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Refondation : tout commence par la maternelle


Messages recommandés

Posté(e)

Un lien qui m'a été signalé et qui, je trouve, est très clair et très instructif :

http://sophiewiktor.over-blog.com/quelques-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-%C3%A0-propos-du-grip-et-de-slecc

Une petite analyse (de Mme Brisbard) sur le GRIP mouvement qui fait tousser les enseignants qui réfléchissent...

Les propositions du GRIP par leur vision mécanique et passéiste de ce que c’est qu’apprendre ne peuvent que nuire aux élèves et notamment aux plus en difficulté que je fréquente chaque jour.

Non, le BA ba ou le fait de savoir poser des opérations ne sont pas un préalable à la lecture et à la compréhension des mathématiques.

Oui, aborder les 4 opérations au CP nuit gravement aux élèves, parce que la mécanique sans la compréhension de cette mécanique restera toujours une mécanique au service de "rien" et parce qu’ aborder des mécaniques trop précocement laisse penser aux élèves qui n’y arrivent pas qu’ils sont en difficulté voire en échec alors que cette mécanique n’est pas à leur portée.

Non, les livres de grammaire des années cinquante ne sont pas les mieux adaptés et dans la génération qui a subi cette grammaire à l’époque, ceux qui n’ont pas continué leurs études font de nombreuses fautes aujourd’hui car la mécanique sans la compréhension, quand on l’a oubliée, on ne la retrouve pas.

Alors, non, aux manuels de CP qui laissent penser aux enfants que lire c’est uniquement jouer à produire des sons et retrouver comment on les transcrit parce qu’ils proposent des textes stupides dans lesquels on ne peut chercher le sens car il n’y en a pas !

La conférence du consensus définit clairement quelles sont les compétences nécessaires pour savoir lire et écrire et si la combinatoire en est un paramètre (bien évidemment) il s’agit de ne pas oublier les autres.

Non, aux pratiques mathématiques qui laissent croire aux élèves que faire des mathématiques, c’est poser des opérations, si les élèves ne construisent pas le nombre, on continuera à voir des retenues farfelues ou des dizaines sous des unités.

Les têtes des élèves ne sont pas des boîtes vides à remplir si apprendre fonctionnait comme ça, ce serait facile d’enseigner mais les élèves arrivent un vécu, des représentations qu’ils doivent utiliser, transformer pour acquérir petit à petit des compétences qu’ils pourront adapter, transférer, approfondir et c’est pour cela que c’est difficile d’enseigner et d’apprendre.

Ne vous méprenez pas sur mes propos, j’ai de l’ambition pour mes élèves, ils apprennent, progressent parce que je leur montre que leur parole, leurs connaissances ont une valeur, je suis très exigeante avec eux car je fais appel à leur intelligence et de mettre leur cerveau en activité est parfois douloureux,contraignant et demande beaucoup d’efforts mais c’est tellement gratifiant lorsque tout s’éclaire et qu’ils comprennent. Ils ne se soumettent pas à ma volonté, ils se soumettent à leur nécessité de progresser et de grandir.

Pour toutes ces raisons, je répète que vos propositions simplistes ne sont pas la réponse aux difficultés des élèves d’aujourd’hui, mais je constate avec plaisir que vous passez du temps sur ce site.

La pub pour votre site, c’est bien vu ! Et je propose effectivement à nos adhérents d’y aller afin de mieux comprendre pourquoi je cite votre mouvement que je suis depuis que j’ai constaté que De Robien s’était fortement inspiré de vos propositions pour la première mouture des programmes 2008. Mais il me semble que depuis assez longtemps sur ce site, rien de nouveau...

"Analyse" de quelqu'un qui visiblement n'a pas lu les guides du maître, ni utilisé les manuels en classe.

Au contraire, et que ce soit en mathématiques, en lecture, en grammaire ou en orthographe, les enfants apprennent en mettant du sens dans tout ce qu'ils font, ce qui leur permet de faire du lien entre leurs connaissances qui s'étoffent de jour en jour, sur des bases solides. Les progressions sont spiralaires, bien pensées, et les activités préparatoires sont efficaces, et, cerise sur le gâteau, faciles à mettre en oeuvre.

Et je n'ai, dans nos discussions, jamais vu aucun enseignant souhaiter "soumettre" ses élèves à sa volonté, mais au contraire, les aider à bien grandir. C'est justement parce que nous respectons nos élèves, et que nous avons constaté l'échec des autres méthodes, que nous avons été amenés à utiliser leurs publications, parfois à la suite de conversations sur ce forum ou ailleurs.

Posté(e)

Petit exemple en ce qui concerne le fichier de Calcul du CP qu'un mien petit fils a fait avec moi durant ses vacances "pour le fun" parce qu'il avait beaucoup de joie à le retrouver chaque jour...

Il y a appris à raisonner, justement et quand au CE1 des problèmes présentaient des additions répétitives, il a tout de suite écrit l'opération sous forme de multiplications ...

Son instit de CE1 qui n'avait pas encore abordé la multiplication avec ses élèves, lui faisait une petite "vague rouge" sous ses multiplications et le gamin ne comprenait pas pourquoi...

Dont le raisonnement était clair et ce phénomène s'est reproduit avec d'autres petits que je suis en soutien scolaire...

Ce fichier de calcul contient de quoi faire manipuler, et encore manipuler... et sa force, ce sont aussi ses multiples problèmes qui sont là justement pour ne pas faire appliquer un mécanisme sans comprendre ...

Posté(e)

Sapotille, j'ai loupé un épisode ou bien tu nous appâtes avec ton fichier mais ne veux pas nous en donner le titre ? :chris::bleh:

Posté(e)

Oh !!! Mais c'est bien sûr ...

Tout le monde parle du Fichier de Calcul CP SLECC, et quand on connait, on ne prend pas la précaution de le mentionner de nouveau...

J'étais juste occupée à le défendre contre de vilaines attaques mensongères .

Le voici : http://www.enseignants-du-primaire.info/fiches_SLECC_CP.htm

Posté(e)

:) Ah !!

Mais pourquoi mettent-ils leurs ressources en ligne alors qu'ils vendent les fichiers ? :unsure:

Posté(e)

Je l'ignore ...

Parce qu'ils sont généreux ?

Posté(e)

Tu y crois, toi ?

Il n'y aurait pas un message subliminal derrière tout ça ? :devil:

Posté(e)

Tu y crois, toi ?

Il n'y aurait pas un message subliminal derrière tout ça ? :devil:

Je suis sincère quand je dis que j'ignore pourquoi c'est ainsi.

Je sais seulement que lorsque j'ai besoin d'un de ces fichiers, je l'achète ...

Posté(e)

Un lien qui m'a été signalé et qui, je trouve, est très clair et très instructif :

http://sophiewiktor.over-blog.com/quelques-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-%C3%A0-propos-du-grip-et-de-slecc

Une petite analyse (de Mme Brisbard) sur le GRIP mouvement qui fait tousser les enseignants qui réfléchissent...

Les propositions du GRIP par leur vision mécanique et passéiste de ce que c’est qu’apprendre ne peuvent que nuire aux élèves et notamment aux plus en difficulté que je fréquente chaque jour.

