Application de la réforme : 2013 ou 2014 ?

[Frédo45]

Mais bien sûr, TOI, tu connais la réalité de la classe et moi, je l'ignore. C'est poilant une telle prétention...

Tu fais peut-être partie des collègues qui n'aiment pas le travail en équipe. Nous ne sommes pas tous comme toi...

J'ai toujours considérer qu'on était plus fort à plusieurs, c'est d'ailleurs pour cela que je suis engagé syndicalement. J'ai, et je ne suis pas le seul, besoins d'échanger avec mes collègues de maternelle pour envisager des modifications à apporter à nos enseignements. Ca s'appelle la coordination et c'est favorable aux élèves.

Et le "c'était mieux avant", il faut le laisser de côté. Le retour à l'école des années 60, tu peux penser que c'est une bonne chose. Moi, je ne le crois pas. Les classes étaient surchargées il faut le rappeler et dans beaucoup d'écoles, il y avait des quadruples niveaux. Et même dans les années 80, je me souviens bien de ce qu'advenaient les élèves en difficultés : à part le redoublement, qu'en faisait-on ? Avec ton raisonnement, on supprime les RASED et les CLIS qui n'existaient pas et on travaille à 30 élèves par classe.

[Liouschka]

Bonjour à tous, premier post ici, je viens témoigner de mon petit cas perso et chercher des réponses à mes questions..

Je suis enseignante à Paris, je réside dans une petite commune située en grande banlieue. J'ai été gréviste à chaque appel, national ou parisien, je suis farouchement opposée à la tournure que prend la mise en oeuvre de cette réforme et au mercredi matin travaillé pour diverses raisons. Je viens d'apprendre que ma commune de résidence a décidé de reporter à 2014 la réforme des rythmes scolaires..

Comme malheureusement beaucoup d'autres instits à la rentrée prochaine, je vais donc devoir faire garder mes enfants ( scolarisés en maternelle ) pendant que j'irai faire la classe à d'autres.( J'ai bien envie d'envoyer mes factures de garde d'enfant à la mairie de Paris, comme d'autres se font rembourser leurs frais divers et variés par leur boîte puisqu'il paraît qu'on a oeuvré aussi pour ne pas léser les personnels ) Outre les dépenses que cela va représenter, j'ai surtout sacrément mal au coeur de perdre ce temps et ces moments précieux que j'avais avec mes enfants.. Je ne comprends toujours pas pourquoi on ne revient tout simplement pas au samedi matin travaillé, que j'ai connu à Paris, qui ne posait pas autant de problèmes en terme de coût, d'organisation, qui nous permettait de rencontrer les parents...et qui est la matinée validée par les chronobiologistes.

Je travaille depuis cette année à 3/4 temps, ma journée non travaillée est le vendredi ( je précise que j'ai pas eu le choix du jour de la semaine non travaillé, l'interêt était de pouvoir au moins une fois dans la semaine accompagner et aller chercher mes enfants à l'école, rencontrer les instits, ce qui est impossible quand je travaille ).

Je souhaite continuer ainsi l'an prochain, mais je me pose bien des questions: Comme chacun sait, à Paris, les horaires seront différents selon le jour de la semaine:

lundi et jeudi: 8h30-11h30 13h30-16h30

mercredi: 8h30-11h30

mardi et vendredi: 8h30-11h30 13h30-15h

Entre un(e) instit qui travaillera lundi, mardi, vendredi et mercredi matin et un(e) instit qui travaillera lundi, mardi, jeudi et mercredi matin, il y aura une différence de 1H30 de travail supplémentaire par semaine pour la 2ème formule. Heuuuu...la 2ème, elle sera payée plus ou bien ??

Et l'instit qui s'occupe de faire les remplacements des 4 instits à 3/4 temps, il/elle fait quoi le mercredi ? Va galoper dans les écoles des 2 instits sensés faire une heure et demie de plus dès 15h pour les remplacer les lundis et jeudis ? ou alors il faudra qu'il/elle fasse un mercredi sur 3 chez l'un, un mercredi sur 3 chez l'autre...Mmmhmm.. ?

Si quelqu'un sur ce forum a des éléments de réponses à ce genre de situation, je l'en remercie d'avance..!

[Adeleo]

Bonjour à tous, premier post ici, je viens témoigner de mon petit cas perso et chercher des réponses à mes questions..

