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choix des communes pour l'application du décret  

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Posté(e)

Le problème de la survie des petites écoles ne se posent pas depuis la réforme. Les écoles à 1 classe sont appelées à disparaître, avec ou sans réforme. Encore à la rentrée de février, une école a ouverte dans ma circo (circo rurale), remplaçant les 3 écoles vétustes et inadaptées à l'accueil des élèves.

Aujourd'hui, il y a une réelle inégalité entre l'école rurale et l'école citadine. Dans les villes, des activités péri-éducatives sont déjà proposées. Elles prennent la forme de garderie, de centre aéré, d'aide aux devoirs, d'ateliers méridiens, sans d'ailleurs que personne ne se soit jamais inquiété de la situation, enseignants et représentant syndicaux. Je n'ai jamais entendu un enseignant se plaindre qu'il y ait des activités proposées par les mairies des villes après la classe.

A cela, on ajoute les coûts de transports et la nourrice qu'il faut payer parce qu'il n'y a pas de garderie.

Lutter contre l'échec scolaire, peut-être pas mais si les rythmes sont très bien comme ils sont alors... Tant mieux, restons sur cette semaine de 4 jours !

Posté(e)

Il est certain que vous avez toujours été clairs : non à tout, un jour pour un truc et le lendemain pour son retour...

Avec FO pas de surprise, aucune évolution, aucune révolution, juste une mission : dire non...

Mon bon Jean, tes affirmations sont éculées et empreintes d'un manque d'analyse de la situation; la profession demande une reforme (depuis très longtemps d'ailleurs, depuis que je suis entré dans l'EN j'en entends parler, c'est te dire si c'est vieux) et celle présentée peut être attirante dans l'idée mais pas dans la forme pour le moment; ce que tu assimiles à une opposition féroce n'est valable que pour une toute petite minorité, la discussion avec les usagers et les enseignants montre qu'ils sont favorables mais ils veulent un peu de temps pour mener à bien cette évolution de la société qui est inéluctable d'ailleurs, qu'ils veulent prendre le temps de discuter à tous les niveaux et avec tous les partenaires...

Sinon, ça me fait plaisir de te lire car je me demandais ce que tu devenais. Tu as eu des problèmes de santé? On ne te lisait plus et c'est pur bonheur de te lire... Je suis rassuré... :sleep:

:wink:

De retour pour manipuler des adultes consentants par le biais de messages sur ce forum, je me demande ce qui peut te faire dire que "cette évolution de la société" est inéluctable. Dis comme ça, ça n'est qu'une affirmation, sans argument. J'espère en tout cas que tu es sincère lorsque tu évoques la santé de ce collègue.

D'autre part, peut être qu'il n'y a pas une "opposition féroce" à la réforme, mais il y a quand même une opposition... "notable", qui s'est fait entendre le 12 février,

- malgré les manoeuvres de certains syndicats appelant les collègues à faire grève mais à rester chez eux (et envoyer un courrier au ministre), ou même en les appelant à ne pas faire grève, puis après le 12, on a aussi eu droit à des communications (là c'est le Sgen) pour nous dire que "oui, ceux qui ont fait grève le 12 exprimaient leur désarroi face à la situation de l'école" mais qu'ils se trompaient de cause et de manière..." blablabla, bref, que les grévistes du 12 n'étaient pas assez grands pour déterminer eux-mêmes ce qu'ils pensaient de ce décret sur les rythmes et de cette loi de refondation !

- malgré aussi les tirs de barrage du ministère et de certains médias pour dire que ces instits parisiens, vraiments, exagéraient, voulaient garder leurs petits privilèges, que leur grève n'était qu'un court épisode qui serait vite oublié et que la province n'avait pas à s'occuper ou s'inquiéter de ça...

