papili Posté(e) 17 mai 2013 Posté(e) 17 mai 2013 Dans mon école maternelle, il y a quelques années nous avions mis en place un projet d'étiquettes mots avec une structuration en arbre (sémantique, classe, syllabes...) de la PS à la GS et bien lors des diverses liaisons gs cp tous les enseignants étaient ravis de constater qu'une utilisation d'étiquettes avec orientation multiple permettant non seulement une bonne entrée en lecture (sens et principe alphabétique et syllabique)amis aussi une entrée en grammaire facilitée. Intéressant. Et quel dispositif aviez vous mis en place pour éviter la confusion entre un mot et un idéogramme ? Je me permets aussi de poser quelques questions : - Que signifie "avec orientation multiple" ? - Quel était le nombre de mots du "corpus" ? - Comment ces mots avaient-ils été choisis ? Mon épouse a longtemps utilisé les techniques Freinet en maternelle et, dans ses classes de Grande Section, environ 90 % des élèves écrivaient et lisaient en fin d'année des phrases comportant entre cinq et quinze mots. En début d'année, elle tenait à jour des répertoires, avec les mots classés par catégories grammaticales (voir La lecture par les méthodes actives, F. Nathan, 1967). Mais dès que les enfants commençaient, particulièrement grâce au travail avec l'imprimerie, à repérer la correspondance entre les lettres et les sons, l'analyse, vite suivie de la synthèse , prenait le pas sur la création de listes dans lesquelles les élèves finissaient de toute façon par se noyer et ne consultaient bientôt plus, même pour écrire, préférant écrire en se servant de leur connaissance du code, en demandant de l'aide à leur institutrice lorsqu'ils avaient des doutes sur l'orthographe d'un son, et de mots qu'ils connaissaient pour les avoir beaucoup écrits. La méthode que j'ai citée proposait une technique pour éviter les fautes dans la première écriture des mots : les enfants utilisaient une réglette de carton fort sur laquelle ils posaient des lettres mobiles, ce qui leur permettait de venir en cours d'écriture demander, sans avoir à gommer quoi que ce soit, quel "in", ils allaient devoir utiliser par exemple et quelle lettre muette, ils devaient ajouter. Ce n'est que lorsque le mot était correct orthographiquement qu'ils pouvaient le recopier dans leur petit texte.
nanou69 Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Merci de revenir au thème de la discussion. Je souhaite rappeler que vous êtes tenus :- de créer de nouveaux sujets pour chaque thème de discussion.- de poster ces discussions dans les forums correspondant au thème des sujets.Les sujets fourre-tout et les discussions réservées à un ou plusieurs niveaux de classe sont interdits sur le forum :- ils ne respectent pas l'organisation du forum.- ils regroupent différents thèmes et propos, sans aucune organisation des informations.- ils finissent pas constituer des sujets de dizaines de pages, dans lesquels on ne se retrouve pas et où l'on ne retrouve pas les informations.Ces sujets seront donc scindés si cela est possible, sinon fermés ou supprimés.Je vous invite donc à respecter l'organisation du site : postez un sujet par thème de discussion et faites-le dans le bon forum.Merci.Cordialement,
Blaise Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Merci de revenir au thème de la discussion. Exact, je propose donc à Montagny de poursuivre cette discussion sur le fil : http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/275090-de-lecoute-des-sons-a-la-lecture/ Mais j'aimerais quand même avoir son avis sur le texte suivant, qui est, lui, dans le droit fil du thème Faut-il rendre l’École Maternelle obligatoire ? ou Rôle et missions d’une vénérable Institution Je ne crois pas qu’il faille rendre l’École Maternelle obligatoire. D’ailleurs même l’École Élémentaire ne l’est pas, et c’est juste l’instruction qu’on y dispense qui est inscrite dans la Loi pour tous les enfants résidant en France. Quand l’École Maternelle française a été créée, ses fondateurs espéraient qu’un jour la Nation pourrait s’en passer. En effet, il leur semblait que l’instruction rendue obligatoire et dispensée aux mères des futures générations les rendrait meilleures éducatrices, quel que soit le milieu où elles évolueraient, et que le mieux-être financier que le Progrès allait forcément apporter les dispenserait de travailler hors de leur foyer, ce qui leur permettrait de jouer leur rôle de mère éducatrice et formatrice. En attendant cette époque, on accueillerait les enfants des classes « indigentes », mais aussi « laborieuses » ou « mondaines », contraintes les unes et les autres d’abandonner leurs enfants à des mains mercenaires dans des structures faites pour eux, en remplacement des salles d’asile, œuvres de charité dont le nom rebutait les familles aisées mais qui aussi installaient dès la naissance les