Je suis enseignante à Paris, je réside dans une petite commune située en grande banlieue. J'ai été gréviste à chaque appel, national ou parisien, je suis farouchement opposée à la tournure que prend la mise en oeuvre de cette réforme et au mercredi matin travaillé pour diverses raisons. Je viens d'apprendre que ma commune de résidence a décidé de reporter à 2014 la réforme des rythmes scolaires..

Comme malheureusement beaucoup d'autres instits à la rentrée prochaine, je vais donc devoir faire garder mes enfants ( scolarisés en maternelle ) pendant que j'irai faire la classe à d'autres.( J'ai bien envie d'envoyer mes factures de garde d'enfant à la mairie de Paris, comme d'autres se font rembourser leurs frais divers et variés par leur boîte puisqu'il paraît qu'on a oeuvré aussi pour ne pas léser les personnels ) Outre les dépenses que cela va représenter, j'ai surtout sacrément mal au coeur de perdre ce temps et ces moments précieux que j'avais avec mes enfants.. Je ne comprends toujours pas pourquoi on ne revient tout simplement pas au samedi matin travaillé, que j'ai connu à Paris, qui ne posait pas autant de problèmes en terme de coût, d'organisation, qui nous permettait de rencontrer les parents...et qui est la matinée validée par les chronobiologistes.

Je travaille depuis cette année à 3/4 temps, ma journée non travaillée est le vendredi ( je précise que j'ai pas eu le choix du jour de la semaine non travaillé, l'interêt était de pouvoir au moins une fois dans la semaine accompagner et aller chercher mes enfants à l'école, rencontrer les instits, ce qui est impossible quand je travaille ).

Je souhaite continuer ainsi l'an prochain, mais je me pose bien des questions: Comme chacun sait, à Paris, les horaires seront différents selon le jour de la semaine:

lundi et jeudi: 8h30-11h30 13h30-16h30

mercredi: 8h30-11h30

mardi et vendredi: 8h30-11h30 13h30-15h

Entre un(e) instit qui travaillera lundi, mardi, vendredi et mercredi matin et un(e) instit qui travaillera lundi, mardi, jeudi et mercredi matin, il y aura une différence de 1H30 de travail supplémentaire par semaine pour la 2ème formule. Heuuuu...la 2ème, elle sera payée plus ou bien ??

Et l'instit qui s'occupe de faire les remplacements des 4 instits à 3/4 temps, il/elle fait quoi le mercredi ? Va galoper dans les écoles des 2 instits sensés faire une heure et demie de plus dès 15h pour les remplacer les lundis et jeudis ? ou alors il faudra qu'il/elle fasse un mercredi sur 3 chez l'un, un mercredi sur 3 chez l'autre...Mmmhmm.. ?

Si quelqu'un sur ce forum a des éléments de réponses à ce genre de situation, je l'en remercie d'avance..!

Es-tu sure de pouvoir continuer à travailler à 75% ? Dans le Maine et Loire seuls les temps partiels hebdomadaires à 50 % sont autorisés sur une semaine de 4,5 jours aussi bien pour les temps partiels de droit que sur autorisation. C'est pour cela que je pose la question ...

[Liouschka]

Bonjour Adeleo, je ne suis sûre de rien, en fait ! Au rectorat, personne ne sait encore comment les choses vont s'organiser, sur mon arrêté de temps partiel sur autorisation, il est écrit que mon autorisation de travailler à 75% sera renouvelée par tacite reconduction jusqu'au 31 aout 2015, mais ça, c'était avant la réforme;

Je suppose que je vais passer à 80% ...

Par contre,je n'ai pas compris, tu dis que dans le Maine et Loire, il n'y a que le temps partiel à 50% de possible ;alors pas de 75 %, ok, mais le 80 % sur la semaine de 4,5 jours peut être quand même demandé ( et accordé mais ça c'est autre chose)?

[calia]

Le BO du mars précise que les temps partiels pourront dorénavant être calculé au pourcentage exact du temps travaillé.

A Paris, un instit qui bosserait L-M-M-J aurait 19h30 d'école soit 81.25% (et là , j'ai pas la réponse : les 80% sont payés 85, ...%; qu'en est-il pour ceux qui bosseraient à 81%?)

