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PES au bord de la démission


Sushikat

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Le problème, ce n'est pas le temps que ça prend (ça a toujours été long), c'est le manque de visibilité...

Je ne suis pas sûre que nous avions davantage de visibilité autrefois.

Sauf si tu parles de la perte de l'ancienneté comme façon principale d'obtenir un poste. Là oui, car on se disait que forcément, notre tour arriverait un jour.

Sinon, je pense qu'on acceptait mieux ce qui se présentait, même si ce qu'on obtenait les premières années ne correspondait pas à nos rêves.

On était en général plus jeunes aussi, quand on démarrait, ce qui explique une partie de cette acceptation.

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Le problème, ce n'est pas le temps que ça prend (ça a toujours été long), c'est le manque de visibilité...

Je ne suis pas sûre que nous avions davantage de visibilité autrefois.

Sauf si tu parles de la perte de l'ancienneté comme façon principale d'obtenir un poste. Là oui, car on se disait que forcément, notre tour arriverait un jour.

Sinon, je pense qu'on acceptait mieux ce qui se présentait, même si ce qu'on obtenait les premières années ne correspondait pas à nos rêves.

On était en général plus jeunes aussi, quand on démarrait, ce qui explique une partie de cette acceptation.

Je suis tout à fait d'accord!

Maintenant on rentre plus tard dans la vie active, on a parfois déjà un mari et/ou des enfants et on est moins prêt à accepter (subir) tout cela...

Moi même au fil des années, je réduis mon champ d'acceptation je trouve....

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Après, l'évolution de la société fait aussi que certains "jeunes" sont beaucoup moins souples que nous ne l'étions et ne veulent pas transiger sur certains critères (localisation, niveau, ...), quitte à s'en rendre malades.

Avec le recul, je me suis rendue compte que j'en avais vraiment bavé au début de ma carrière, mais sur le moment, je ne l'ai pas vécu ainsi.

Je me suis accommodée des postes sur lesquels j'étais nommée d'office et en ai trouvé les bons côtés.

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+1

Quand j'ai débuté il y a 15 ans célibataire sans enfants j'étais en mesure d'accepter l'idée de passer quelques années galère...et ça n'a pas loupé j'ai même été bien gâtée !!! Par contre je n'ai pas hésité quand j'ai voulu avoir un enfant alors que d'autres copines de promo décalait le bébé en se disant que ce serait impossible avec les postes pourris. Et c'est resté ma philosophie de vie, priorité a MA VIE et le bonheur de ma famille. Donc j'ai une grande capacité à relativiser les soucis de postes !!

Mais là j'avoue comme vous que ma capacité d'acceptation est bien moindre et j'aspire à une stabilité bien méritée...

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Mais j'ai aussi l'impression que les anciens galéraient moins longtemps qu'actuellement. Ici, ça se compte en une dizaine d'années pour avoir une chance d'avoir sa classe.

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Le problème, ce n'est pas le temps que ça prend (ça a toujours été long), c'est le manque de visibilité...

Je ne suis pas sûre que nous avions davantage de visibilité autrefois.

Sauf si tu parles de la perte de l'ancienneté comme façon principale d'obtenir un poste. Là oui, car on se disait que forcément, notre tour arriverait un jour.

Sinon, je pense qu'on acceptait mieux ce qui se présentait, même si ce qu'on obtenait les premières années ne correspondait pas à nos rêves.

On était en général plus jeunes aussi, quand on démarrait, ce qui explique une partie de cette acceptation.

Je suis tout à fait d'accord!

Maintenant on rentre plus tard dans la vie active, on a parfois déjà un mari et/ou des enfants et on est moins prêt à accepter (subir) tout cela...

Moi même au fil des années, je réduis mon champ d'acceptation je trouve....

Les postes de l'epoque étaient peut-etre plus acceptables, moins d'ash sans etre former, moins de quarts de temps pourris, postes zep moins difficile... on pouvait etre loin, en classe unique, ce n'est pas ce qu'il y a de pire, je trouve...
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Suite aux différents avis:

"On sait ce à quoi on s'engage quand on passe le concours" : oui, et non,...

On sait que l'on peut être affecté dans l'académie. En me renseignant, au vu de ma situataion, il m'avait été dit que ce serait pour 1 an. Aujourd'hui, le 1 an se transforme en 2, 3, ...