enfants des classes pauvres dans un système d’assistanat stigmatisant. Petit à petit, cette Institution a su conquérir le cœur des familles et, depuis bien longtemps, il n’existe plus ou presque d’enfants de moins de six ans qui échappent à la scolarisation. Elle a su aussi prouver à quel point elle était utile à l’égalisation des chances et combien la fusion qu’elle permettait entre les différentes classes sociales pouvait être favorable à la construction sociale de l’enfant. Même sans être obligatoire, le parcours préélémentaire a su ainsi se rendre indispensable aux yeux des familles et de la société. Pourquoi dans ce cas risquer de froisser des sensibilités familiales, de permettre à des personnes malintentionnées de crier à l’embrigadement des tout-petits et, de plus, de risquer de perdre une ou deux années de scolarité, si ce ne sont trois, en figeant par l’obligation scolaire l’âge d’entrée à l’École ? En effet, certaines familles, très éloignées par leur culture, leurs habitudes familiales, leur attachement symbiotique à leurs enfants, pourraient se trouver réellement heurtées si on venait, en usant de la force publique, les informer qu’elles étaient enjointes de conduire leur progéniture à l’école et que des mesures légales seraient prises à leur encontre si elles ne se soumettaient pas à cette injonction. Sans doute caricaturé-je, et bien loin de l’esprit des défenseurs de cette obligation scolaire, l’idée d’utiliser de tels procédés ! Et pourtant… J’ai lu, à de très nombreuses reprises, des collègues, des formateurs, des membres de notre hiérarchie qui, sans s’en rendre compte, arrivaient à tenir des propos finalement pas si éloignés de cela. Il existe ainsi des écoles, des circonscriptions où un enfant de maternelle est enjoint de venir à la journée, y compris s’il dort trois heures l’après-midi quand il reste chez lui. On va même jusqu’à décaler l’horaire du coucher des enfants mangeant à la cantine pour pouvoir les réveiller plus tôt%5B1%5D ! Et tant pis si ce système prive de sommeil réparateur indispensable à la croissance%5B2%5D ceux des élèves qui sont retournés chez eux pour la pause méridienne ! Il existe des classes où, si un enfant manque, même en Petite Section, on lui fait « rattraper son travail en retard »%5B3%5D ! Où toute absence de plus de quelques jours est sanctionnée par des menaces de radiation ! Et lorsqu’une collègue demande comment faire pour intégrer dans le spectacle de fin d’année une enfant de quatre ans, très, trop souvent absente, elle reçoit des dizaines de réponses l’encourageant à interdire l’accès à la scène de la petite fille, victime à la fois de l’incurie de sa famille et de l’inflexibilité de l’école, devenue bien peu maternelle, sur ce coup-là ! Si c’est à cela, renforcé, si cela est possible, par le sentiment d’avoir la loi pour soi, que mènerait l’obligation scolaire, je ne peux m’y résoudre. L’École Maternelle doit être un lieu d’accueil, ouvert, chaleureux, où tout progrès vient en son temps, par l’art de ses maîtres qui accompagnent, sollicitent, proposent, éveillent l’enfant à son rythme, sans jamais imposer de marche forcée, de progression bornée dans le temps, de cursus mensuel ou trimestriel, de leçons, même selon des procédés actifs, s’emboîtant les unes aux autres dans un ordre rigoureux. C’est le plus librement possible, par l’activité motrice, le jeu, la communication entre enfants et avec l’adulte, la découverte et l’utilisation de matériel, d’outils, l’ouverture sur le chant, l’art, l’observation, les contes et récits, la découverte du dessin, que l’enfant apprend, progresse, devient à l’aise physiquement et manuellement, exerce ses sens, utilise une langue de plus en plus riche et précise, apprécie la vie en société et y maîtrise ses comportements. Si l’école redevient ce lieu de jeu, de bonheur, d’expression, où l’on apprend sans même s’en rendre compte et sans devoir rendre de comptes%5B4%5D, foisonnant de sollicitations et fourmillant d’activités, qui accueille sur scène même la petite fille qui tiendra une fleur dans ses mains pendant que ses petits camarades danseront et chanteront autour d’elle ce qu’ils ont eu la chance d’apprendre avec leur maîtresse alors qu’elle n’était pas là, qui laisse dormir Paul à la maison aussi longtemps qu’il en aura besoin, qui se réjouit qu’Ella manque trois semaines, le temps d’accompagner sa maman qui se remet d’un accouchement difficile, elle n’aura d’ailleurs pas besoin de loi sur l’obligation scolaire, les enfants se battront pour y venir tous les jours, matin et soir, dès qu’ils s’y seront acclimatés ! Et ce lieu d’accueil chaleureux et ouvert sera la meilleure réponse à apporter à ceux qui, pour des raisons politiques (et économiques) évidentes, cherchent à convaincre l’opinion publique avec des théories fallacieuses. En effet, comment