Un istit qui bosserait L-M-M-V aurait 18h, soit 75% (payé 75%)

Pour ceux qui vont faire 5h15 par jour, avec un jour off, ça 18h45 soit 78.13% (payé 78.13%)

[Freepaille]

Discuter des difficultés des élèves, préparer des activités leur permettant de mieux réussir, travailler avec le maître supplémentaire, travailler sur les progressions et sur des outils communs, c'est du blabla. t'as raison, reste tout seul dans ta classe et n'échange surtout pas avec tes collègues. on ne sait jamais, ils sont dangereux, ces gens-là.

Ce sont surtout les gens comme toi qui sont dangereux : dénaturation de notre métier, perte de la liberté pédagogique, inscription obligatoire dans des projets fumeux aux titres ronflants, dégradation de nos conditions de travail... Et maintenant passage sous la tutelle des mairies avec les PEDT, qui vont définir mes horaires et ce que je vais faire en classe. Tout cela cautionné par des gens comme toi, le voilà le danger.

Je n'ai pas attendu un décret pour "Discuter des difficultés des élèves, préparer des activités leur permettant de mieux réussir, travailler sur les progressions et sur des outils communs", et je n'en ai pas besoin. Je sais bien faire mon boulot et je le fais bien.

Quant au "maître supplémentaire", on en a besoin dans les Rased, pour les remplacements, pour l'ouverture des classes. Je n'en ai pas besoin dans mon école pour venir me dire comment travailler, parce que ça je sais faire, c'est mon boulot...

Je dois avouer que je suis à 100 % d'accord avec Jean. On peut dire ce qu'on veut, notre boulot, c'est avant tout d'être devant nos élèves. Je suis en CP et je suis dans une grosse école avec deux autres classes de CP. On discute beaucoup entre nous mais nos méthodes de lecture, nos fichiers de maths et même nos progressions de découverte du monde sont différentes. Il y a des programmes nationaux, pourquoi devrait-on absolument avoir les mêmes progressions, les mêmes outils, les mêmes méthodes ? Et la liberté pédagogique dans tout ça ? En quoi est-ce que ça rendrait nos élèves meilleurs ? Ca serait peut-être plus simple pour les familles de comparer mais on s'en fiche de ça. Je n'aimerais pas qu'on me dise ce que je dois faire dans ma classe, c'est moi qui la dirige et qui organise mon travail et celui de mes élèves comme je le souhaite. Et je ne suis pas seule à penser ça, mes collègues partagent entièrement cette opinion.

Et parler des enfants en difficulté, bien sur, mais ce n'est pas ma collègue qui va s'en occuper dans la journée, c'est moi. Donc, échanger, se donner des idées, pas de soucis mais pas besoin de réunions hebdomadaires pour ça. Je préfère encore être en classe avec ces gamins-là, c'est nettement plus efficace non ?

Quant au maître surnuméraire, je trouve cette idée nullissime, désolée. Je préfèrerais mille fois une ouverture de classe qui permettrait d'avoir toute la journée un effectif d'élèves moins important pour l'ensemble des collègues. Et en plus, ça économiserait de multiples heures de réunions barbantes !

[abel27]

Discuter des difficultés des élèves, préparer des activités leur permettant de mieux réussir, travailler avec le maître supplémentaire, travailler sur les progressions et sur des outils communs, c'est du blabla. t'as raison, reste tout seul dans ta classe et n'échange surtout pas avec tes collègues. on ne sait jamais, ils sont dangereux, ces gens-là.

Ce sont surtout les gens comme toi qui sont dangereux : dénaturation de notre métier, perte de la liberté pédagogique, inscription obligatoire dans des projets fumeux aux titres ronflants, dégradation de nos conditions de travail... Et maintenant passage sous la tutelle des mairies avec les PEDT, qui vont définir mes horaires et ce que je vais faire en classe. Tout cela cautionné par des gens comme toi, le voilà le danger.

Je n'ai pas attendu un décret pour "Discuter des difficultés des élèves, préparer des activités leur permettant de mieux réussir, travailler sur les progressions et sur des outils communs", et je n'en ai pas besoin. Je sais bien faire mon boulot et je le fais bien.

Quant au "maître supplémentaire", on en a besoin dans les Rased, pour les remplacements, pour l'ouverture des classes. Je n'en ai pas besoin dans mon école pour venir me dire comment travailler, parce que ça je sais faire, c'est mon boulot...

