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Refondation : tout commence par la maternelle


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Posté(e)

Moi aussi, je suis inscrite ! Avec mes 28 diablotins de GS prévus à la rentrée, j'ai intérêt d'assurer ! Normalement, ma collègue de MS/GS doit suivre aussi, mais je dois lui présenter les outils que j'utilise.

Je lui ai bien dit qu'elle n'était pas obligée d'utiliser tous les outils SLECC et qu'elle peut garder le sien en mathématiques, par exemple, puisqu'elle s'y sent à l'aise, mais ça l'intéresse de voir comment fonctionne leur méthode.

Il faudrait que j'arrive à convaincre mes collègues de CP mais on ne se verra qu'à l'accueil des GS au mois de juin. Avant, c'est compliqué parce que les écoles sont éloignées l'une de l'autre. Ce serait super parce que ça nous ferait un projet commun !

Posté(e)

Un texte sur l'évaluation en maternelle :

Qui est le plus gentil de tous les enfants de la Terre ?

(ou l’autoévaluation chez les moins de six ans)

Une petite anecdote pour commencer. Noémie a tout juste cinq ans, elle est en vacances chez sa grand-mère et sort avec fierté de sa valise un maillot de bain de fillette, rose fluo, composé d’un short et d’une brassière confortables. Chacune de ces pièces est ornée d’une bande vert pomme et de deux fleurettes, style années 70, l’une vert pomme et l’autre orange vif. La grand-mère s’extasie comme de juste sur le beau maillot de bain dont la fillette est si fière et celle-ci répond, royale : « Bien sûr qu’il est beau puisque c’est un maillot de bain de princesse ! »

Maintenant, un petit test. Demandez à un enfant de moins de six ans qui est à son avis le plus gentil, le plus beau, le plus intelligent, le plus fort, le plus extraordinaire de tous les enfants de la Terre et vous le verrez très certainement vous répondre, en toute modestie, sans aucune forfanterie : « C’est moi. »

L’enfant qui entre à l’école maternelle existe. Il est… et pour lui, ce n’est déjà pas si mal. Autour de lui gravite un monde qui forcément l’admire, le comprend et sait en même temps que lui ce qu’il sait, ce qu’il imagine, ce qu’il compte entreprendre.

À l’école, il va peu à peu apprendre à découvrir les autres et, grâce à eux, élargir son univers, commencer à communiquer et à engranger des références, des codes, des connaissances. Mais cela reste forcément imparfait et autocentré. Les maillots de bain les plus banals passent du maillot de bain de princesse aux écailles de sirène sur la simple injonction de celui qui est à l’intérieur, les chaussettes ornées de voitures de course font courir plus vite, les bonnets de fourrure acrylique ornés de petites oreilles rondes transforment leurs propriétaires en ours féroces prêts à dévorer tout crus tous leurs petits camarades ! Et tout un chacun reste intimement persuadé qu’il est le petit enfant le plus intéressant et le plus parfait de la Terre !

Et ce seraient ces enfants-là qui devraient, d’eux-mêmes, émettre un jugement sur leur comportement, leurs capacités, leurs compétences, leur conformité à une norme ? Cela me paraît incroyable et même, n’ayons pas peur des mots, totalement inadapté, tant au niveau éducatif, qu’aux niveaux affectif et psychologique.

Que, dès les premières semaines d’école, dans le cas du Vivre Ensemble, par exemple, on demande à un enfant de trois à quatre ans - dites-moi que les tout-petits qui vont enfin pouvoir revenir à l’école, comme leurs parents, leurs grands-parents et leurs arrière-grands-parents, seront épargnés ! - de se concerter avec ses camarades pour élaborer des règles de vie puis de s’auto-évaluer constamment pour vérifier la conformité de ses actes à la charte rendue immuable par la grâce de la plastifieuse, nouveau dieu des écoles maternelles, excusez-moi mais je n’arrive pas à y croire !

Et que dire des fiches téléchargeables sur des sites académiques respectables[1] qui proposent de faire colorier en vert, orange ou rouge, par l’enfant de Petite Section lui-même, accompagné de son enseignant, une case où il évaluera s’il utilise « je » pour parler de lui, s’il connaît des mots pour parler de la vie de tous les jours ou s’il utilise correctement les livres, pendant que son camarade de Moyenne Section devra se rendre compte s’il connaît beaucoup de mots pour parler de la vie de tous les jours et que leur aîné, en Grande Section, pourra lui affirmer fièrement qu’il connaît beaucoup de mots pour parler des sentiments et des émotions !