- malgré la machine administrative de l'EN qui fait redescendre les ordre du MEN (parfois avec raideur, parfois avec le sentiment que ces ordres sont inapplicables : lors de réunions de directeurs, mon IEN -qui n'est pas le pire que j'ai connu question relations humaines, d'autres se posent moins de questions que lui certainement- était bien conscient des problèmes soulevés par les collègues concernant l'application de cette réforme, en particulier dans les petites communes rurales... Mais d'après lui, les ordres viennent d'haut dessus, ici ça sera 2013, marche ou crève ! D'ailleurs, pas de chance, certaines communes n'ont pas cédé et ont demandé le report en 2014.)

Ah oui, ce même IEN nous a aussi confié que lors de la rencontre de tous les IEN avec leur grand chef au MEN en février dernier, le report avait été soumis à l'ampleur de la mobilisation (à venir à ce moment là, puisque c'était avant le 12/02) contre la réforme. Donc Peillon lui-même n'était pas si sûr de ce qui allait se passer, et il marche encore sur des oeufs et d'ailleurs :

> pour info, un collègue nous a signalé cet article : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2013/03/06/On-ne-touche-pas-aux-mercredis-liberes-1359735 ou le recteur de Poitou-Charentes nous explique que "le changement, ça sera comme avant", avec 1 mercredi libéré sur 3, et deux semaines à 25h + 1h d'APC, la troisième semaine à 22h + 1h d'APC... Donc quelque chose d'assez proche d'avant Darcos, histoire de calmer tout le monde et que le MEN puisse communiquer ensuite sur la réussite de la mise en place de sa réforme (qui, si elle s'applique comme ça, voit s'éloigner le fameux allègement des journées de l'élève, ceux qui feront l'APC ayant toujours 26h de classe, avec 23h sur 4 jours et 3h le mercredi, 2 semaines sur 3).

Posté(e)

Le problème de la survie des petites écoles ne se posent pas depuis la réforme. Les écoles à 1 classe sont appelées à disparaître, avec ou sans réforme. Encore à la rentrée de février, une école a ouverte dans ma circo (circo rurale), remplaçant les 3 écoles vétustes et inadaptées à l'accueil des élèves.

Aujourd'hui, il y a une réelle inégalité entre l'école rurale et l'école citadine. Dans les villes, des activités péri-éducatives sont déjà proposées. Elles prennent la forme de garderie, de centre aéré, d'aide aux devoirs, d'ateliers méridiens, sans d'ailleurs que personne ne se soit jamais inquiété de la situation, enseignants et représentant syndicaux. Je n'ai jamais entendu un enseignant se plaindre qu'il y ait des activités proposées par les mairies des villes après la classe.

A cela, on ajoute les coûts de transports et la nourrice qu'il faut payer parce qu'il n'y a pas de garderie.

Lutter contre l'échec scolaire, peut-être pas mais si les rythmes sont très bien comme ils sont alors... Tant mieux, restons sur cette semaine de 4 jours !

Je ne suis absolument pas contre le semaine à 4 jours et demi et travailler le mercredi matin. Je m'interroge simplement sur l'existence de ces TAP... Il y a eu école à 4 jours et demi... mais les mairies n'étaient pas obligées de mettre en place des TAP avec un projet soumis à l'IA, pardon à la DASEN...

Effectivement, dans certaines écoles, le CLAE ou autre prend en charge les enfants... super mais encore faut-il que les finances de la commune suivent ! Pourquoi imposer des choses aux communes, si elles n'en ont pas les moyens financiers, voire matériels !? Quel réel impact le changement de la semaine à 4 jours et demi et des TAP va-t-il avoir sur les enfants et leur scolarité ? Ils seront ravis d'aller à l'école parce qu'il y a le TAP !? Je ne vois pas en quoi ce TAP apporte un plus dans le rythme scolaire... Les enfants seront encore plus sollicités... est-ce mieux ?

Tu trouves normal la disparition des écoles ? Moi, non ! Et nous nous battons pour conserver nos 4 classes dans notre RPI de 2 communes ! Chaque année, nous scrutons les effectifs. Chaque année, le maire fait les éloges de nos communes, des actions qui y sont menées pour et par l'école (notamment par voie de presse)... Bref, une école dans un village rural où il n'y a plus que ça pour faire vivre le village, c'est vital !