Je dois avouer que je suis à 100 % d'accord avec Jean. On peut dire ce qu'on veut, notre boulot, c'est avant tout d'être devant nos élèves. Je suis en CP et je suis dans une grosse école avec deux autres classes de CP. On discute beaucoup entre nous mais nos méthodes de lecture, nos fichiers de maths et même nos progressions de découverte du monde sont différentes. Il y a des programmes nationaux, pourquoi devrait-on absolument avoir les mêmes progressions, les mêmes outils, les mêmes méthodes ? Et la liberté pédagogique dans tout ça ? En quoi est-ce que ça rendrait nos élèves meilleurs ? Ca serait peut-être plus simple pour les familles de comparer mais on s'en fiche de ça. Je n'aimerais pas qu'on me dise ce que je dois faire dans ma classe, c'est moi qui la dirige et qui organise mon travail et celui de mes élèves comme je le souhaite. Et je ne suis pas seule à penser ça, mes collègues partagent entièrement cette opinion.

Et parler des enfants en difficulté, bien sur, mais ce n'est pas ma collègue qui va s'en occuper dans la journée, c'est moi. Donc, échanger, se donner des idées, pas de soucis mais pas besoin de réunions hebdomadaires pour ça. Je préfère encore être en classe avec ces gamins-là, c'est nettement plus efficace non ?

Quant au maître surnuméraire, je trouve cette idée nullissime, désolée. Je préfèrerais mille fois une ouverture de classe qui permettrait d'avoir toute la journée un effectif d'élèves moins important pour l'ensemble des collègues. Et en plus, ça économiserait de multiples heures de réunions barbantes !

Entièrement d'accord.

[Frédo45]

Je dois avouer que je suis à 100 % d'accord avec Jean. On peut dire ce qu'on veut, notre boulot, c'est avant tout d'être devant nos élèves. Je suis en CP et je suis dans une grosse école avec deux autres classes de CP. On discute beaucoup entre nous mais nos méthodes de lecture, nos fichiers de maths et même nos progressions de découverte du monde sont différentes. Il y a des programmes nationaux, pourquoi devrait-on absolument avoir les mêmes progressions, les mêmes outils, les mêmes méthodes ? Et la liberté pédagogique dans tout ça ? En quoi est-ce que ça rendrait nos élèves meilleurs ? Ca serait peut-être plus simple pour les familles de comparer mais on s'en fiche de ça. Je n'aimerais pas qu'on me dise ce que je dois faire dans ma classe, c'est moi qui la dirige et qui organise mon travail et celui de mes élèves comme je le souhaite. Et je ne suis pas seule à penser ça, mes collègues partagent entièrement cette opinion.

Et parler des enfants en difficulté, bien sur, mais ce n'est pas ma collègue qui va s'en occuper dans la journée, c'est moi. Donc, échanger, se donner des idées, pas de soucis mais pas besoin de réunions hebdomadaires pour ça. Je préfère encore être en classe avec ces gamins-là, c'est nettement plus efficace non ?

Quant au maître surnuméraire, je trouve cette idée nullissime, désolée. Je préfèrerais mille fois une ouverture de classe qui permettrait d'avoir toute la journée un effectif d'élèves moins important pour l'ensemble des collègues. Et en plus, ça économiserait de multiples heures de réunions barbantes !

Vous me faîtes un peu rigoler pour le coup. Vous défendez le caractère national de l'éducation mais au sein de vos écoles, vous ne faîtes même pas les mêmes choses à niveau équivalent. Tes CP arrivent donc en CE1 en ayant abordé certaines notions et les autres ont travaillé sur d'autres notions. Ca doit être sympa pour la collègue de CE1 qui doit jongler avec tout ça. Tout ça pourquoi ? Parce que vous refusez de travailler en équipe ? Tout ça au nom de quoi ? La liberté pédagogique ? Mais la liberté pédagogique, c'est le droit de choisir sa pédagogie mais pas au sein du même école de différencier des notions différentes pour un même niveau.

Tu préfères être en classe avec les élèves en difficultés plutôt que d'échanger avec les collègues ? Ferais-tu partie de ceux et celles qui regrettes déjà 'aide personnalisée ?

[Macteyss]

Sauf erreur, il me semble que Freepaille ne parle que des méthodes, des outils. Je suppose qu'en fin d'année, les élèves provenant des différents CP aient tous vu le même programme, certes pas forcément de la même façon ni selon la même progression. A te lire, frédo, on a l'impression qu'il n'y aurait qu'une seule façon de faire...