Ah, ils doivent en avoir les pauvres enfants, des émotions ! Déjà quand l’évaluation vient de l’extérieur, la plupart d’entre eux pensent que c’est parce qu’ils ont été « méchants », ou « gentils », que la maîtresse affiche en regard de leur exercice ces visages sombres ( :( ) ou souriants ( :smile: ), preuve de son rejet ou de son amour pour eux. Et là, comble de la raison adulte et mature[2], ce serait à eux-mêmes, du haut de leur vision du monde toute personnelle, de reconnaître, sous l’œil du maître, que celui-ci les aime ou ne les aime pas ?

Je suis peut-être inutilement critique mais je ne peux pas m’empêcher de penser que tout cela, c’est quand même bien mal connaître la petite enfance et d’être inutilement cruel avec la petite Noémie et son maillot de bain de princesse ou le petit Merlin qui, grâce à ses chaussures qui courent vite, double tout le monde et même les copains de papa sur le stade !

Quand on pense que d’un côté, on s’apprête à interdire la notation des travaux d’élèves parce qu’elle risque d’entamer l’estime de soi de grands enfants ou d’adolescents et que d’un autre, à un âge où on a encore besoin d’être le plus gentil de tous les enfants de la Terre, on est sommé d’émettre soi-même un jugement de valeur objectif sur sa personne, on se dit qu’il y a quelque chose qui ne va pas du tout !

Évidemment, que petit à petit, dans des circonstances bien particulières, au cours d’un dialogue informel entre l’adulte et l’enfant, celui-là essaie de faire réaliser à celui-ci combien son acte, son travail, sa réalisation montre d’insuffisances ou au contraire de progrès, c’est là même le rôle profond de notre métier.

Mais cela devrait rester informel, au coup par coup, en rassurant et en valorisant les progrès plus qu’en montrant du doigt les insuffisances.

Par ailleurs, l’établissement des normes doit venir de l’adulte et non des enfants. Comment peut-on en effet leur demander ce qu’on interdit aux adultes afin d’être sûrs que cela reste objectif ?

Avoir trois ans et se voir sommé d’être à la fois juge et partie ! Étonnant, non ? À quand les « médiateurs » dans les cours d’école maternelle qui iront du haut de leurs quatre années d’expérience de vie raisonner leurs petits camarades et les amener à trouver un terrain d’entente ne lésant ni les uns ni les autres ?

Le rôle de l’adulte, dans le domaine du Vivre Ensemble, est d’être celui qui organise la vie de l’école et de la classe de manière à éviter l’ennui, le désœuvrement et l’agitation stérile et à favoriser, au contraire, l’activité, le jeu et l’harmonie.

Il apprend aux enfants à s’entraider, à jouer à plusieurs, à prendre soin du matériel et des locaux, à se comporter en maîtrisant ses pulsions et ses craintes, à respecter les règles d’hygiène et de sécurité.

Si évaluation des comportements il y a, il la garde pour lui en prenant bien garde de ne pas mettre ces petits individus en devenir dans des cases où ils resteraient bloqués à vie par un couperet tombé trop tôt sur un petit cou encore bien peu stable.

Chez les Petits, c’est uniquement par un rappel à la loi fréquent et individualisé, et par un suivi attentif au coup par coup, qu’on arrivera à influencer peu à peu les « terribles », ceux qui découvrent à l’école seulement qu’il existe un monde où les règles ne fluctuent pas, où l’agitation sans but, les cris et l’agressivité ne sont pas pris comme des marques de bon tempérament ou des besoins irrépressibles et indispensables de se défouler.

Ce n’est que chez les Moyens, ou même chez les Grands, qu’on pourra commencer à faire analyser des situations extérieures par le biais du récit ou du conte. Là encore, on usera de la plus grande prudence afin de ne pas « mettre en cases » tel ou tel enfant difficile.

Ce sont les comportements que nous devons leur apprendre à combattre et non les enfants et il vaudra toujours mieux aider ou même assister l’agité de service en lui épargnant une prise d’autonomie qui le dépasse pour le moment qu’ostraciser ou punir.