Non, le BA ba ou le fait de savoir poser des opérations ne sont pas un préalable à la lecture et à la compréhension des mathématiques.

Oui, aborder les 4 opérations au CP nuit gravement aux élèves, parce que la mécanique sans la compréhension de cette mécanique restera toujours une mécanique au service de "rien" et parce qu’ aborder des mécaniques trop précocement laisse penser aux élèves qui n’y arrivent pas qu’ils sont en difficulté voire en échec alors que cette mécanique n’est pas à leur portée.

Non, les livres de grammaire des années cinquante ne sont pas les mieux adaptés et dans la génération qui a subi cette grammaire à l’époque, ceux qui n’ont pas continué leurs études font de nombreuses fautes aujourd’hui car la mécanique sans la compréhension, quand on l’a oubliée, on ne la retrouve pas.

Alors, non, aux manuels de CP qui laissent penser aux enfants que lire c’est uniquement jouer à produire des sons et retrouver comment on les transcrit parce qu’ils proposent des textes stupides dans lesquels on ne peut chercher le sens car il n’y en a pas !

La conférence du consensus définit clairement quelles sont les compétences nécessaires pour savoir lire et écrire et si la combinatoire en est un paramètre (bien évidemment) il s’agit de ne pas oublier les autres.

Non, aux pratiques mathématiques qui laissent croire aux élèves que faire des mathématiques, c’est poser des opérations, si les élèves ne construisent pas le nombre, on continuera à voir des retenues farfelues ou des dizaines sous des unités.

Les têtes des élèves ne sont pas des boîtes vides à remplir si apprendre fonctionnait comme ça, ce serait facile d’enseigner mais les élèves arrivent un vécu, des représentations qu’ils doivent utiliser, transformer pour acquérir petit à petit des compétences qu’ils pourront adapter, transférer, approfondir et c’est pour cela que c’est difficile d’enseigner et d’apprendre.

Ne vous méprenez pas sur mes propos, j’ai de l’ambition pour mes élèves, ils apprennent, progressent parce que je leur montre que leur parole, leurs connaissances ont une valeur, je suis très exigeante avec eux car je fais appel à leur intelligence et de mettre leur cerveau en activité est parfois douloureux,contraignant et demande beaucoup d’efforts mais c’est tellement gratifiant lorsque tout s’éclaire et qu’ils comprennent. Ils ne se soumettent pas à ma volonté, ils se soumettent à leur nécessité de progresser et de grandir.

Pour toutes ces raisons, je répète que vos propositions simplistes ne sont pas la réponse aux difficultés des élèves d’aujourd’hui, mais je constate avec plaisir que vous passez du temps sur ce site.

La pub pour votre site, c’est bien vu ! Et je propose effectivement à nos adhérents d’y aller afin de mieux comprendre pourquoi je cite votre mouvement que je suis depuis que j’ai constaté que De Robien s’était fortement inspiré de vos propositions pour la première mouture des programmes 2008. Mais il me semble que depuis assez longtemps sur ce site, rien de nouveau...

Moi, je ne connais pas Mme Brisbard : c'est mal?

Je ne connais pas le GRIP : ça doit être bien.

Je suppose que Mme Brisbard a bien lu les livres de CP proposé par le GRIP pour en dire ce qu'elle en dit. Moi, je les ai achetés pour voir. Je n'ai sûrement pas l'expérience de cette dame, mais je pense être capable de reconnaître quand un texte a du sens ou pas.( Ou bien suis-je moi même stupide). Et les textes que j'ai lu ne sont pas plus stupides que Les aventures Pipioli et de ses amis de Ribambelle (oserai-je dire même que je préfère les histoires de Marie, Malo et Lucas de écrire et lire au CP ) et cette dame a sûrement pris le temps de lire les livres du maître avant de critiquer. Moi aussi, et je les trouve qu'ils ont une progression pleine de bon sens (Ecrire et lire ou Mon CP avec papyrus) pour arriver à rendre les élèves autonomes en lecture sans leur lire réciter des lignes où ils pêchent des indices pour recoller les morceaux de ce dont ils se souviennent avoir entendu parlé en classe. Là tout est clair, un son nouveau à la fois ou à peine plus, pas besoin de se perdre dans les méandres de sa mémoire pour se souvenir, juste lire et associer ce qu'on a compris à l'image que l'on peut se faire. Quel bonheur!

Quand au calcul, cette dame n'a sûrement pas aussi pris le temps de lire sûre de son fait :D'avance elle détruit. Manipulations, on vous dit! Pas de technique avant. ça me semble plein de bon sens aussi.

Mais qui suis-je moi? Juste une petite PE qui cherche à faire le mieux possible pour ses élèves et qui réfléchit ou essaie de réfléchir sur son métier.

Mais je vois les ravages autour de moi : alors ne comprendré-je pas qu'en fait tout va bien et c'est moi qui vais mal? Peut-être devrasi-je faire un autre métier ?

Mme Brisbard, a-t-elle fait une enquête sur ces gens (qui feraient partie d'une secte :attention, je ne dis pas que c'est elle qui a dit cela, mais je l'ai lu sur ce forum, car c''est grave de dire ça, non?) ? Les connaît-elle réellement pour en dire ce qu'elle en dit ? Moi, je ne connais pas Mme Brisbard mais une chose est sûre je ne la critiquerais pas sans la connaître ou avoir travailler avec ses outils.

Bon, revenons à nos moutons: alors je suis allée lire l'autre texte pour équilibrer en quelque sorte. Tiens je vous le mets ce sera plus juste pour les enseignants qui réfléchissent, comme dit Mme Brisbard parce que qui qu'elle soit sa parole n'a pas plus de valeur pour moi que celle de Phi, (dont j'apprécie le second degré... ):

"

