Paul Getty Posté(e) 19 mars 2013 Posté(e) 19 mars 2013 Sur la souffrance dans l'EN, il y a aussi le travail de Dominique Cau Bareille : "Influence du genre dans les fins de carrière des enseignants". Le raport est là : http://www.cee-recherche.fr/fr/rapports/56-vecu-travail-sante-enseignants-carriere-ergonomique.pdf Un bref résumé : http://www.sudeduc14.fr/pdf/dossiers/conditions_de_travail/dossier_influence_du_genre_dans_les_fins_de_carriere_des_enseignants.pdf
arguin Posté(e) 19 mars 2013 Posté(e) 19 mars 2013 L'invisibilité du travail réel des enseignants et des conditions concrètes de mise en œuvre des réformes (...) "paradoxalement, les décideurs politiques avaient tendance à considérer que les enseignants résistaient aux réformes ou les appliquaient, alors que, du côté des enseignants, celles-ci étaient vécues comme un empêchement à travailler, une pression accrue et une transformation non négociée du cœur du métier et de l'identité professionnelle. (...) l'engagement constant des enseignants auprès de leurs élèves et le souci qu'ils manifestent toujours de ne pas les pénaliser en cas de changement de l'organisation ou des prescriptions prouvent qu'ils n'ont pas nécessairement d'hostilité de principe au changement. Leur réticence naît plutôt de leur sentiment que le « bout de la chaîne » éducative n'est pas pris en compte lors de la conception des réformes, comme si la réalité de leur travail et leur expertise étaient niées. Les réformes ne peuvent réussir que si les enseignants en voient le sens et l'intérêt pour leurs pratiques et pour le cœur de métier au sein de la classe. (...) Lorsqu'on se préoccupe de la réalité du travail, occultée par la superposition de circulaires et de normes définissant des situations idéales et désincarnées, on constate que le socle commun est réduit à des procédures bureaucratiques : il se transforme et devient un livret de compétences où l'on fait cocher des croix aux professeurs. (...) Travailler pour les enseignants n'est pas appliquer mais traduire, ajuster les dispositifs et s'ajuster au contexte sans perdre le cap. Il faut reconnaître la créativité des enseignants, leur capacité d'adaptation et d'invention de solutions chaque jour mise à l'épreuve. (...). Les enseignants sont des concepteurs à part entière et non de simples exécutants. Il est impératif de le reconnaître et en conséquence de les associer en amont à la définition même des dispositifs qu'ils devront utiliser dans leurs classes. L'expertise des enseignants fait défaut aux réformateurs institutionnels trop prompts à se contenter de schémas trop abstraits et sans prise sur l'activité concrète. " ILS ONT TOUT COMPRIS CES SENATEURS..............Que n'ont ils été lus et suivis par notre ministre ?
en plein buggg! Posté(e) 19 mars 2013 Posté(e) 19 mars 2013 Les dessins et textes sont très drôles, c'est exactement ce que je pense des IEN : à force de tourner leur veste, ils doivent être perdus (les pôvres) ! Si bien qu'à mes yeux, ils n'ont plus de crédibilité, de simples courroies de transmission, avec le sourire ou non, mais transparents, inodores, incolores... tristes, quoi... Mais parfois humainement nuisibles quand même, c'est ça le pire. Et d'ailleurs, le fait de recevoir des instructions contradictoires peut aussi être source de stress et de mal-être au travail pour les PE.
Paul Getty Posté(e) 21 mars 2013 Posté(e) 21 mars 2013 Sur le Café pédagogique, une autre facette du problème : STI2D : L'administration face à la souffrance des professeurs
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