Quant aux « normes scolaires », celles qui jugent des savoirs fondamentaux, c’est encore une fois à l’adulte de les fixer, dans le respect des programmes officiels, au fil de l’année scolaire, en fonction de l’âge de ses élèves et de ce que ses constatations quotidiennes sur l’avancée de leurs compétences lui suggèrent comme marges de progrès. Nous sommes à l’École Maternelle et si l’on se doit de les aider à progresser, on peut encore largement se passer de coller à une norme fantasmée par quelques chercheurs pas toujours en phase avec la réalité du terrain.

Cela évitera non seulement le ridicule de l’enfant de trois, quatre, cinq ou six ans cochant quatre fois par an en vert la case « je dessine » de son fichier d’autoévaluation, mais, de plus, cela garantira aussi à chacun que son maître est là, près de lui, pour l’aider à grandir, à progresser, à se perfectionner et non pour le juger et décider si, selon la norme, son bonhomme dessiné avec application ou au contraire je-m’en-foutisme vaut un :) ou un :( .

Catherine Huby

Professeur des Écoles

Membre du CA du GRIP

[1] Par exemple : http://www.ac-grenob.../evaluation.htm

[2] « De toutes les facultés de l’homme, la raison, qui n’est, pour ainsi dire, qu’un composé de toutes les autres, est celle qui se développe le plus difficilement et le plus tard ; et c’est de celle-là qu’on veut se servir pour développer les premières ! Le chef-d’œuvre d’une bonne éducation est de faire un homme raisonnable : et l’on prétend élever un enfant par la raison ! C’est commencer par la fin, c’est vouloir faire l’instrument de l’ouvrage. » (J.J. Rousseau, Émile ou De l’éducation, livre II)

Posté(e)

Encore une fois Catherine Huby prend un exemple et tourne en ridicule toutes les pratiques pédagogiques qui y sont associées, mettant de côté tout ce qu'elles peuvent avoir d'intéressant...

Evidemment l'exemple est bien choisi : comment peut-on demander à un enfant de 4 ans de s'auto-évaluer en langage? Même les enseignants ont souvent bien du mal avec ce genre d'évaluation subjective.

Par contre on peut utiliser utilement ce genre de livret pour des activités dont le résultat est observable. Il s'agit dans ce cas-là de montrer les progrès de l'élève. L'enfant montre ce qu'il a fait, l'enseignant engage une discussion avec lui pour lui faire vérifier que la tâche est réussie, et seulement à ce moment-là, l'enfant accompagné par l'enseignant peut colorier la case correspondante sur son livret de progrès. En le feuilletant, il peut remarquer ce qu'il a appris à faire depuis qu'il est à l'école, et se projeter en voyant ce qu'il n'a pas encore encore appris.

exemple en DDM(avec les images bien entendu):

-je sais trier par couleur

- je sais faire un algorithme (différents types d'algorithmes)

- je sais découper sur une ligne droite, sur une ligne courbe, sur une ligne brisée...

exemples pour l'écriture :

- je sais écrire mon prénom en majuscules avec modèle

- je sais écrire mon prénom en majuscules sans modèle

(idem pour la cursive)

exemples pour les maths :

- je connais les constellations du dé

- je connais les configurations des doigts de la main

- je compte jusqu'à ... (avec plusieurs cases pour pouvoir écrire à différents moments de l'année ou de la scolarité maternelle)

....

Posté(e)

. En le feuilletant, il peut remarquer ce qu'il a appris à faire depuis qu'il est à l'école, et se projetter en voyant ce qu'il n'a pas encore encore appris.

(projeter)

Personnellement, je n'en vois pas l'intérêt.

Si les enseignements sont correctement menés, les enfants de maternelle, et d'élémentaire, (et même de collège, de lycée ou d'université,) découvrent chaque jour de nouvelles connaissances, font du lien entre ce qu'ils savent déjà et ce qu'ils apprennent. Pourquoi vouloir les faire se situer sur une échelle du savoir ? Leur montrer leurs progrès, oui, valoriser leurs réussites, oui, mais leur transmettre l'idée que bientôt (d'ici la fin de l'année par exemple, or on sait tous que la notion du temps qui passe est un concept long à se mettre en place chez nos petits, et parfois plus grands, élèves), il faudra savoir faire telle chose, je trouve cela aberrant, et inutilement inquiétant, voire angoissant pour certains enfants (et leurs parents). Et pour ceux qui n'y arriveront pas au moment souhaité par l'enseignant, ou imparfaitement ? Pourquoi vouloir les faire entrer dans une norme, alors qu'on sait pertinemment que le développement des enfants en maternelle, et même après, n'est pas linéaire, et varie beaucoup d'un enfant à l'autre ?