Je ne comprends tout bonnement pas pourquoi un tel projet ! Refonder l'école, oui ! Mais pas en commençant par ça ! Les programmes (à alléger), l'évaluation des enfants (à repenser, à mon avis), la lutte contre l'échec scolaire en mettant plus de maîtres que de classes, pourquoi pas... en proposant de vraies aides : RASED, CMPP...

Non parce qu'après avoir imposé aux communes de mettre en place du TAP, elles devront toutes se doter d'un équipement numérique... et oui ! C'est une autre facette de la réforme, dont on parle peu... Donc les communes devront encore financer des choses pour leurs écoles... Quand la coupe sera pleine...

Posté(e)

Dans ma circo, il y a un RPI composé de 7 communes qui ont chacune leur école. Certaines n'ont qu'une classe. Crois-tu sincèrement qu'il est de l'intérêt des élèves d'être dans une école à une classe, d'en changer tous les ans, de ne pas voir les enseignants avec qui ils vont travailler l'année suivante. Crois-tu que les enfants tirent un bénéfice d'écoles dans lesquelles les enseignants ne se voient que rarement et ne peuvent prendre le temps de discuter ?

Autant je suis défavorable aux mini-collèges qu'occasionnent les fusions d'école, autant, je ne trouve pas rassurant que des écoles minuscules (de 2 classes) subsistent afin de permettre au "chef de village" de conserver SON école. C'est d'un conservatisme incroyable et en aucun cas, là, on pense au bien être des enfants !!! Voilà comment gaspiller de l'argent en mettant en place 7 cantines, en empêchant la mutualisation des fournitures et outils pour les enseignants etc.

Si demain, on m'annonce qu'on fusionne les deux écoles de mon RPI (2 x 3 classes), je serai tout à fait d'accord.

Et juste une question : qu'est-ce que tu appelles le TAP ?

Posté(e)

Il ne faut pas non plus caricaturer: un RPI ne veut pas dire changer d'école chaque année systématiquement ! Quant au travail qui y est effectué, chez moi, quelques RPI sont d'une vitalité incroyable et n'ont rien à envier aux écoles de centre ville où parfois les enseignants rentrent manger chez eux et n'échangent pas plus que cela. Il n'y a pas un modèle qui domine les autres en terme de qualité de travail. Ca tient aussi à la volonté des enseignants de mener des projets communs... Personnellement, j'ai travaillé longtemps en RER dans une petite école de 2 classes et c'était incroyablement riche en mutualisation de matériel et de rencontres entre collègues. Bien plus que ce que je connais aujourd'hui... ce que les élèves ont connus en terme de projets, et d'aides pour les enfants en difficultés, j'estime pour ma part qu'ils ont eu de la chance! . Après, on nous a expliqués que les RER n'avaient jamais prouvé leur efficacité, mais c'était surtout le moyen de récupérer 1/4 de poste ( celui du coordonnateur qui était déchargé).

Posté(e)

Je n'ai pas dit que les RPI ne fonctionnait pas. Ils coûtent cher et ne seraient pas moins efficaces avec une seule école au lieu de deux. Je ne vois pas bien comment ils pourraient être moins efficace en étant sur un seul site... Expliquez-moi.

Posté(e)

Dans ma circo, il y a un RPI composé de 7 communes qui ont chacune leur école. Certaines n'ont qu'une classe. Crois-tu sincèrement qu'il est de l'intérêt des élèves d'être dans une école à une classe, d'en changer tous les ans, de ne pas voir les enseignants avec qui ils vont travailler l'année suivante. Crois-tu que les enfants tirent un bénéfice d'écoles dans lesquelles les enseignants ne se voient que rarement et ne peuvent prendre le temps de discuter ?