D'autre part, concours 3e voie, pas de nécessité de master (au moment de l'inscription, c'était clair). En aout, lors de la 1e semaine de formation, la donne avait changé. On suit la formation comme tout le monde, et on valide comme tout le monde (même si je sais que le mémoire n'a pas à faire 80 pages, etc...). En ce qui me concerne, je pensais que l'année à bosser comme une acharnée pour préparer le concours était ma "dernière" année en tant qu'étudiante... et loin de moi l'idée de retourner sur les bancs de la fac comme à 20 ans, sauf dans le cadre d'une formation que j'estime nécessaire et que je pensais professionnelle.

"Les candidats sont moins jeunes qu'avant" : oui, et c'est une chanec de pouvoir se reconvertir! La reconvertion professionnelle n'est pas simple, et en général elle est plutôt bien réfléchie. Mais si on donne cette possibilité, il faut aussi que l'administration suive un peu... plus vieux signifie souvent enfants, famille, etc... et donc difficulté à déménager comme peuvent le faire les plus jeunes qui commencent leur vie.

D'autre part, l'affectation en fonction du classement : ok, c'est la règle. Mais pourquoi, alors que les directeurs des ESPE ont donné leur accord, ne pas accepter une inscription pour le temps formation au plus prêt de chez soi... alors qu'ils s'accordent pour dire que la formation serait la même? L'IA refuse par équité au concours... le plus important est-il de bien se former ou de rentrer dans la case administrative de département d'affectation?

Il est vrai que si on on accepte de déroger à la règle, cela peut avoir effet boule de neige et engendrer une multitude de situations à étudier. Mais en théorie, on nous parle de bienveillance, on travaille avec des humains (enfants et collègues), on devrait pouvoir entendre qu'un certain humanisme favoriserait l'investissement dans son travail...

Je savais ce à quoi je m'engageais. j'avais effectué des suppléances, j'avais réalisé combien ce métier était difficile et enrichissant en même temps, et je souhaitais me professionnaliser. Je réalise aujourd'hui que l'EN souhaite recruter non pas des personnes motivées, mais des pions à manipuler aisément.

Je tombe de haut!!

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A chaque fois quand je leur dis qu'avec leur barême de T1 elles auront soit du spécialisé, soit la classe unique au fin fond du département elles me regardent et me disent "ah non je ne peux pas, j'ai un enfant/un copain/un mari/ma famille... je ne peux pas partir loin". Sauf qu'on leur demandera pas leur avis. Je crois que quand on prépare le concours on ne pense pas assez à l'après.

Juste un petit aparté sur ce qui est en gras : trouves-tu normal qu'un (jeune) enseignant, sans aucune spécialisation et débutant (ou pas dans le métier), soit placé sur un poste spécialisé car l'EN manque de personnel dans cette branche, car personne n'est intéressé par ce poste ?

Personnellement non. On voit ce que cela donne, notamment avec PDA (en plus du fractionné).

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Non ce n'est pas normal et c'est là tout le paradoxe.

Ils envoient des gens non spécialisé dans du spécialisé mais pour postuler pour y avoir un poste il faut un sacré diplôme!

Maintenant que je suis brigade à TD je suis déçue de ne pas pouvoir postuler pour un poste en IME à TP. Mais j'assume mon choix malgré tout. Tant pis pour moi! Je ne pouvais savoir que je me plairais en IME.

Bref bref bref

Désolée pour le HS...

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Suite aux différents avis:

"On sait ce à quoi on s'engage quand on passe le concours" : oui, et non,...

On sait que l'on peut être affecté dans l'académie. En me renseignant, au vu de ma situataion, il m'avait été dit que ce serait pour 1 an. Aujourd'hui, le 1 an se transforme en 2, 3, ...

D'autre part, concours 3e voie, pas de nécessité de master (au moment de l'inscription, c'était clair). En aout, lors de la 1e semaine de formation, la donne avait changé. On suit la formation comme tout le monde, et on valide comme tout le monde (même si je sais que le mémoire n'a pas à faire 80 pages, etc...). En ce qui me concerne, je pensais que l'année à bosser comme une acharnée pour préparer le concours était ma "dernière" année en tant qu'étudiante... et loin de moi l'idée de retourner sur les bancs de la fac comme à 20 ans, sauf dans le cadre d'une formation que j'estime nécessaire et que je pensais professionnelle.