Je ne prétends pas être une spécialiste de la question, simplement, j’en ai un peu assez en ce moment de lire des propos erronés et qui me blessent. J’ai l’impression que certains sont en pleine chasse aux sorcières sur le net et je souhaite simplement me défendre et défendre une organisation dont le travail me semble utile et respectable.
Je renvoie simplement ceux qui veulent en savoir plus aux sites suivants :
Quelques belles idées reçues, donc :
Le SLECC, ça veut dire savoir lire écrire compter, donc là-bas on nie l’importance du reste.
En réalité, SLECC (c’est le nom du projet d’expérimentation dont le GRIP – Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes - est le garant) est un sigle pour « Savoir Lire, Écrire, Compter,Calculer ». Calculer est un verbe très important ici, il n’est pas question de faire réciter sans fin la comptine numérique. Je pense que le langage oral, les sciences, les arts, le sport etc. ne tenaient simplement pas dans le sigle. Et puis pour profiter correctement des autres enseignements, il vaut mieux savoir « LECC », me semble-t-il.
Catherine Huby, membre du CA du GRIP, s’est prononcée très clairement sur la question du « recentrage autour des fondamentaux », notamment ici :
On est très loin du « 100% français/maths purs » fantasmé par certains, il est hors de question de faire faire toute la journée des exercices du Bled et des opérations aux élèves de la maternelle au CM2. On défend plutôt au GRIP un enseignement général de qualité dans toutes les matières, la maîtrise de la langue et des mathématiques venant renforcer les autres apprentissages et étant elle-même consolidée quotidiennement dans tous les domaines. Si j’osais les gros mots, je dirais que le GRIP propose une vision dialectique des disciplines et de l’interdisciplinarité. Avec le SLECC, la transversalité c’est tous les jours, de façon spiralaire et adaptée à chaque âge !
On peut feuilleter les manuels du GRIP (par exemple les situations de découverte en salle de motricité proposées en grande section) ou les documents mis à disposition notamment sur Rue des instits (en particulier ici : http://www.ruedesinstits.com/page_didier.htm ) pour s’en assurer.
Le GRIP veut un retour au passé.
C’est absolument faux. Il se trouve que le GRIP est un mouvement plutôt jeune et que les outils SLECC sont très récents, ce sont parfois des manuels électroniques. Il est vrai que l’innovation n’y est pas considérée en tant que telle comme un critère de qualité, mais l’ancienneté non plus. Il s’agit surtout de réfléchir sur ce qui est le plus efficace (mais on verra que cela n’est pas contradictoire avec une certaine diversité des approches) et pas de réutiliser n’importe quel bouquin des années 1930 parce que « c’était mieux avant ».
Il se trouve qu’en effet le GRIP fait très souvent allusion aux « pères fondateurs » de l’École Publique (F. Buisson, Compayré, Kergomard, …) et qu’il conseille leur lecture, considérée comme « poussiéreuse ». Mais, pour ceux qui les ont lus, il est évident que ceci est un gage de respect des valeurs de la laïcité et de l’égalité des chances, mais aussi la garantie d’une pédagogie active, centrée sur les intérêts de l’enfance et sur leur engagement dès les premiers jours d’école dans un processus de découverte, de recherche et de construction de leurs savoirs.
Le GRIP est dogmatique, il est contre la diversité des pédagogies, il n’y a que leur méthode qui est la bonne
C’est tout de même étrange, dans ce cas, que le GRIP produise simultanément deux méthodes de lecture différentes…
Le GRIP n’impose pas de méthode, il propose une réflexion sur l'articulation et la structuration des contenus à transmettre aux élèves ce qu’il propose est compatible avec la liberté pédagogique. Je crois qu’on peut imaginer une classe SLECC Freinet, PMEV, Montessori… Ca n’a rien de contradictoire.
Le GRIP est élitiste, là-bas ils se fichent de mettre en échec les enfants en difficultés avec leurs méthodes trop compliquées.
Au contraire, l’important pour les membres du GRIP est de permettre à tous les élèves (quel que soit notamment leur milieu socio-culturel) d’apprendre à lire, écrire, calculer … et tout le reste. Les apprentissages sont adaptés à l’âge des élèves.
Le fait que le GRIP fasse apprendre simultanément les 4 opérations n’a rien de contradictoire avec la volonté de faire réussir chaque enfant. Même quand on a 4 ans, c’est facile de se partager des billes, des gâteaux, de comprendre progressivement que si on doit donner 2 fleurs à chacune de ses 4 copines, on aura besoin de cueillir 8 pâquerettes en tout, que si on a mangé 2 bonbons alors qu’on en avait 3 au début, il ne nous en restera plus qu’un, …
Je le répète, l’objectif est bien de ne laisser AUCUN élève de côté. En aucun cas il ne s’agit d’un entraînement intensif pour les meilleurs quitte à noyer les autres, il faut que toute la classe, aussi hétérogène qu’elle puisse être, y trouve son compte.
Les méthodes de lecture éditées par le GRIP sont syllabiques et ne font pas appel à l’intelligence de l’enfant, ce sont des machines à abrutir.
Les deux méthodes proposées par le GRIP sont alphabétiques (et non syllabiques, soyons précis). La première,Mon CP avec Papyrus, est synthétique : on part du graphème pour aller au phonème, on combine les lettres pour lire les sons. La seconde, Ecrire et lire au CP est analytique-synthétique, c'est-à-dire qu'on part d'une courte phrase pour l'analyser et repérer les sons, qu'on recombine entre eux. Les deux méthodes s’appuient sur le code alphabétique et s’attachent à ce que les élèves déchiffrent correctement, à l’aide d’une progression de sons solide et cohérente, chaque apprentissage étant réinvesti les jours et les semaines suivantes jusqu’à ce que le tout soit automatisé pour que la lecture devienne fluide.
Dans les deux cas, les élèves arrivent rapidement à lire en comprenant et acquièrent également un vocabulaire riche et varié. Ecrire et Lire au CP (que je connais mieux puisque c’est la méthode que j’utilise dans ma classe) propose rapidement des textes riches et variés (des récits mais aussi des documents, des comptines, …) qui ouvrent les enfants à une culture commune de qualité, avec des textes de moins en moins simplifiés au fil de la progression de Collodi, Grimm, Daudet,… Le manuel est cependant vraiment adapté au jeune âge des élèves, grâces aux belles illustrations de Xavier Laroche et aux personnages récurrents que les élèves aiment retrouver au fil des pages (le chat bleu, Mimi, a un succès fou !). Les élèves apprennent également rapidement à rédiger de courtes phrases de façon autonomes, toujours en se servant des connaissances qu’ils sont en train d’acquérir (code alphabétique mais aussi orthographe, grammaire et conjugaison)
Le GRIP propose un enseignement frontal et magistral, les élèves restent passifs
Je crois qu’un enseignement purement magistral est tout bonnement impossible à l’école primaire, même pour un professeur qui en aurait très envie. Vous imaginez des élèves de 5 ans restant assis toute la journée en silence à prendre des notes, vous ?
Les manuels du GRIP font la part belle à la découverte de chaque notion, à l’activité des élèves et à leur intuition. La démarche du GRIP est tout sauf frontale, il suffit de jeter un coup d’œil sur leurs manuels pour s’en assurer. Dans les petites classes, on passe d’abord systématiquement par l’activité physique et sensorielle, indispensable pour que le jeune enfant assimile des nouveautés.
Plus tard, c’est l’activité intellectuelle, soutenue par l’écriture autonome, l’analyse et la compréhension fines de textes, la résolution de situations problèmes, la construction et la mesure de figures géométriques qui entraîne les élèves vers la découverte de nouvelles notions, de nouvelles techniques, de nouveaux savoirs.
Il faut se méfier du GRIP, ces gens là veulent casser l’école publique !
Le projet SLECC est agréé par le ministère de l’éducation nationale. Les membres du GRIP sont d’ardents défenseurs de l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire. Je n’ai jamais lu une seule ligne d’eux pouvant me faire penser le contraire. On peut notamment découvrir leurs positions ici :http://www.tilekol.org/interview-de-guy-morel-secretaire-du-groupe-de-reflexion-interdisciplinaire-sur-les-programmes
Bonne lecture !
Voilà, c'est une argumentation qui tient la route face aux propos de Mme Brisbard, non?
J'ai aussi trouvé des textes pour renforcer les propos de Phi:

2011_positions_grip.pdf

de-la-pedagogie.pdf

Il n'y a plus qu'à se faire sa propre idée.

Merci d'avoir tenu jusque-là :sleeping:

  • J'adhère 1
Posté(e)

Un lien qui m'a été signalé et qui, je trouve, est très clair et très instructif :

http://sophiewiktor.over-blog.com/quelques-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-%C3%A0-propos-du-grip-et-de-slecc

Une petite analyse (de Mme Brisbard) sur le GRIP mouvement qui fait tousser les enseignants qui réfléchissent...

