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attribution des classes avec un enseignant handicapé


victor26

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C'est bien connu, mieux vaut être beau, intelligent et en bonne santé que laid, bête et malade (si en plus tu enquiquines ton monde en ayant un enfant handicapé alors là ma pauvre lucette, gare à la lapidation de la part de professeurs des écoles au bord du burnout ... Bon ton burnout à toi on s'en fout un petit peu, ta petite vie pourrie tu te la gardes et surtout cache-la aux yeux du monde ...)

Je grossis volontairement le trait mais ça fait plusieurs jours que je lis des trucs :( sur ce forum (pas seulement ici) ... Et à un moment, je suis désolée mais il faut que ça sorte. Modérez-moi, mettez-moi du scotch sur la bouche (euh sur les doigts ? ) mais purée ça fait du bien de dire tout haut ce que je pense tout bas.

Je pense à toutes ces personnes qui souffrent, qui ont une maladie dégénérative, qui vivent avec une épée de Damoclés au-dessus de la tête, qui ont des douleurs telles (eh oui même des douleurs dorsales) qu'on les shoote à la morphine ... Je pense à toutes ces personnes là qui n'en sont pas moins des professeurs exceptionnels et qui par leur courage sont un modèle pour nos enfants ! Alors si ils ont un poste plus prêt de chez eux et que ça enquiquine les collègues de devoir fournir quelques efforts pour que chacun trouve sa place dans notre société alors prenez leur place mais prenez aussi leur handicap ou leur maladie ... :) Ensuite, on en reparle !

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je suis reconnue travailleur handicapé, j'ai obtenu un poste près de chez moi, cette bonification n'est valable qu'une seule fois je rassure les anxieux.

Mes collègues ne me traitent pas différemment, je suis là je fais comme les autres, classe aussi chargeé (29 double niveau).

Je suis à temps plein et 2 sont à mi-temps, de nous 3 c'est toujours elles qu'on entend dire qu'elles sont fatiguées, que leur classe est terrible....

Alors arrêtons d'être angoissé après des collègues qui voudraient être en bonne santé, mais qui n'ont pas ce bonheur, qui rentrent chez elles crevées qui passent parfois le WE couchées tellement la semaine a été éreintante mais qui sont là le lundi et qui font leur boulot.

Ce genre de remarque est facile quand on a la santé, j'ai moi aussi une maladie auto-immune qui ne se voit pas mais dont je me passerait volontiers

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C'est exactement ça!

Avec certains collègues, si on n'affiche pas de souffrance devant eux, c'est qu'on n'est pas vraiment malade, qu'on a usurpé le statut d'handicapé. ( et j'imagine que si on l'affiche, ils vont dire qu'on exagère, qu'on simule, qu'on cherche la pitié).

Sur 4 collègues, 3 n'ont aucune empathie. Ah si, une fois m'a directrice est venue me parler et m'a tenu le discours de Datja, car elle avait effectivement peur que je lâche et de devoir gérer mon absence. Mais voilà son "empathie" n'a duré que le temps de son discours. Je la sens toujours après moi , des reproches pour des futilités bref des trucs dont je me passerai bien pour garder un bon moral.

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Ah mais non, on n'a pas le supplément de points pour n'importe quel poste, n'importe où !

Y'a 2 ans quand j'ai fait mes vœux j'ai mis d'abord les écoles qui convenaient le plus Puis j'ai aussi mis des écoles proches de mon domicile parce que si jamais je n'obtenais pas mes premiers vœux sensés améliorer ma vie professionnelle, j'aimais autant travailler le plus près de chez moi. Mais je n'ai eu des points que sur les postes conseillés par le médecin conseil et rien pour les autres.

Le problème, c'est que ce n'est pas valable dans tous les départements, et que dans ces endroits, les collègues se rendent compte que le mouvement est bloqué, dans les bons coins, parce que les collègues concernés ont une majoration de points qui leur donne une priorité bien au-delà des postes près de chez eux ou du lieu de soin.

La création d'un dossier "handicap" est devenu une des stratégies du mouvement, et comme il y a apparemment un quota de travailleurs handicapés à atteindre (dixit les CR de CAPD des syndicats), cela va bien au-delà des situations extrêmes qu'on a tous à l'esprit. C'est cela qui fait sortir les collègues de leurs gonds ... ou incite à agir de même, lorsqu'on n'arrive pas soi-même à se rapprocher de chez soi ou à sortir d'un poste ou d'une école compliquée.

Non, non, les autres classes n'étaient pas chargées ...

Tu sais Goëllette, les personnes gravement malades (et je parle de problèmes de santé "physiques") ont parfois besoin de reprendre le travail tout doucement tout simplement pour se sentir encore "vivants" et pour sortir du MOI JE qui tourne uniquement autour de la douleur, des hôpitaux, des aiguilles et tout le toutim.

Je parle en connaissance de cause ... Heureusement, lorsque j'ai repris du service, je n'ai pas eu à faire des yeux de chat potté et à réclamer quoi que ce soit à mes collègues. Cette année-là, pour la première (et d'ailleurs seule fois de ma carrière), je me suis retrouvée avec un simple niveau. Nous travaillons dans l'humain entourés d'êtres humains ... alors oui parfois un peu d'empathie et de bon sens, ça fait du bien. A l'époque (j'étais tellement mal) je n'avais même pas perçu que cela avait été fait exprès. Avec le recul, je mesure ma chance car le moral joue énormément dans la guérison d'une personne ... Merci à mes adorables collègues. :)

:applause:

Alors pour le décret c'est le 89-122.