pourront-ils encore faire croire aux familles que leur enfant risque l’embrigadement lorsque celles-ci constateront de visu que leurs petits bonshommes réclament avec joie de retourner en ces lieux où on chante Une souris verte et Trois petits lapins, où on dessine des oiseaux, des fleurs, des papillons et des camions de pompier%5B5%5D, où on peint, modèle, découpe, colle, coud, cloue, …, où on observe pousser les haricots, changer l’arbre de la cour, où on regarde les employés communaux aspirer les feuilles mortes avec leur machine absolument pas magique et où on danse la ronde ? Celles-ci leur riront au nez, leur disant à quel point ils reconnaissent l’utilité et l’efficacité des fonctionnaires qui prennent en charge leurs enfants. Et ces oiseaux de mauvais augure n’auront plus qu’à trouver autre chose pour convaincre le monde des bienfaits de la suppression des services publics, qu’ils soient d’enseignement ou d’autre chose ! Enfin, quel âge choisir pour cette obligation ? Deux ans ? C’est ahurissant ! Trois ans ? Oui, pourquoi pas, c’est déjà plus raisonnable ? Mais alors, quid des enfants de deux ans ? On revient sur cent trente-deux ans d’acquis et on continue l’œuvre de démolition entamée à la fin du XXe siècle par ceux qui justement veulent la suppression du service public d’enseignement préscolaire ? Et puis, même trois ans, qu’est-ce que cela veut dire ? Certains enfants, n’atteignent cet âge que bien après la rentrée de septembre. Devraient-ils attendre la date de leur anniversaire ou la prochaine rentrée, comme cela se passait pour l’entrée à l’École Élémentaire jusqu’aux envions de la moitié du XXe siècle ? Mais alors, ils n’auraient plus accès qu’à deux années de scolarisation maternelle ? Enfin, en ces temps de crise et « d’harmonisation globalisante », ne risque-t-on pas d’obtenir le contraire de ce que nous souhaitions ? Il n’y a qu’à voir comment a été réglée la question des rythmes scolaires et comment un bien, l’intérêt supérieur de l’enfant, a permis à l’État de procéder à quelques pas supplémentaires dans le désengagement financier et l’ouverture vers un « autre chose » dont nous ne voulons pas. Alors, franchement, ne réclamons pas l’obligation scolaire pour les enfants de moins de six ans, de peur qu’on ne nous la donne que pour les enfants de plus de cinq ans et qu’on confie l’accueil des petits de deux à quatre ans aux communes, aux écoles privées, aux crèches et garderies associatives, parentales ou d’entreprise ! En revanche, je rendrais volontiers obligatoires deux choses et suis prête pour cela à me battre sur le terrain syndical et politique. D’une part, pour l’État, je souhaiterais une loi d’orientation rendant obligatoire la création de postes de professeurs des écoles publiques partout où le nombre d’élèves de moins de six ans atteint une quinzaine d’enfants, dans le cas d’une création d’école, ou dépasse vingt-cinq élèves par classe, dans une structure déjà existante. Étant entendu que ces professeurs devraient d'une part avoir reçu une solide formation dans les disciplines fondamentales et culturelles ainsi qu'une information pluraliste et dénuée de parti-pris sur les méthodes pédagogiques, et d'autre part connaître les étapes du développement physique et psychologique de l’enfant de moins de onze ans. D’autre part, pour les communes, j’applaudirais un décret imposant la construction ou la réfection de classes ou d’écoles, de façon à ce qu’elles obéissent à des normes précises (salles de classe d’au moins 60 m², salle de motricité spacieuse et bien équipée, dortoirs et salles de propreté attenants aux classes de petits, cours et jardins ; écoles ne pouvant en aucun cas dépasser cinq à six classes), et ce dans des lieux consacrés uniquement à la scolarisation des enfants de moins de six ans%5B6%5D, ainsi que l’embauche de personnel spécialisé (ATSEM) en nombre suffisant (un par classe, à plein temps, me semble un minimum, surtout dans les classes de tout-petits et petits). Catherine Huby, Professeur des Écoles, Membre du CA du GRIP. %5B1%5D Comment peut-on en être arrivé à réveiller un enfant ? %5B2%5D L’hormone de croissance est sécrétée lorsque l’enfant est au repos, allongé. %5B3%5D Les trois mots en italiques sont, à mon avis, à bannir totalement dans l’École Maternelle Refondée ! %5B4%5D « Plus d’évaluations en maternelles ! », voilà un slogan que je défendrais avec joie. %5B5%5D Ne surtout pas oublier les camions de pompiers ! Ni les tracteurs ! C’est fondamental !... %5B6%5D Afin d’empêcher ce qui a failli arriver au moment de l’épisode des Jardins d’Éveil, c’est-à-dire la possibilité que, dans les mêmes locaux, cohabitent enfants scolarisés, sous la responsabilité de personnels dépendant de l’Éducation Nationale, et enfants en garderie, sous la responsabilité de personnels dépendant d’une Collectivité Territoriale.