Posté(e)

merci pour la correction ;)

Et pour ceux qui n'y arriveront pas au moment souhaité par l'enseignant, ou imparfaitement ? Pourquoi vouloir les faire entrer dans une norme, alors qu'on sait pertinemment que le développement des enfants en maternelle, et même après, n'est pas linéaire, et varie beaucoup d'un enfant à l'autre ?

C'est tout l'intérêt d'un livret de réussite: il est rempli au moment où on se rend compte que l'élève sait faire, pas au moment où on a décidé qu'on remplirait pour tout le monde.

Le livret d'évaluation traditionnel est bien plus stigmatisant puisqu'un enfant pourrait avoir des "non acquis" ou des "points rouges" depuis la PS (si si, ça existe) et se les traîner jusqu'en GS, puisque justement chaque année, on l'aura confronté à une norme dans laquelle il ne rentre pas.

PS : connaître la comptine nmérique jusqu'à 5 : non acquis (il la connaît jusqu'à 3)

MS : connaître la comptine nmérique jusqu'à 10 : non acquis (il la connaît jusqu'à 6)

GS : connaître la comptine nmérique jusqu'à 30 : non acquis (il la connaît jusqu'à 15)

A tous les niveaux on lui aura dit que c'était insuffisant. A aucun moment on ne lui aura montré qu'il a progressé.

Posté(e)

Et pas de livret du tout, jusqu'à la fin du cours préparatoire, ce ne serait pas encore mieux et laisserait encore plus chaque enfant progresser à son rythme ?

Comme disait notre collègue Sourimimi sur le fil où une collègue se plaignait du livret de sa fille :

Ici est traduit le problème de la trace écrite d'un avis à un temps donné et qui restera dans le marbre et dans les placards !!!!

Il ne faut pas hésiter à dire ce qu'on pense de ce genre de procédé... Je suis toujours horrifiée qu'on puisse sanctionner ainsi le comportement de très jeunes enfants.

Qui n'a pas eu droit aux : " peut mieux faire ! " " doit être plus attentif !" Etc.

À l'âge où l'on est supposé apprendre à dominer la langue, être classé dans les "trop bavards" peut prêter à rire !!!!

Il y a eu beaucoup de mal de fait à la maternelle depuis une vingtaine d'années et revenir en arrière va être long et douloureux.

Posté(e)

Ah mais moi je suis tout à fait pour l'abandon de tout livret!

Simplement ce n'est pas facile quand il y a la pression de la hiérarchie et les habitudes des collègues. Et dans ce cadre, quand on est obligé de mettre en place un livret, je trouve plus utile et plus positif de mettre en place un livret de progrès qu'un livret d'évaluation. D'ailleurs Sourimimi en utilise un (qu'elle appelle livret de réussite) et elle explique pourquoi sur son site : http://www.minimat.net/projets/evaluations/cahierreussite-pourquoi.gif

Posté(e)

Quelques amendements proposés par la droite :

Art 5 :L’école maternelle doit permettre aux enfants l’apprentissage de la lecture-écriture.

Art 5 :le Gouvernement remet chaque année un rapport au Parlement sur l’évolution du niveau des enfants de deux et trois ans.

Art. 7 : prévoir que les élèves qui éprouvent des difficultés dans l’acquisition du soclecommun de connaissances, de compétences et de culture, reçoivent des aidesspécifiques de la communauté enseignante et éducative, et bénéficient de dispositifs adaptés(celle-là, je me demande si c'est de l'ironie...)

Avant Art. 11 : associer systématiquement les collectivités territoriales à la définition des grandes orientations et des expérimentations menées par l’Education nationale ainsi qu’à leurs déclinaisons territoriales

Art. 21: élargir le rôle du Conseil national d’évaluationdu système éducatif : il serait également chargé de recueillir l’ensemble des évaluations pédagogiques réaliséesdans les établissements du premier et du second degré

Art. 25 : mieux associer les parents aux démarches pédagogiques

Posté(e)

Quelques amendements proposés par la droite :

Art 5 :L’école maternelle doit permettre aux enfants l’apprentissage de la lecture-écriture. et aux maternité l'apprentissage de la marche???