Pour le reste, il y a du juste, il y a du bon, il y a de l'excrément aussi hélas... Après, oui on peut ne penser qu'à soi (en nette augmentation c'est vrai et il ne faut pas accuser les conditions de travail, juste l'évolution sociétale négative des mentalités - je pense à un individualisme à outrance - qui est sans doute plus visible et même peut-être plus forte chez les enseignants qu'ailleurs... :idontno:

Une précision, dans mon département, on n'a pas noté d'augmentation sensible de demande de priorité médicale.

J'édite parce que je pense à un truc : si un collègue avec un handicap arrive dans mon école, et même si j'oublie de faire mon travail dans sa dimension humaine pour être un chéfaillon de m***e, il me semble que pour ma tranquillité et celle des autres collègues, je dois tenir compte de cette info car un collègue est difficulté sera un collègue plus absent, et comme les moyens de remplacement ne sont pas légion, je risque de devoir plus souvent répartir ses élèves (et surcharger les autres classes) et d'avoir les parents sur le dos. Donc à calculer inhumainement (j'ose espérer que mes amis sauront me donner le coup de pied au cul que je mériterais si je devenais ainsi), j'ai tout intérêt à essayer de retrouver au plus tôt cette dimension d'entraide que nous devons aussi enseigner dans toutes les classes...

Comme précisé plus haut, bien évidement qu'il y a parfois des cas extrêmes pour lesquels il n'y a aucun problème à trouver un aménagement.

(Cela dit, il faut penser aussi, pour garder une bonne ambiance, à celui ou ceux qui se sentent lésés, pour le coup. Ça entre aussi en ligne de compte pour la préservation de la bonne ambiance.)

Mais vous savez tous très bien (revoir plus haut), que les situations qui posent réellement problème, c'est quand on sait pertinemment que la personne a obtenu une priorité pour des raisons ... étranges (certains s'en vantent), et qu'arrivée dans l'école, elle demande en plus un aménagement pour sa salle de classe et son niveau de classe, voire les services de récréation et un échange de service pour le sport.

Je me souviens d'un sujet de ce type, ici, l'an dernier.

Nous ne sommes pas au pays de Bisounours ...

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Alors perso, pour avoir eu ma part de postes merdiques (bouh le gros mot) et connu une école où l'ambiance était mortelle entre collègue, je préfère 10 000 fois avoir une classe chargée avec des cas (j'en ai eu, j'en ai toujours une et c'est vrai que je suis épuisée) mais donner un coup de main à un ou une collègue qui galère.

Question de principe ? Peut-être.... En tous les cas, je veux être sûre de pouvoir me regarder dans une glace sans honte.

Et puis on est jamais à l'abri de rien : si jamais j'étais à la place d'un ou d'une collègue handicapé, j'aimerais bien que l'on me donne un petit coup de pouce, non ?

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Puis obtenir une RQTH n'est pas chose facile... ce n'est pas un simple questionnaire oui/non, il faut avoir des avis de médecins etc et ça passe devant une commission

Alors ça dépend des académies car j'ai eu à faire au médecin de l'IA l'an dernier et j'ai bien failli lui mettre ma main dans la g...! J'avais un dossier épais, tout à fait légitime... Et cette c... a sous-entendu que je simulais mes problèmes! Du coup elle m'a donné le minimum des points, ce qui ne m'a pas permis d'avoir un poste qui me facilite la vie.

Alors que d'autres personnes ont eu le maximum des points pour un simple mal de dos ( je peux dire que c'est un simple mal de dos car quand cette personne est arrivée dans son école, elle a préféré prendre un poste avec de PS plutôt que des Cycle 3, c'est sûr qu'en maternelle, notre dos n'est pas du tout mis à contribution!)

Je vais devoir retourner voir la toubib cette année et j'en ai déjà la boule au ventre.

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Mais ce n'est pas le médecin de l'IA qui délivre la RQTH. Par contre, oui c'est lui qui décide d'attribuer ou non des points pour le mouvement.

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Mais ce n'est pas le médecin de l'IA qui délivre la RQTH. Par contre, oui c'est lui qui décide d'attribuer ou non des points pour le mouvement.

Et notre cas passe aussi devant une commission... Le médecin donne un avis favorable ou non.

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Puis obtenir une RQTH n'est pas chose facile... ce n'est pas un simple questionnaire oui/non, il faut avoir des avis de médecins etc et ça passe devant une commission

Alors ça dépend des académies car j'ai eu à faire au médecin de l'IA l'an dernier et j'ai bien failli lui mettre ma main dans la g...! J'avais un dossier épais, tout à fait légitime... Et cette c... a sous-entendu que je simulais mes problèmes! Du coup elle m'a donné le minimum des points, ce qui ne m'a pas permis d'avoir un poste qui me facilite la vie.

Alors que d'autres personnes ont eu le maximum des points pour un simple mal de dos ( je peux dire que c'est un simple mal de dos car quand cette personne est arrivée dans son école, elle a préféré prendre un poste avec de PS plutôt que des Cycle 3, c'est sûr qu'en maternelle, notre dos n'est pas du tout mis à contribution!)

Je vais devoir retourner voir la toubib cette année et j'en ai déjà la boule au ventre.

CQFD

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En même temps, c'est la même chose avec la MDPH: certains dossiers n'obtiennent pas le même % de reconnaissance de handicap et donc les mêmes compléments selon les régions. Cela dépend beaucoup de la culture de certains médecins.

Maintenant, sans connaître le dossier, juger que telle personne ne mérite pas une bonification, c'est moyen :getlost:.

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le blocage des mutations a bien d'autres raisons que la présence de PE avec une RQTH auquels aucun privilège n'est fait même si chacun pourra citer des "cas".

Quelle légitimité à la présence de la note dans le barème?Etre certain que les débutants n'auront pas un chouette poste près de chez eux?Haro sur les "anciens"?ben p't'être pas quand même...

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