Goëllette Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Donne des liens, arrête les copier-coller et les citations, s'il te plait ça rend ce sujet insupportable à lire ! J'attends toujours la réponse à ma question !
Blaise Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Donne des liens, arrête les copier-coller et les citations, s'il te plait ça rend ce sujet insupportable à lire ! J'attends toujours la réponse à ma question ! J'essayais juste de mettre un peu d'ordre dans l'argumentation, ce qui n'est pas votre cas semble-t-il.
Goëllette Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Donne des liens, arrête les copier-coller et les citations, s'il te plait ça rend ce sujet insupportable à lire ! J'attends toujours la réponse à ma question ! J'essayais juste de mettre un peu d'ordre dans l'argumentation, ce qui n'est pas votre cas semble-t-il. Vous êtes bien agressif ... Rien à voir. Vous pouvez argumenter en mettant des liens. Nous sommes intelligents, vous savez, et si on veut cliquer, on clique, par contre là, avec vos posts à rallonge, vous avez fait fuir tout le monde.
Sapotille Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Donne des liens, arrête les copier-coller et les citations, s'il te plait ça rend ce sujet insupportable à lire ! J'attends toujours la réponse à ma question ! C'est ce message que j'avais trouvé agressif, moi ... Mais si ce n'était pas ton intention, tant mieux;
Blaise Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Vous êtes bien agressif ... Agressif moi ? y' a pas plus débonnaire
Goëllette Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Donne des liens, arrête les copier-coller et les citations, s'il te plait ça rend ce sujet insupportable à lire ! J'attends toujours la réponse à ma question ! C'est ce message que j'avais trouvé agressif, moi ...Mais si ce n'était pas ton intention, tant mieux; Bah non, il n'était pas agressif (à ce moment-là, du moins, car là, à force de ne pas avoir de réponse, je sature, j'avoue). C'était un SOS ! C'est tellement plus clair un message aéré, avec des liens plutôt que de longs copiés-collés. Tu ne trouves pas ? Vous êtes bien agressif ... Agressif moi ? y' a pas plus débonnaire Des preuves, des preuves !
dameoiselle Posté(e) 18 mai 2013 Posté(e) 18 mai 2013 Tiens ce topic me fait penser à quelqu'un... Comment elle s'appelait déjà l'autre hystérique ... ? Ah oui, Rachel Boutonnet.... oui, oui c'est ça...
Blaise Posté(e) 19 mai 2013 Posté(e) 19 mai 2013 Tiens ce topic me fait penser à quelqu'un... Comment elle s'appelait déjà l'autre hystérique ... ? Ah oui, Rachel Boutonnet.... oui, oui c'est ça... Dites donc, les modérateurs, je ne voudrais pas paraître agressif mais "secte, propagande, révisionnistes ..." et maintenant "hystérique", je trouve que c'est un peu beaucoup et que cela ne fait guère avancer le débat.
sabian Posté(e) 19 mai 2013 Posté(e) 19 mai 2013 Comment elle s'appelait déjà l'autre hystérique ... ? Ah oui, Rachel Boutonnet.... oui, oui c'est ça.. (dameoiselle) Hystérie : sens 1 : Excitation, nervosité Je connais un peu Rachel pour avoir passé plusieurs jours en sa compagnie. C'est plutôt une personne calme et posée. Hystérie : sens 2 : Névrose qui se caractérise par des réactions excessives, théâtrales et par une hypersensibilité. Bonjour Surpris, mais également heureux, de constater qu'une psychanalyste s'intéresse aux thèmes en discussion sur ce forum. Bien que le serment d’Hippocrate ne soit pas prononcé par tous les analystes (puisqu’ils ne sont pas tous de formation médicale), il semble toutefois utile de rappeler que les troubles psychologiques qui affectent leurs patients ( il est ici question d'hystérie) sont couverts si ce n'est par le secret médical mais au moins par une certaine discrétion. A propos de psychanalyse : Mécanisme de projection.La projection est avant tout une mise en œuvre défensive qui soulage le MOI d'un déplaisir. En expulsant les tendances et les pulsions que le SURMOI du sujet lui interdit de reconnaître comme siennes, celui-ci se libère des tensions et est, de ce fait, justifié dans ses attitudes et ses comportements. Ces aspects intérieurs sont transférés sur un objet extérieur, leur enlevant ainsi leurs caractères subjectifs. Cela permet de libérer le MOI de ces affects intolérables. Le phénomène de projection se retrouve chez la plupart des personnes, sinon toutes ; il n'est donc pas insensé de le relier à un nombre important de pathologies, dont les plus caractéristiques sont la paranoïa et les phobies. Thierry
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