre la ceinture ! Donc avoir des dépenses supplémentaires, c'est non. Ma famille passera toujours avant mon métier. C'est ma philosophie.

De la même manière, je ne demanderai pas à un enseignant de rester sauf si cela ne le dérange vraiment pas (on peut rêver) et que les difficultés de mon enfant le nécessitent vraiment. Je n'aime pas faire aux autres ce que je n'aime pas que l'on me fasse. Soit le papa qui a des horaires plus souples y va, soit on fait ça par téléphone.

Ce moyen de communication n'est peut être pas le meilleur, je suis d'accord mais il a au moins l'avantage de régler le fond du problème : répondre aux questions des parents ! Tout en ne nous occasionnant pas de frais supplémentaires ni de garderie pour nos enfants. On peut les garder nous mêmes...

Je vois déjà venir les réflexions des personnes qui me considèreraient comme une fumiste. Ce n'est absolument pas le cas, je prépare ma classe consciencieusement et sérieusement tous mes dimanches après midis et mercredi après midi + les corrections le soir. J'arrive 1h avant à l'école (je peux donc aussi envisager des RDV à cette heure là mais bizarrement les difficultés teeeellement importantes pour leur enfant ne fait pas le poids face à la couette), je n'ai pas de pause méridienne (nous avons 1h pour manger), je suis de service en permanence aux récrés.

Je refuse simplement de devenir esclave de mon métier et de voir des plumes pousser sur mon statut de dindon...

:applause::thumbsup:

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lincoconnue je te comprends tout à fait.

Je l'ai souvent fait (de venir lorsque j'étais à mi-temps par exmple, mais j'étais tout près ; quand j'étais en quart temps à 50 km je n'ai jamais rencontré de parents), mais je pense que je vais calmer le jeu...

Cette année j'ai déjà rencontré beaucoup de parents (j'ai encore un RV jeudi soir et un autre vendredi) Mais là, le RV de vendredi me reste en travers de la gorge...

J'ai rencontré la maman à sa demande un soir (alors qu'elle est venue sans avoir répondu à mon mot demandant confirmation (alors que plusieurs choix de date étaient proposés) en me disant qu'oralement son fils à qui elle avait posé la question lui a dit que la maîtresse était d'accord pour ce soir là !!! Gamin qui pose justement problème parce qu'il plane vraiment plus que la normale...

Bref je la reçois quand même au pied levé, cela dure une heure (je n'arrivais pas à m'en débarrasser) et là je reçois la demande : j'aimerais que vous répétiez tout ce qu'on a dit à mon ex-mari parce que je veux qu'il comprenne aussi.

Je me retrouve donc avec un nouveau rv pour la même chose pour le même gamin : j'ai accepté, ai fixé une limite de 30 minutes (j'ai prétexté un rv après), et me suis jurée aussitôt que c'est la dernière fois !!!!! N'ont qu'à se parler, flûte, j'y suis pour rien moi, c'est juste mon boulot!!!!!!!!

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Ah, ben là, un 2è RDV pour tout redire au père : c'est NIET pour moi. Soit ils viennent à 2, soit ils se parlent. Mais si on se met à tout multiplier par 2 parce qu'ils ne sont pas fichu de se parler, où allons-nous???

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Je peux faire des exceptions pour mon mi temps. Je n'en fais plus pour les quarts temps. Si urgence, on me joint par téléphone à l'école sur mon jour de présence.

J'ai un poste à 50min de chez moi sans bouchons, des élèves extrêmement difficiles, une école sans aucun moyen (pas de salle des maîtres, que des préfas, aucun matos de sport à part un ballon et des cerceaux, photocopieuse dans la salle de motricité, un massicot partagé avec la mairie...), des parents pénibles pour un oui et pour un non, des collègues que ça ne dérange pas de travailler en bénévolat le samedi, très lunatiques, 4 niveaux avec CP, CE1, CE2, CM1 et le must : je suis là sur une erreur d'affectation...

Pour ma santé personnelle (déjà 2 chutes monumentales de tension depuis le début) et si on veut me voir jusqu'à la fin de l'année et que les titulaires continuent à avoir des décharges, je ne fais plus d'heures supp hormis 10-15min aux conseils.

Ce travail, je l'aime (sauf cette année, je ne le cache pas) mais ce n'est pas une dévotion. Si je voulais faire du bénévolat, je serais partie dans une association qui m'épanouirait. Hors, j'ai choisi un métier rémunéré qui me plait mais j'en suis convaincue, qui me plait tant qu'on ne me demande pas de déborder à outrance sur ma vie personnelle. Un métier permet de vivre et non l'inverse.

Pour celles et ceux qui choisissent de payer la garderie à leur enfant pour rencontrer les parents ou de revenir faire 1h de route pour des parents, j'admire, mais qu'on ne me demande pas de faire pareil, c'est hors de question. Je n'admets pas non plus les réflexions sur le fait que je refuse, c'est mon droit. En ces temps de crise et de baisse de salaire, je suis comme tout un chacun, je serre la ceinture ! Donc avoir des dépenses supplémentaires, c'est non. Ma famille passera toujours avant mon métier. C'est ma philosophie.

De la même manière, je ne demanderai pas à un enseignant de rester sauf si cela ne le dérange vraiment pas (on peut rêver) et que les difficultés de mon enfant le nécessitent vraiment. Je n'aime pas faire aux autres ce que je n'aime pas que l'on me fasse. Soit le papa qui a des horaires plus souples y va, soit on fait ça par téléphone.

Ce moyen de communication n'est peut être pas le meilleur, je suis d'accord mais il a au moins l'avantage de régler le fond du problème : répondre aux questions des parents ! Tout en ne nous occasionnant pas de frais supplémentaires ni de garderie pour nos enfants. On peut les garder nous mêmes...

Je vois déjà venir les réflexions des personnes qui me considèreraient comme une fumiste. Ce n'est absolument pas le cas, je prépare ma classe consciencieusement et sérieusement tous mes dimanches après midis et mercredi après midi + les corrections le soir. J'arrive 1h avant à l'école (je peux donc aussi envisager des RDV à cette heure là mais bizarrement les difficultés teeeellement importantes pour leur enfant ne fait pas le poids face à la couette), je n'ai pas de pause méridienne (nous avons 1h pour manger), je suis de service en permanence aux récrés.

Je refuse simplement de devenir esclave de mon métier et de voir des plumes pousser sur mon statut de dindon...

Ma muse! :yahoo:

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Je me demande si après 18 h on ne pourrait pas faire comme les médecins qui appliquent un tarif spécifique, on dirait que chaque heure après 18 h compte double!

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ok pour moi alors !!! (et avec un décalage car l'horaire officiel ici de fin des classes est 16h (nous embauchons à 8h, surveillance à 7h50) (avec l'ap cela fait 16h30)

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