Autant je suis défavorable aux mini-collèges qu'occasionnent les fusions d'école, autant, je ne trouve pas rassurant que des écoles minuscules (de 2 classes) subsistent afin de permettre au "chef de village" de conserver SON école. C'est d'un conservatisme incroyable et en aucun cas, là, on pense au bien être des enfants !!! Voilà comment gaspiller de l'argent en mettant en place 7 cantines, en empêchant la mutualisation des fournitures et outils pour les enseignants etc.

Si demain, on m'annonce qu'on fusionne les deux écoles de mon RPI (2 x 3 classes), je serai tout à fait d'accord.

Et juste une question : qu'est-ce que tu appelles le TAP ?

TAP: c'est sous ce sigle qu apparaissent les activités péri scolaires dans les emplois du temps proposés par le MEN...

Posté(e)

Dans ma circo, il y a un RPI composé de 7 communes qui ont chacune leur école. Certaines n'ont qu'une classe. Crois-tu sincèrement qu'il est de l'intérêt des élèves d'être dans une école à une classe, d'en changer tous les ans, de ne pas voir les enseignants avec qui ils vont travailler l'année suivante. Crois-tu que les enfants tirent un bénéfice d'écoles dans lesquelles les enseignants ne se voient que rarement et ne peuvent prendre le temps de discuter ?

Autant je suis défavorable aux mini-collèges qu'occasionnent les fusions d'école, autant, je ne trouve pas rassurant que des écoles minuscules (de 2 classes) subsistent afin de permettre au "chef de village" de conserver SON école. C'est d'un conservatisme incroyable et en aucun cas, là, on pense au bien être des enfants !!! Voilà comment gaspiller de l'argent en mettant en place 7 cantines, en empêchant la mutualisation des fournitures et outils pour les enseignants etc.

Si demain, on m'annonce qu'on fusionne les deux écoles de mon RPI (2 x 3 classes), je serai tout à fait d'accord.

La solution ? Installez les campagnes à la ville et tout le monde respirera le bien-être ! Je ne crois pas, et je dis cela pour rester ouvert au dialogue, que les enfants des écoles rurales soient si désavantagés lorsqu'on ne les met pas dans un car tôt le matin pour ne les ramener chez eux que tard le soir et qu'ils peuvent, comme leurs camarades des villes, juste flâner dix minutes avant de pousser le portail de leur école !

En tout cas, voici une belle preuve de ce que veulent certains grâce à cette réforme : effacer de la carte scolaire les écoles rurales qui ne peuvent pas suivre dans la "course au progrès" que constitue pour eux ce décret de changement des rythmes scolaires.

L'intérêt de l'enfant a bon dos !

Posté(e)

Mouais, là, ça me fait rire. Ce n'est pas parce que tu fusionnes deux écoles de 3 classes en milieu rural qu'elles perdent, de fait leur caractère rural.

Et sur le transport scolaire, tu travailles en milieu rural ? Parce que moi j'y travaille et dans mon école, il n'y a que 6 élèves qui ne prennent pas le car (sur 66) car outre ceux qui habitent dans l'autre commune, il ne faut pas oublier que les communes rurales sont éclatées en hameaux.

Posté(e)

J'ai travaillé en RPI...finalement ce sont les instits qui vivent le moins bien ce système

Pour les enfants c'est sympa au contraire.. enfin personnellement je les trouvais bien plus tranquilles que dans l'école de 18 classes d'hyper centre où j'avais fait un stage

Plus de solidarité, plus de convivialité....

Posté(e)

Je suis choquée par ton discours, Frédo45.

Je ne perdrais pas beaucoup de temps à te répondre. Simplement, dans les "petites écoles rurales", nous avons tous une réelle relation : parents, enseignant(e)s, enfants, municipalité... Nous collaborons tous pour que la scolarité des enfants soit la meilleure possible. Je n'ai jamais travaillé en ville et je ne le souhaite pas ! Les parents sont ravis du travail qui est mené par l'équipe des deux écoles, ils nous font tous confiance et c'est la meilleure récompense dans notre lutte !

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