"Les candidats sont moins jeunes qu'avant" : oui, et c'est une chanec de pouvoir se reconvertir! La reconvertion professionnelle n'est pas simple, et en général elle est plutôt bien réfléchie. Mais si on donne cette possibilité, il faut aussi que l'administration suive un peu... plus vieux signifie souvent enfants, famille, etc... et donc difficulté à déménager comme peuvent le faire les plus jeunes qui commencent leur vie.

D'autre part, l'affectation en fonction du classement : ok, c'est la règle. Mais pourquoi, alors que les directeurs des ESPE ont donné leur accord, ne pas accepter une inscription pour le temps formation au plus prêt de chez soi... alors qu'ils s'accordent pour dire que la formation serait la même? L'IA refuse par équité au concours... le plus important est-il de bien se former ou de rentrer dans la case administrative de département d'affectation?

Il est vrai que si on on accepte de déroger à la règle, cela peut avoir effet boule de neige et engendrer une multitude de situations à étudier. Mais en théorie, on nous parle de bienveillance, on travaille avec des humains (enfants et collègues), on devrait pouvoir entendre qu'un certain humanisme favoriserait l'investissement dans son travail...

Je savais ce à quoi je m'engageais. j'avais effectué des suppléances, j'avais réalisé combien ce métier était difficile et enrichissant en même temps, et je souhaitais me professionnaliser. Je réalise aujourd'hui que l'EN souhaite recruter non pas des personnes motivées, mais des pions à manipuler aisément.

Je tombe de haut!!

En effet, pour l'EN nous sommes QUE des pions... Tu rencontreras, je l'espère quelques personnes humaines et compatissantes (j'en ai rencontré heureusement!!) mais OUI l'EN a un effet machine à broyer de l'humain, et c'est terrible....

On recrute à tour de bras.....mais alors il faudrait voir les stats de ceux qui partent: elles doivent être bien cachées!!! ça doit être impressionnant alors qu'une grande majorité sont des personnes qui étaient motivées, avec beaucoup de volonté mais ils sont victimes du système malheureusement....

Si on faisait le compte des personnes ayant réussi le concours versus ceux en réalité sur le terrain, on aurait des surprises!!

Tant qu'on n'a pas de soucis: d'affectation, de postes, avec les parents, les élèves, les collègues: tout peut paraître simple....C'est d'ailleurs l'image renvoyée à ceux de l'extérieur à l'EN mais dès que tu dois résoudre un problème, là c'est la désillusion pour la très grande majorité des cas....

Bon courage en tout cas!

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A chaque fois quand je leur dis qu'avec leur barême de T1 elles auront soit du spécialisé, soit la classe unique au fin fond du département elles me regardent et me disent "ah non je ne peux pas, j'ai un enfant/un copain/un mari/ma famille... je ne peux pas partir loin". Sauf qu'on leur demandera pas leur avis. Je crois que quand on prépare le concours on ne pense pas assez à l'après.

Juste un petit aparté sur ce qui est en gras : trouves-tu normal qu'un (jeune) enseignant, sans aucune spécialisation et débutant (ou pas dans le métier), soit placé sur un poste spécialisé car l'EN manque de personnel dans cette branche, car personne n'est intéressé par ce poste ?

Personnellement non. On voit ce que cela donne, notamment avec PDA (en plus du fractionné).

Oh non certainement pas ! En T1 j'ai été nommée d'office dans un impro. J'avais 23 ans, mes "élèves" entre 18 et 21 et ça s'est mal passé, sans surprise... Mes collègues m'avaient tellement dit de ne surtout pas demander un poste qui ne me plaisait pas au mouvement, sans savoir qu'il existait des nominations d'office sr les postes les plus difficiles du département...

C'est parce que je n'étais pas assez renseignée que maintenant je mets en garde les stagiaires !

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On a un peu dérivé: les stagiaires n'ont pas les mêmes règles de nomination que les titulaires (postes protégés). Ce qui pose problème, c'est peut-être l'entrée plus tardive dans le métier.

C'est vrai qu'à 20 ans, on acceptait ce qu'on nous donnait sans trop se poser de questions.

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