Les propositions du GRIP par leur vision mécanique et passéiste de ce que c’est qu’apprendre ne peuvent que nuire aux élèves et notamment aux plus en difficulté que je fréquente chaque jour.

Non, le BA ba ou le fait de savoir poser des opérations ne sont pas un préalable à la lecture et à la compréhension des mathématiques.

Oui, aborder les 4 opérations au CP nuit gravement aux élèves, parce que la mécanique sans la compréhension de cette mécanique restera toujours une mécanique au service de "rien" et parce qu’ aborder des mécaniques trop précocement laisse penser aux élèves qui n’y arrivent pas qu’ils sont en difficulté voire en échec alors que cette mécanique n’est pas à leur portée.

Non, les livres de grammaire des années cinquante ne sont pas les mieux adaptés et dans la génération qui a subi cette grammaire à l’époque, ceux qui n’ont pas continué leurs études font de nombreuses fautes aujourd’hui car la mécanique sans la compréhension, quand on l’a oubliée, on ne la retrouve pas.

Alors, non, aux manuels de CP qui laissent penser aux enfants que lire c’est uniquement jouer à produire des sons et retrouver comment on les transcrit parce qu’ils proposent des textes stupides dans lesquels on ne peut chercher le sens car il n’y en a pas !

La conférence du consensus définit clairement quelles sont les compétences nécessaires pour savoir lire et écrire et si la combinatoire en est un paramètre (bien évidemment) il s’agit de ne pas oublier les autres.

Non, aux pratiques mathématiques qui laissent croire aux élèves que faire des mathématiques, c’est poser des opérations, si les élèves ne construisent pas le nombre, on continuera à voir des retenues farfelues ou des dizaines sous des unités.

Les têtes des élèves ne sont pas des boîtes vides à remplir si apprendre fonctionnait comme ça, ce serait facile d’enseigner mais les élèves arrivent un vécu, des représentations qu’ils doivent utiliser, transformer pour acquérir petit à petit des compétences qu’ils pourront adapter, transférer, approfondir et c’est pour cela que c’est difficile d’enseigner et d’apprendre.

Ne vous méprenez pas sur mes propos, j’ai de l’ambition pour mes élèves, ils apprennent, progressent parce que je leur montre que leur parole, leurs connaissances ont une valeur, je suis très exigeante avec eux car je fais appel à leur intelligence et de mettre leur cerveau en activité est parfois douloureux,contraignant et demande beaucoup d’efforts mais c’est tellement gratifiant lorsque tout s’éclaire et qu’ils comprennent. Ils ne se soumettent pas à ma volonté, ils se soumettent à leur nécessité de progresser et de grandir.

Pour toutes ces raisons, je répète que vos propositions simplistes ne sont pas la réponse aux difficultés des élèves d’aujourd’hui, mais je constate avec plaisir que vous passez du temps sur ce site.

La pub pour votre site, c’est bien vu ! Et je propose effectivement à nos adhérents d’y aller afin de mieux comprendre pourquoi je cite votre mouvement que je suis depuis que j’ai constaté que De Robien s’était fortement inspiré de vos propositions pour la première mouture des programmes 2008. Mais il me semble que depuis assez longtemps sur ce site, rien de nouveau...

Moi, je ne connais pas Mme Brisbard : c'est mal?

Je ne connais pas le GRIP : ça doit être bien.

Je suppose que Mme Brisbard a bien lu les livres de CP proposé par le GRIP pour en dire ce qu'elle en dit. Moi, je les ai achetés pour voir. Je n'ai sûrement pas l'expérience de cette dame, mais je pense être capable de reconnaître quand un texte a du sens ou pas.( Ou bien suis-je moi même stupide). Et les textes que j'ai lu ne sont pas plus stupides que Les aventures Pipioli et de ses amis de Ribambelle (oserai-je dire même que je préfère les histoires de Marie, Malo et Lucas de écrire et lire au CP ) et cette dame a sûrement pris le temps de lire les livres du maître avant de critiquer. Moi aussi, et je les trouve qu'ils ont une progression pleine de bon sens (Ecrire et lire ou Mon CP avec papyrus) pour arriver à rendre les élèves autonomes en lecture sans leur lire réciter des lignes où ils pêchent des indices pour recoller les morceaux de ce dont ils se souviennent avoir entendu parlé en classe. Là tout est clair, un son nouveau à la fois ou à peine plus, pas besoin de se perdre dans les méandres de sa mémoire pour se souvenir, juste lire et associer ce qu'on a compris à l'image que l'on peut se faire. Quel bonheur!

Quand au calcul, cette dame n'a sûrement pas aussi pris le temps de lire sûre de son fait :D'avance elle détruit. Manipulations, on vous dit! Pas de technique avant. ça me semble plein de bon sens aussi.

Mais qui suis-je moi? Juste une petite PE qui cherche à faire le mieux possible pour ses élèves et qui réfléchit ou essaie de réfléchir sur son métier.

Mais je vois les ravages autour de moi : alors ne comprendré-je pas qu'en fait tout va bien et c'est moi qui vais mal? Peut-être devrasi-je faire un autre métier ?

Mme Brisbard, a-t-elle fait une enquête sur ces gens (qui feraient partie d'une secte :attention, je ne dis pas que c'est elle qui a dit cela, mais je l'ai lu sur ce forum, car c''est grave de dire ça, non?) ? Les connaît-elle réellement pour en dire ce qu'elle en dit ? Moi, je ne connais pas Mme Brisbard mais une chose est sûre je ne la critiquerais pas sans la connaître ou avoir travailler avec ses outils.

Bon, revenons à nos moutons: alors je suis allée lire l'autre texte pour équilibrer en quelque sorte. Tiens je vous le mets ce sera plus juste pour les enseignants qui réfléchissent, comme dit Mme Brisbard parce que qui qu'elle soit sa parole n'a pas plus de valeur pour moi que celle de Phi, (dont j'apprécie le second degré... ):

"