Art 5 :le Gouvernement remet chaque année un rapport au Parlement sur l’évolution du niveau des enfants de deux et trois ans. On la mesure aux kilos de couches récoltés?? Ou à la diminution des ronflements des enseignants dans les dortoirs???

Art. 7 : prévoir que les élèves qui éprouvent des difficultés dans l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, reçoivent des aides spécifiques de la communauté enseignante et éducative, et bénéficient de dispositifs adaptés(celle-là, je me demande si c'est de l'ironie...) Je vais demander à mes collègues de CM2 de venir faire de l'AP à mes GS pour qu'ils sachent faire des fractions, ce sera toujours ça de gagner pour éviter les difficultés tiens...

Avant Art. 11 : associer systématiquement les collectivités territoriales à la définition des grandes orientations et des expérimentations menées par l’Education nationale ainsi qu’à leurs déclinaisons territoriales Et aux parents d'élèves de venir juger de l'utilité sur rond point carré qui sera installé en bas de la voie sans issue n°2013

Art. 21: élargir le rôle du Conseil national d’évaluation du système éducatif : il serait également chargé de recueillir l’ensemble des évaluations pédagogiques réalisées dans les établissements du premier et du second degré . Alors là s'ils veulent être noyé sous de la paperasse je veux bien évaluer 2 fois par semaine et tout envoyer au ministère, si tous les enseignants de France le font ça risque d'être très très drôle tiens

Art. 25 : mieux associer les parents aux démarches pédagogiques et mieux associer les enseignants à l'éducation des enfants, on peut le faire ???

Posté(e)

Quelques amendements proposés par la droite :

Art 5 :L’école maternelle doit permettre aux enfants l’apprentissage de la lecture-écriture. et aux maternité l'apprentissage de la marche???

Art 5 :le Gouvernement remet chaque année un rapport au Parlement sur l’évolution du niveau des enfants de deux et trois ans. On la mesure aux kilos de couches récoltés?? Ou à la diminution des ronflements des enseignants dans les dortoirs???

Art. 7 : prévoir que les élèves qui éprouvent des difficultés dans l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, reçoivent des aides spécifiques de la communauté enseignante et éducative, et bénéficient de dispositifs adaptés(celle-là, je me demande si c'est de l'ironie...) Je vais demander à mes collègues de CM2 de venir faire de l'AP à mes GS pour qu'ils sachent faire des fractions, ce sera toujours ça de gagner pour éviter les difficultés tiens...

Avant Art. 11 : associer systématiquement les collectivités territoriales à la définition des grandes orientations et des expérimentations menées par l’Education nationale ainsi qu’à leurs déclinaisons territoriales Et aux parents d'élèves de venir juger de l'utilité sur rond point carré qui sera installé en bas de la voie sans issue n°2013

Art. 21: élargir le rôle du Conseil national d’évaluation du système éducatif : il serait également chargé de recueillir l’ensemble des évaluations pédagogiques réalisées dans les établissements du premier et du second degré . Alors là s'ils veulent être noyé sous de la paperasse je veux bien évaluer 2 fois par semaine et tout envoyer au ministère, si tous les enseignants de France le font ça risque d'être très très drôle tiens

Art. 25 : mieux associer les parents aux démarches pédagogiques et mieux associer les enseignants à l'éducation des enfants, on peut le faire ???

Je vous sens énervée, chère collègue... Remarquez, on le serait à moins !

Quand cessera-t-on de croire que c'est parce qu'on commence plus tôt et qu'on évalue plus souvent qu'on enseigne mieux ? Laissons travailler les professeurs des écoles en paix, proposons-leur des programmes progressifs où l'écriture-lecture est bien entendu préparée mais en aucun cas enseignée et évaluée et tout ira bien mieux.

Posté(e)

Je n'en peux plus !!!! J'ai eu la mauvaise idée de suivre un imbécile notoire sur twitter, qui se réjouit des amendements qu'il réussi à faire passer.... je me demande si ces gens là on un jour mit les pieds dans une école.

Il sont en train de nous préparer un projet de loi rempli de conneries plus grosses les unes que les autres. Après ça il va falloir bac+17 pour avoir en même temps, une formation en langue, en périculture, en orthophonie, kiné et ergothérapie sans oublier en pédagogie si ça existe encore ...

Posté(e)

C'est qui l'imbécile notoire qu'on aille discuter avec lui un petit peu... :devil:

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