[JeanLatreck]

Vous me faîtes un peu rigoler pour le coup. Vous défendez le caractère national de l'éducation mais au sein de vos écoles, vous ne faîtes même pas les mêmes choses à niveau équivalent. Tes CP arrivent donc en CE1 en ayant abordé certaines notions et les autres ont travaillé sur d'autres notions. Ca doit être sympa pour la collègue de CE1 qui doit jongler avec tout ça. Tout ça pourquoi ? Parce que vous refusez de travailler en équipe ? Tout ça au nom de quoi ? La liberté pédagogique ? Mais la liberté pédagogique, c'est le droit de choisir sa pédagogie mais pas au sein du même école de différencier des notions différentes pour un même niveau.

Tu préfères être en classe avec les élèves en difficultés plutôt que d'échanger avec les collègues ? Ferais-tu partie de ceux et celles qui regrettes déjà 'aide personnalisée ?

Avec un programme annuel clair, aucun danger que des "CP arrivent donc en CE1 en ayant abordé certaines notions et les autres ont travaillé sur d'autres notions". Le principal est d'arriver au même endroit, quel que soit le chemin: c'est ça la liberté pédagogique...

Bien entendu, il ne faut plus alors raisonner par "cycles", dispositif prôné par la clique qui veut détruire l'école républicaine. Les "cycles" c'est, comme tu le dis si bien, chaque école "à sa sauce", avec ses "projets de cycle" et son "projet d'école"... Au final des écoles à plusieurs vitesses, avec des visées éducatives variables, et donc des "offres éducatives" variables: la limite c'est le "socle", avec des "compétences" et accessoirement des connaissances... Le "socle" et les "compétences" pour tous, le "programme" et les "connaissances" pour quelques-uns (et on se doute bien de qui il s'agit): tout le contraire de l'école républicaine...

Concernant les élèves en difficulté, il me semble évident qu'on les aidera bien plus en les ayant en classe qu'en papotant avec les collègues (et je ne vois pas ce que vient faire l'aide perso ici...): tu peux me parler pendant des heures de ta bagnole en panne, quand tu monteras dedans, tu verras qu'elle démarre toujours pas... Ben oui, à un moment faut mettre les mains dans le cambouis...

[dameoiselle]

Euh le temps partiel c est un droit. Donc moi si ils me refusent le 80% à Paris l'année prochaine , je porte plainte et je ne serai surement pas la seule ! Les syndicats se sont battus pour le retour du 80 % Ils se mettront pour son maintien.

Fred : pour ma part je n'ai pas besoin d'un chaperon pour travailler en équipe ... Tout ceci est infantilisant et demotivant . Pour le maître supplémentaire j'en ai rien à faire pour l'instant. On a qu'à commencer par ouvrir les classes lorsque les effectifs sont atteints et remplacer les absents. Après on pourra rêver au maître supplémentaire ...

[Frédo45]

Jean tu confonds tout : le travail en équipe et le socle commun !

Je ne défends en aucun cas le socle à propos duquel je rejoins entièrement les analyse. Mais je vais te donner un exemple tout simple. Prenons le programme d'histoire du cycle 3. Imaginons que l'on ne travaille pas en équipe. Un enseignant du CE2 peut alors, au nom de la liberté pédagogique, travailler en spiralaire, l'enseignant du CM1 travailler sur le Moyen âge et l'enseignant du CM2 travailler sur la contemporaine !!! Très efficace, dis-moi pour les élèves !

Autre exemple, un élève non lecteur au CM2. On a le cas dans notre école. Il est deux fois par semaine accueilli par une collègue du CE1 pour les maths et une autre fois il vient dans ma classe pour des ateliers spécifiques en lecture. On aurait très bien pu se dire : "La liberté pédagogique, je fais ce que je veux, démerde-toi avec lui !" Mais non, ce n'est pas notre vision de l'enseignement. La classe n'est pas mon pré carré dans lequel j'assouvis mon désir de toute puissance !

Et si on raisonne comme toi sur les élèves en difficultés alors on donne raison aux défenseurs de l'AP qui considèrent que les élèves en difficultés ont besoin de plus de classe. Personnellement, et je ne suis pas le seul, nous considérons qu'il a besoin de mieux de classe et c'est pourquoi le maître supplémentaire a un rôle à jouer. On ne vous entend pas critiquer les animateurs soutiens dans les ZEP, pourtant ils existent déjà et la qualité de leur travail est reconnu.