Je ne prétends pas être une spécialiste de la question, simplement, j’en ai un peu assez en ce moment de lire des propos erronés et qui me blessent. J’ai l’impression que certains sont en pleine chasse aux sorcières sur le net et je souhaite simplement me défendre et défendre une organisation dont le travail me semble utile et respectable.
Je renvoie simplement ceux qui veulent en savoir plus aux sites suivants :
Quelques belles idées reçues, donc :
Le SLECC, ça veut dire savoir lire écrire compter, donc là-bas on nie l’importance du reste.
En réalité, SLECC (c’est le nom du projet d’expérimentation dont le GRIP – Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes - est le garant) est un sigle pour « Savoir Lire, Écrire, Compter,Calculer ». Calculer est un verbe très important ici, il n’est pas question de faire réciter sans fin la comptine numérique. Je pense que le langage oral, les sciences, les arts, le sport etc. ne tenaient simplement pas dans le sigle. Et puis pour profiter correctement des autres enseignements, il vaut mieux savoir « LECC », me semble-t-il.
Catherine Huby, membre du CA du GRIP, s’est prononcée très clairement sur la question du « recentrage autour des fondamentaux », notamment ici :
On est très loin du « 100% français/maths purs » fantasmé par certains, il est hors de question de faire faire toute la journée des exercices du Bled et des opérations aux élèves de la maternelle au CM2. On défend plutôt au GRIP un enseignement général de qualité dans toutes les matières, la maîtrise de la langue et des mathématiques venant renforcer les autres apprentissages et étant elle-même consolidée quotidiennement dans tous les domaines. Si j’osais les gros mots, je dirais que le GRIP propose une vision dialectique des disciplines et de l’interdisciplinarité. Avec le SLECC, la transversalité c’est tous les jours, de façon spiralaire et adaptée à chaque âge !
On peut feuilleter les manuels du GRIP (par exemple les situations de découverte en salle de motricité proposées en grande section) ou les documents mis à disposition notamment sur Rue des instits (en particulier ici : http://www.ruedesinstits.com/page_didier.htm ) pour s’en assurer.
Le GRIP veut un retour au passé.
C’est absolument faux. Il se trouve que le GRIP est un mouvement plutôt jeune et que les outils SLECC sont très récents, ce sont parfois des manuels électroniques. Il est vrai que l’innovation n’y est pas considérée en tant que telle comme un critère de qualité, mais l’ancienneté non plus. Il s’agit surtout de réfléchir sur ce qui est le plus efficace (mais on verra que cela n’est pas contradictoire avec une certaine diversité des approches) et pas de réutiliser n’importe quel bouquin des années 1930 parce que « c’était mieux avant ».
Il se trouve qu’en effet le GRIP fait très souvent allusion aux « pères fondateurs » de l’École Publique (F. Buisson, Compayré, Kergomard, …) et qu’il conseille leur lecture, considérée comme « poussiéreuse ». Mais, pour ceux qui les ont lus, il est évident que ceci est un gage de respect des valeurs de la laïcité et de l’égalité des chances, mais aussi la garantie d’une pédagogie active, centrée sur les intérêts de l’enfance et sur leur engagement dès les premiers jours d’école dans un processus de découverte, de recherche et de construction de leurs savoirs.
Le GRIP est dogmatique, il est contre la diversité des pédagogies, il n’y a que leur méthode qui est la bonne
C’est tout de même étrange, dans ce cas, que le GRIP produise simultanément deux méthodes de lecture différentes…
Le GRIP n’impose pas de méthode, il propose une réflexion sur l'articulation et la structuration des contenus à transmettre aux élèves ce qu’il propose est compatible avec la liberté pédagogique. Je crois qu’on peut imaginer une classe SLECC Freinet, PMEV, Montessori… Ca n’a rien de contradictoire.
Le GRIP est élitiste, là-bas ils se fichent de mettre en échec les enfants en difficultés avec leurs méthodes trop compliquées.
Au contraire, l’important pour les membres du GRIP est de permettre à tous les élèves (quel que soit notamment leur milieu socio-culturel) d’apprendre à lire, écrire, calculer … et tout le reste. Les apprentissages sont adaptés à l’âge des élèves.
Le fait que le GRIP fasse apprendre simultanément les 4 opérations n’a rien de contradictoire avec la volonté de faire réussir chaque enfant. Même quand on a 4 ans, c’est facile de se partager des billes, des gâteaux, de comprendre progressivement que si on doit donner 2 fleurs à chacune de ses 4 copines, on aura besoin de cueillir 8 pâquerettes en tout, que si on a mangé 2 bonbons alors qu’on en avait 3 au début, il ne nous en restera plus qu’un, …
Je le répète, l’objectif est bien de ne laisser AUCUN élève de côté. En aucun cas il ne s’agit d’un entraînement intensif pour les meilleurs quitte à noyer les autres, il faut que toute la classe, aussi hétérogène qu’elle puisse être, y trouve son compte.
Les méthodes de lecture éditées par le GRIP sont syllabiques et ne font pas appel à l’intelligence de l’enfant, ce sont des machines à abrutir.
Les deux méthodes proposées par le GRIP sont alphabétiques (et non syllabiques, soyons précis). La première,Mon CP avec Papyrus, est synthétique : on part du graphème pour aller au phonème, on combine les lettres pour lire les sons. La seconde, Ecrire et lire au CP est analytique-synthétique, c'est-à-dire qu'on part d'une courte phrase pour l'analyser et repérer les sons, qu'on recombine entre eux. Les deux méthodes s’appuient sur le code alphabétique et s’attachent à ce que les élèves déchiffrent correctement, à l’aide d’une progression de sons solide et cohérente, chaque apprentissage étant réinvesti les jours et les semaines suivantes jusqu’à ce que le tout soit automatisé pour que la lecture devienne fluide.
Dans les deux cas, les élèves arrivent rapidement à lire en comprenant et acquièrent également un vocabulaire riche et varié. Ecrire et Lire au CP (que je connais mieux puisque c’est la méthode que j’utilise dans ma classe) propose rapidement des textes riches et variés (des récits mais aussi des documents, des comptines, …) qui ouvrent les enfants à une culture commune de qualité, avec des textes de moins en moins simplifiés au fil de la progression de Collodi, Grimm, Daudet,… Le manuel est cependant vraiment adapté au jeune âge des élèves, grâces aux belles illustrations de Xavier Laroche et aux personnages récurrents que les élèves aiment retrouver au fil des pages (le chat bleu, Mimi, a un succès fou !). Les élèves apprennent également rapidement à rédiger de courtes phrases de façon autonomes, toujours en se servant des connaissances qu’ils sont en train d’acquérir (code alphabétique mais aussi orthographe, grammaire et conjugaison)
Le GRIP propose un enseignement frontal et magistral, les élèves restent passifs
Je crois qu’un enseignement purement magistral est tout bonnement impossible à l’école primaire, même pour un professeur qui en aurait très envie. Vous imaginez des élèves de 5 ans restant assis toute la journée en silence à prendre des notes, vous ?
Les manuels du GRIP font la part belle à la découverte de chaque notion, à l’activité des élèves et à leur intuition. La démarche du GRIP est tout sauf frontale, il suffit de jeter un coup d’œil sur leurs manuels pour s’en assurer. Dans les petites classes, on passe d’abord systématiquement par l’activité physique et sensorielle, indispensable pour que le jeune enfant assimile des nouveautés.
Plus tard, c’est l’activité intellectuelle, soutenue par l’écriture autonome, l’analyse et la compréhension fines de textes, la résolution de situations problèmes, la construction et la mesure de figures géométriques qui entraîne les élèves vers la découverte de nouvelles notions, de nouvelles techniques, de nouveaux savoirs.
Il faut se méfier du GRIP, ces gens là veulent casser l’école publique !
Le projet SLECC est agréé par le ministère de l’éducation nationale. Les membres du GRIP sont d’ardents défenseurs de l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire. Je n’ai jamais lu une seule ligne d’eux pouvant me faire penser le contraire. On peut notamment découvrir leurs positions ici :http://www.tilekol.org/interview-de-guy-morel-secretaire-du-groupe-de-reflexion-interdisciplinaire-sur-les-programmes
Bonne lecture !
Voilà, c'est une argumentation qui tient la route face aux propos de Mme Brisbard, non?
J'ai aussi trouvé des textes pour renforcer les propos de Phi:

attachicon.gif2011_positions_grip.pdf

attachicon.gifde-la-pedagogie.pdf

Il n'y a plus qu'à se faire sa propre idée.

