gihem Posté(e) 17 mars 2013 Posté(e) 17 mars 2013 En vous lisant, je me dis qu'il y a vraiment des disparités selon le contexte local. Pour ma part, 250 élevés dont 2 Clis, demi-décharge et aucune indemnité de la mairie qui estime cependant que la liaison avec le périscolaire doit être efficace notamment grâce à l'implication du directeur.
graindecafé Posté(e) 17 mars 2013 Posté(e) 17 mars 2013 En vous lisant, je me dis qu'il y a vraiment des disparités selon le contexte local. Pour ma part, 250 élevés dont 2 Clis, demi-décharge et aucune indemnité de la mairie qui estime cependant que la liaison avec le périscolaire doit être efficace notamment grâce à l'implication du directeur. Oh oui, que de disparités, c'est dingue. En revanche, ce qui est bien semblable, c'est le flou qui entoure notre fonction dans l'esprit de tous. Base Elèves, Affelnet, loi sur le handicap (ESS, inclusions...), PPMS, DUER, coordination et/ou tutorat des personnels en CUI (AVS, EVS)et des Emplois Avenir professeur, évaluations nationales, commission de liaison avec les Collèges, PPRE Passerelle, etc, et j'en passe : tout s'ajoute année après année. De plus, selon les communes, saccumulent d'autres missions, plus ou moins rémunérées, qui concernent la gestion du personnel, l'organisation des temps périscolaires, la gestion de la cantine... On charge la mule, et ce qui est le plus étonnant, c'est qu'on exécute, en prenant sur notre temps personnel, en prenant sur le temps de la classe. Avec tout ça, dans sa grande bonté, le Ministère organise le pourrissement de notre situation en prenant des décisions contradictoires avec les propos tenus. Non, vraiment, je ne comprends pas les directeurs que nous sommes. Des mules, oui, nous sommes bêtes à manger du foin. Je fais partie d'une association qui se bouge, qui prend son bâton de pèlerin pour aller négocier avec les députés, les sénateurs, le cabinet des Ministres successifs, les chefs de tous les syndicats. Nous sommes entendus, plaints, soit-disant compris, et au bout du compte, nous sommes la dernière roue du carrosse, et rien ne change, puisque nous continuons de fonctionner, braves que nous sommes à vouloir le mieux pour le bien de nos élèves, de nos collègues, de nos écoles. Continuons, laissons donc notre santé, notre famille, notre vie hélas, ou bien démissionnons, passons le relai à des petits qui ne veulent que se rapprocher de leur domicile, ce qu'on peut comprendre, mais qui n'ont pas les épaules assez solides pour dire non. Bon sang, nous sommes 48000, vous vous rendez compte, 48000 directeurs d'école et nous continuons, comme si de rien n'était ? Qui va réunir les Conseils d'Ecole pour la mise en place des nouveaux rythmes, discuter le bout de gras avec les mairies, les SIVOS, avec les IEN, les parents, les collègues, tout ça pour ensuite gérer une usine à gaz infernale, prendre toutes les critiques. Pour pas un rond de plus, pas une heure de décharge de plus. Crotte de bique, à la fin, je suis en colère, là. Et si on se bougeait, hein ? Si on refusait pour une fois de se faire avoir, de se sacrifier sur l'autel de notre sainte vocation, de notre sainte implication pour le service public d'éducation, pour lequel on se lève tous les matins, en priant qu'aucun accident n'arrive, qu'aucun parent de nous lève la main dessus, qu'aucun enseignant ne soit absent, loin, si loin des débats de nos édiles................ Oui, je craque, là. Qui parmi les directeurs ici connaît le GDID (http://www.dirlo.fr/ ) ? Qui adhère à l'association ? Moi j'en suis. Nous ne sommes pas tous d'accord sur tout, loin s'en faut. Certains sont syndiqués, SNUIPP, SE, FO, Sud, SGEN... d'autres absolument pas. Nous avons un service d'entraide, qui sort de situations hallucinantes des collègues directeurs au bord de la rupture, nous sommes d'excellents directeurs, nous sommes compétents, expérimentés, sérieux. Ce qui nous réunit, c'est notre boulot. Nous nous battons pour un statut, pour une reconnaissance de notre métier. Certains ne seraient pas contre la création d'établissements publics à la manière du secondaire, d'autres non. Certains ne seraient pas contre une position hiérarchique par rapport aux collègues, d'autres non. Des arguments qui pèsent, mais au bout du compte, alors, sous prétexte qu'on n'est pas daccord sur tout, on devrait juste se contenter de ce qu'on a et la fermer ??? Pourquoi, mais pourquoi donc notre Ministre ne se rend-il pas compte de l'intérêt qu'il aurait à s'appuyer sur nous ? Nous sommes les mieux placés pour faire réussir les réformes, nous savons gérer les écoles, nous sommes les interlocuteurs privilégiés des communes, des familles. Je sais pourquoi : parce que nous ne sommes pas assez nombreux à nous battre. Parce que nous ne disons jamais non. Parce que nous ne grimpons pas en haut des grues. Nous sommes 48000 directeurs, et nous sommes invisibles. Sauf si.... 1
sammy63 Posté(e) 17 mars 2013 Posté(e) 17 mars 2013 Oui, oui et oui. Être entendus parce que nous serons encore plus nombreux et surtout être écoutés. Être reconnus dans notre métier pour avoir les moyens, le temps, la formation, la rémunération, les missions correspondants à notre travail pour l'équipe enseignante et pour les élèves.
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