Merci d'avoir tenu jusque-là :sleeping:

Par curiosité j'ai lu les 2 pdf...

On ne peut pas dire que la rigueur scientifique soit au beau fixe.

Avez_vous des références qui datent de moins d'un siècle.

"des tendances dites pédagogistes

puisque celles-ci ont choisi de considérer comme principales la méthode et la pédagogie et

comme très secondaires les contenus"

ben oui, la pédagogie c'est la méthode et la didactique concerne plus les contenus...

Ce qui m'effraie le plus, ce n'est pas vraiment que des enfants subissent cela car comme chaque enfant a la cahnce de connaître plusieurs méthodes dans sa scolarité, mais plutôt cette tendance pseudo humaniste qui masque très peu les relents extrêmistes. "structures scolaires spécialisées dans l’accueil des enfants handicapés, enfants que des coupes budgétaires conduisent à

abandonner aujourd’hui à leur sort, sans suivi qualifié, sous l’alibi indigne d’une « égalité » de pure forme."

"La seule méthode qui convienne à l'enseignement primaire est celle qui

fait intervenir tour à tour le maître et les élèves"

et l'interaction, les valeurs sociales...pas la peine on est entre nous donc les échanges sont convenus.

L'idéologie sous jacente est plus dangereuse que les méthodes.

Posté(e)

Ils tapent aussi sur les doigts avec une règle en fer et mettent au coin avec un bonnet d'âne, les maîtres qui utilisent les manuels du GRIP ? :clown:

Je me marre, car j'enseigne depuis plus de 20 ans et ... je n'ai jamais réussi à être dans le vent !

Je disais qu'il fallait cadrer quand la mode était à l'ORL et au travail collectif, et maintenant, au dernier salon du prêt à enseigner, on vante des méthodes qui me font passer pour une anarchiste !

Ce n'est pas la méthode qui fait l'enseignement, c'est le cadre que le maître (avec l'aide de ses supérieurs) met en faisant sa classe.

Pourquoi depuis 20 ans, ça ne marche pas ?

  • Parce qu'on a fortement baissé le niveau d'exigences et nivelé par le bas, qu'on a multiplié les matières à enseigner de façon pointue (informatique, langue vivante, sciences, techno, ...) ... alors que nous ne sommes pas spécialistes.
  • Parce que nos formateurs, nos ministres, sont des personnes qui n'ont pas enseigné face à une classe de primaire depuis des lustres voire n'ont jamais eu de classe.
  • Parce qu'on demande sans cesse à l'école de se remettre en cause alors que dans le même temps, on fait tout pour déresponsabiliser les familles et les élèves.
  • Parce qu'on se fait continuellement rabaisser dans les médias et même par nos ministres.
  • ...

Donc comme les dernières nouvelles du côté du ministère ne nous donnant pas d'espoir d'améliorations de ces côtés-là, et même en rajoutant des couches, on aura beau ressortir nos Boscher et nos fichiers GRIP, si on ne cadre pas nos classes, si on ne recadre pas nos familles en les obligeants à signer les cahiers régulièrement et faire apprendre les leçons, à mettre leurs enfants à l'école régulièrement et en s'étant couché tôt, avec sa trousse bien remplie, ... on n'arrivera à rien.

Et si on le fait, on peut tout aussi bien utiliser Ribambelle :devil_2: et Youpitralala (méthode de maths que je viens d'inventer à l'instant), ça fonctionnera tout aussi bien.

Posté(e)

Un lien qui m'a été signalé et qui, je trouve, est très clair et très instructif :

http://sophiewiktor.over-blog.com/quelques-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-%C3%A0-propos-du-grip-et-de-slecc

Une petite analyse (de Mme Brisbard) sur le GRIP mouvement qui fait tousser les enseignants qui réfléchissent...

Les propositions du GRIP par leur vision mécanique et passéiste de ce que c’est qu’apprendre ne peuvent que nuire aux élèves et notamment aux plus en difficulté que je fréquente chaque jour.

Non, le BA ba ou le fait de savoir poser des opérations ne sont pas un préalable à la lecture et à la compréhension des mathématiques.

Oui, aborder les 4 opérations au CP nuit gravement aux élèves, parce que la mécanique sans la compréhension de cette mécanique restera toujours une mécanique au service de "rien" et parce qu’ aborder des mécaniques trop précocement laisse penser aux élèves qui n’y arrivent pas qu’ils sont en difficulté voire en échec alors que cette mécanique n’est pas à leur portée.

Non, les livres de grammaire des années cinquante ne sont pas les mieux adaptés et dans la génération qui a subi cette grammaire à l’époque, ceux qui n’ont pas continué leurs études font de nombreuses fautes aujourd’hui car la mécanique sans la compréhension, quand on l’a oubliée, on ne la retrouve pas.

Alors, non, aux manuels de CP qui laissent penser aux enfants que lire c’est uniquement jouer à produire des sons et retrouver comment on les transcrit parce qu’ils proposent des textes stupides dans lesquels on ne peut chercher le sens car il n’y en a pas !

La conférence du consensus définit clairement quelles sont les compétences nécessaires pour savoir lire et écrire et si la combinatoire en est un paramètre (bien évidemment) il s’agit de ne pas oublier les autres.

Non, aux pratiques mathématiques qui laissent croire aux élèves que faire des mathématiques, c’est poser des opérations, si les élèves ne construisent pas le nombre, on continuera à voir des retenues farfelues ou des dizaines sous des unités.

Les têtes des élèves ne sont pas des boîtes vides à remplir si apprendre fonctionnait comme ça, ce serait facile d’enseigner mais les élèves arrivent un vécu, des représentations qu’ils doivent utiliser, transformer pour acquérir petit à petit des compétences qu’ils pourront adapter, transférer, approfondir et c’est pour cela que c’est difficile d’enseigner et d’apprendre.

Ne vous méprenez pas sur mes propos, j’ai de l’ambition pour mes élèves, ils apprennent, progressent parce que je leur montre que leur parole, leurs connaissances ont une valeur, je suis très exigeante avec eux car je fais appel à leur intelligence et de mettre leur cerveau en activité est parfois douloureux,contraignant et demande beaucoup d’efforts mais c’est tellement gratifiant lorsque tout s’éclaire et qu’ils comprennent. Ils ne se soumettent pas à ma volonté, ils se soumettent à leur nécessité de progresser et de grandir.

Pour toutes ces raisons, je répète que vos propositions simplistes ne sont pas la réponse aux difficultés des élèves d’aujourd’hui, mais je constate avec plaisir que vous passez du temps sur ce site.

La pub pour votre site, c’est bien vu ! Et je propose effectivement à nos adhérents d’y aller afin de mieux comprendre pourquoi je cite votre mouvement que je suis depuis que j’ai constaté que De Robien s’était fortement inspiré de vos propositions pour la première mouture des programmes 2008. Mais il me semble que depuis assez longtemps sur ce site, rien de nouveau...

Moi, je ne connais pas Mme Brisbard : c'est mal?

Je ne connais pas le GRIP : ça doit être bien.

Je suppose que Mme Brisbard a bien lu les livres de CP proposé par le GRIP pour en dire ce qu'elle en dit. Moi, je les ai achetés pour voir. Je n'ai sûrement pas l'expérience de cette dame, mais je pense être capable de reconnaître quand un texte a du sens ou pas.( Ou bien suis-je moi même stupide). Et les textes que j'ai lu ne sont pas plus stupides que Les aventures Pipioli et de ses amis de Ribambelle (oserai-je dire même que je préfère les histoires de Marie, Malo et Lucas de écrire et lire au CP ) et cette dame a sûrement pris le temps de lire les livres du maître avant de critiquer. Moi aussi, et je les trouve qu'ils ont une progression pleine de bon sens (Ecrire et lire ou Mon CP avec papyrus) pour arriver à rendre les élèves autonomes en lecture sans leur lire réciter des lignes où ils pêchent des indices pour recoller les morceaux de ce dont ils se souviennent avoir entendu parlé en classe. Là tout est clair, un son nouveau à la fois ou à peine plus, pas besoin de se perdre dans les méandres de sa mémoire pour se souvenir, juste lire et associer ce qu'on a compris à l'image que l'on peut se faire. Quel bonheur!

Quand au calcul, cette dame n'a sûrement pas aussi pris le temps de lire sûre de son fait :D'avance elle détruit. Manipulations, on vous dit! Pas de technique avant. ça me semble plein de bon sens aussi.

Mais qui suis-je moi? Juste une petite PE qui cherche à faire le mieux possible pour ses élèves et qui réfléchit ou essaie de réfléchir sur son métier.

Mais je vois les ravages autour de moi : alors ne comprendré-je pas qu'en fait tout va bien et c'est moi qui vais mal? Peut-être devrasi-je faire un autre métier ?

Mme Brisbard, a-t-elle fait une enquête sur ces gens (qui feraient partie d'une secte :attention, je ne dis pas que c'est elle qui a dit cela, mais je l'ai lu sur ce forum, car c''est grave de dire ça, non?) ? Les connaît-elle réellement pour en dire ce qu'elle en dit ? Moi, je ne connais pas Mme Brisbard mais une chose est sûre je ne la critiquerais pas sans la connaître ou avoir travailler avec ses outils.

Bon, revenons à nos moutons: alors je suis allée lire l'autre texte pour équilibrer en quelque sorte. Tiens je vous le mets ce sera plus juste pour les enseignants qui réfléchissent, comme dit Mme Brisbard parce que qui qu'elle soit sa parole n'a pas plus de valeur pour moi que celle de Phi, (dont j'apprécie le second degré... ):

"

Je ne prétends pas être une spécialiste de la question, simplement, j’en ai un peu assez en ce moment de lire des propos erronés et qui me blessent. J’ai l’impression que certains sont en pleine chasse aux sorcières sur le net et je souhaite simplement me défendre et défendre une organisation dont le travail me semble utile et respectable.
Je renvoie simplement ceux qui veulent en savoir plus aux sites suivants :
Quelques belles idées reçues, donc :
Le SLECC, ça veut dire savoir lire écrire compter, donc là-bas on nie l’importance du reste.
En réalité, SLECC (c’est le nom du projet d’expérimentation dont le GRIP – Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes - est le garant) est un sigle pour « Savoir Lire, Écrire, Compter,Calculer ». Calculer est un verbe très important ici, il n’est pas question de faire réciter sans fin la comptine numérique. Je pense que le langage oral, les sciences, les arts, le sport etc. ne tenaient simplement pas dans le sigle. Et puis pour profiter correctement des autres enseignements, il vaut mieux savoir « LECC », me semble-t-il.
Catherine Huby, membre du CA du GRIP, s’est prononcée très clairement sur la question du « recentrage autour des fondamentaux », notamment ici :
On est très loin du « 100% français/maths purs » fantasmé par certains, il est hors de question de faire faire toute la journée des exercices du Bled et des opérations aux élèves de la maternelle au CM2. On défend plutôt au GRIP un enseignement général de qualité dans toutes les matières, la maîtrise de la langue et des mathématiques venant renforcer les autres apprentissages et étant elle-même consolidée quotidiennement dans tous les domaines. Si j’osais les gros mots, je dirais que le GRIP propose une vision dialectique des disciplines et de l’interdisciplinarité. Avec le SLECC, la transversalité c’est tous les jours, de façon spiralaire et adaptée à chaque âge !
On peut feuilleter les manuels du GRIP (par exemple les situations de découverte en salle de motricité proposées en grande section) ou les documents mis à disposition notamment sur Rue des instits (en particulier ici : http://www.ruedesinstits.com/page_didier.htm ) pour s’en assurer.
Le GRIP veut un retour au passé.
C’est absolument faux. Il se trouve que le GRIP est un mouvement plutôt jeune et que les outils SLECC sont très récents, ce sont parfois des manuels électroniques. Il est vrai que l’innovation n’y est pas considérée en tant que telle comme un critère de qualité, mais l’ancienneté non plus. Il s’agit surtout de réfléchir sur ce qui est le plus efficace (mais on verra que cela n’est pas contradictoire avec une certaine diversité des approches) et pas de réutiliser n’importe quel bouquin des années 1930 parce que « c’était mieux avant ».
Il se trouve qu’en effet le GRIP fait très souvent allusion aux « pères fondateurs » de l’École Publique (F. Buisson, Compayré, Kergomard, …) et qu’il conseille leur lecture, considérée comme « poussiéreuse ». Mais, pour ceux qui les ont lus, il est évident que ceci est un gage de respect des valeurs de la laïcité et de l’égalité des chances, mais aussi la garantie d’une pédagogie active, centrée sur les intérêts de l’enfance et sur leur engagement dès les premiers jours d’école dans un processus de découverte, de recherche et de construction de leurs savoirs.
Le GRIP est dogmatique, il est contre la diversité des pédagogies, il n’y a que leur méthode qui est la bonne
C’est tout de même étrange, dans ce cas, que le GRIP produise simultanément deux méthodes de lecture différentes…
Le GRIP n’impose pas de méthode, il propose une réflexion sur l'articulation et la structuration des contenus à transmettre aux élèves ce qu’il propose est compatible avec la liberté pédagogique. Je crois qu’on peut imaginer une classe SLECC Freinet, PMEV, Montessori… Ca n’a rien de contradictoire.
Le GRIP est élitiste, là-bas ils se fichent de mettre en échec les enfants en difficultés avec leurs méthodes trop compliquées.
Au contraire, l’important pour les membres du GRIP est de permettre à tous les élèves (quel que soit notamment leur milieu socio-culturel) d’apprendre à lire, écrire, calculer … et tout le reste. Les apprentissages sont adaptés à l’âge des élèves.
Le fait que le GRIP fasse apprendre simultanément les 4 opérations n’a rien de contradictoire avec la volonté de faire réussir chaque enfant. Même quand on a 4 ans, c’est facile de se partager des billes, des gâteaux, de comprendre progressivement que si on doit donner 2 fleurs à chacune de ses 4 copines, on aura besoin de cueillir 8 pâquerettes en tout, que si on a mangé 2 bonbons alors qu’on en avait 3 au début, il ne nous en restera plus qu’un, …
Je le répète, l’objectif est bien de ne laisser AUCUN élève de côté. En aucun cas il ne s’agit d’un entraînement intensif pour les meilleurs quitte à noyer les autres, il faut que toute la classe, aussi hétérogène qu’elle puisse être, y trouve son compte.
Les méthodes de lecture éditées par le GRIP sont syllabiques et ne font pas appel à l’intelligence de l’enfant, ce sont des machines à abrutir.
Les deux méthodes proposées par le GRIP sont alphabétiques (et non syllabiques, soyons précis). La première,Mon CP avec Papyrus, est synthétique : on part du graphème pour aller au phonème, on combine les lettres pour lire les sons. La seconde, Ecrire et lire au CP est analytique-synthétique, c'est-à-dire qu'on part d'une courte phrase pour l'analyser et repérer les sons, qu'on recombine entre eux. Les deux méthodes s’appuient sur le code alphabétique et s’attachent à ce que les élèves déchiffrent correctement, à l’aide d’une progression de sons solide et cohérente, chaque apprentissage étant réinvesti les jours et les semaines suivantes jusqu’à ce que le tout soit automatisé pour que la lecture devienne fluide.
Dans les deux cas, les élèves arrivent rapidement à lire en comprenant et acquièrent également un vocabulaire riche et varié. Ecrire et Lire au CP (que je connais mieux puisque c’est la méthode que j’utilise dans ma classe) propose rapidement des textes riches et variés (des récits mais aussi des documents, des comptines, …) qui ouvrent les enfants à une culture commune de qualité, avec des textes de moins en moins simplifiés au fil de la progression de Collodi, Grimm, Daudet,… Le manuel est cependant vraiment adapté au jeune âge des élèves, grâces aux belles illustrations de Xavier Laroche et aux personnages récurrents que les élèves aiment retrouver au fil des pages (le chat bleu, Mimi, a un succès fou !). Les élèves apprennent également rapidement à rédiger de courtes phrases de façon autonomes, toujours en se servant des connaissances qu’ils sont en train d’acquérir (code alphabétique mais aussi orthographe, grammaire et conjugaison)
Le GRIP propose un enseignement frontal et magistral, les élèves restent passifs
Je crois qu’un enseignement purement magistral est tout bonnement impossible à l’école primaire, même pour un professeur qui en aurait très envie. Vous imaginez des élèves de 5 ans restant assis toute la journée en silence à prendre des notes, vous ?
Les manuels du GRIP font la part belle à la découverte de chaque notion, à l’activité des élèves et à leur intuition. La démarche du GRIP est tout sauf frontale, il suffit de jeter un coup d’œil sur leurs manuels pour s’en assurer. Dans les petites classes, on passe d’abord systématiquement par l’activité physique et sensorielle, indispensable pour que le jeune enfant assimile des nouveautés.
Plus tard, c’est l’activité intellectuelle, soutenue par l’écriture autonome, l’analyse et la compréhension fines de textes, la résolution de situations problèmes, la construction et la mesure de figures géométriques qui entraîne les élèves vers la découverte de nouvelles notions, de nouvelles techniques, de nouveaux savoirs.
Il faut se méfier du GRIP, ces gens là veulent casser l’école publique !
Le projet SLECC est agréé par le ministère de l’éducation nationale. Les membres du GRIP sont d’ardents défenseurs de l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire. Je n’ai jamais lu une seule ligne d’eux pouvant me faire penser le contraire. On peut notamment découvrir leurs positions ici :http://www.tilekol.org/interview-de-guy-morel-secretaire-du-groupe-de-reflexion-interdisciplinaire-sur-les-programmes
Bonne lecture !
Voilà, c'est une argumentation qui tient la route face aux propos de Mme Brisbard, non?
J'ai aussi trouvé des textes pour renforcer les propos de Phi:

attachicon.gif2011_positions_grip.pdf

attachicon.gifde-la-pedagogie.pdf

Il n'y a plus qu'à se faire sa propre idée.

Merci d'avoir tenu jusque-là :sleeping:

Par curiosité j'ai lu les 2 pdf...

On ne peut pas dire que la rigueur scientifique soit au beau fixe.

Avez_vous des références qui datent de moins d'un siècle.

"des tendances dites pédagogistes

puisque celles-ci ont choisi de considérer comme principales la méthode et la pédagogie et

comme très secondaires les contenus"

ben oui, la pédagogie c'est la méthode et la didactique concerne plus les contenus...

Ce qui m'effraie le plus, ce n'est pas vraiment que des enfants subissent cela car comme chaque enfant a la cahnce de connaître plusieurs méthodes dans sa scolarité, mais plutôt cette tendance pseudo humaniste qui masque très peu les relents extrêmistes. "structures scolaires spécialisées dans l’accueil des enfants handicapés, enfants que des coupes budgétaires conduisent à

abandonner aujourd’hui à leur sort, sans suivi qualifié, sous l’alibi indigne d’une « égalité » de pure forme."

"La seule méthode qui convienne à l'enseignement primaire est celle qui

fait intervenir tour à tour le maître et les élèves"

et l'interaction, les valeurs sociales...pas la peine on est entre nous donc les échanges sont convenus.

L'idéologie sous jacente est plus dangereuse que les méthodes.

oups, me voilà à défendre des gens que je ne connais pas... Vous m'excuserez, je suis nouvelle et je ne sais pas bien me servir d'un forum.

Vous dites:

Par curiosité j'ai lu les 2 pdf...

On ne peut pas dire que la rigueur scientifique soit au beau fixe.

Avez_vous des références qui datent de moins d'un siècle.

alors comme cela fait un moment que je tourne sur leurs sites pour trouver un défaut, j'ai retenu quelques trucs qu vont me permettre de vous répondre à ce que vous avez écrit ci-dessus :

J'ai retenu que leur président M. Demailly est un mathématicien, membre de l'académie des Sciences : je pense qu'au niveau rigueur scientifique cela doit bien valoir la vôtre. :)

Que depuis 2005 et jusqu'à au moins 2009 (cela date de moins d'un siècle), ils ont fourni les résultats de leurs évaluations et qu'ils continuent leur expérimentation l'an prochain

que l'on peut trouver sur www.instruire.fr de nombreux textes écrits par M. Bkouche, qui même s'il est à la retraite doit quand même avoir moins de 100 ans (lire ici pour vérifier que c'est un grand mathématicien reconnu) et de M. Demailly,qui doit savoir un peu de quoi il parle puisque j'ai lu quelques part que ses parents étaient instituteurs. Encore un texte intéressant de M. Demailly.

M. Cédelle du journal du monde et qui ne partage pas leurs idées les reçoit sur régulièrement sur son blog pour les laisser présenter leurs méthodes et cela en dit bien plus longs que vos dernières lignes.

"des tendances dites pédagogistes

puisque celles-ci ont choisi de considérer comme principales la méthode et la pédagogie et

comme très secondaires les contenus"

C'est sans doute pour cela que le GRIP réécrit des programmes ambitieux et prenant au sérieux l'intelligence des élèves.

Quant au reste de ce que vous écrivez, l'argumentation en est risible que je ne cherche plus :heat: :

Décidément, M. Montagny, vous ne m'aurez pas fait perdre ma soirée!

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