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Devenir formateur


--anonyme--

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J'adorerais un jour devenir formatrice, mais j'avoue que ce système MAT me laisse perplexe :

Dans mon école nous avons refusé en bloc d'accueillir des stagiaires car :

- former des étudiants est un métier, qui s'apprends, et il n'y a pas de formation dans ce sens

- cela n'arrange que trop bien l'en car cela coûte bien sur moins cher de filer les stagiaires aux MAT que de leur donner une vraie formation avec de vrais formateurs, et j'aurai l'impression de participer à la détérioration du système

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Ah d'accord ! J'ai des copines qui se sont retrouvées MAT sans avoir rien demandé, c'est pour ça que je n'avais pas fait le rapprochement. Je pensais que ça tombait sur le coin du nez sans qu'on postule pour...

:huh: Ah oui ???

Ici, je suis MAT , une CPC et l'inspecteur me l'ont demandée, j'ai accepté pour les raisons citées par d'autres, je trouve intéressant d'avoir des "jeunes" dans ma classe, autant pour ce que je peux leur apporter que pour ce qu'ils peuvent m'apporter...Leur questionnement m'interpelle aussi sur mon fonctionnement de classe, avec 3 niveaux on n'a pas souvent l'occasion de prendre du recul... Quand ils prennent la classe, cela me permet aussi d'observer mes élèves, de voir certaines choses que je ne peux pas faire en temps normal puisque tout le temps avec un niveau ou un autre....

Après c'est vrai que cela n'est pas payé bien cher pour le temps pris mais bon....des MAT il y en avait aussi quand j'ai démarré, à l'époque j'ai eu une formation autre que celle de maintenant et j'étais bien contente d'avoir des enseignants qui m'accueillaient et avec qui 17 ans après je suis toujours en contact....et moi de même je reste en contact avec des stagiaires que j'ai accueillis et qui sont mes collègues maintenant...

Je n'ai pas eu de formation pour être MAT, une semaine de stage quand même...

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Ah d'accord ! J'ai des copines qui se sont retrouvées MAT sans avoir rien demandé, c'est pour ça que je n'avais pas fait le rapprochement. Je pensais que ça tombait sur le coin du nez sans qu'on postule pour...

:huh: Ah oui ???

Ici, je suis MAT , une CPC et l'inspecteur me l'ont demandée, j'ai accepté pour les raisons citées par d'autres, je trouve intéressant d'avoir des "jeunes" dans ma classe, autant pour ce que je peux leur apporter que pour ce qu'ils peuvent m'apporter...Leur questionnement m'interpelle aussi sur mon fonctionnement de classe, avec 3 niveaux on n'a pas souvent l'occasion de prendre du recul... Quand ils prennent la classe, cela me permet aussi d'observer mes élèves, de voir certaines choses que je ne peux pas faire en temps normal puisque tout le temps avec un niveau ou un autre....

Après c'est vrai que cela n'est pas payé bien cher pour le temps pris mais bon....des MAT il y en avait aussi quand j'ai démarré, à l'époque j'ai eu une formation autre que celle de maintenant et j'étais bien contente d'avoir des enseignants qui m'accueillaient et avec qui 17 ans après je suis toujours en contact....et moi de même je reste en contact avec des stagiaires que j'ai accueillis et qui sont mes collègues maintenant...

Je n'ai pas eu de formation pour être MAT, une semaine de stage quand même...

J'adhère tout à fait a l'idée que c'est dans les classes qu'on est le mieux formés , et que l'échange entre pratiques doit être super, mais c'est le côté disparition de la formation pour les jeunes enseignants qui me préoccupe, les disparitions de poste de pemf, d'imf...

Le passage chez les MAT devrait être un complément à une réelle formation des stagiaires, pas leur unique formation.

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J'ai des copines qui se sont retrouvées MAT sans avoir rien demandé, c'est pour ça que je n'avais pas fait le rapprochement. Je pensais que ça tombait sur le coin du nez sans qu'on postule pour...

Dans notre département ? Si oui, c'est bizarre car ça fonctionne ici comme d'autres l'ont dit : appel à candidature en début d'année et après, proposition de l'IEN d'une liste à l'IA. Après, c'est selon les besoins... Tu peux être sollicité ou non.

Quand ils prennent la classe, cela me permet aussi d'observer mes élèves, de voir certaines choses que je ne peux pas faire en temps normal puisque tout le temps avec un niveau ou un autre....

ça, c'est vrai, c'est génial (que tu sois MAT ou PEMF) ! Même quand tu n'as qu'"un seul niveau" tu n'as jamais l'occasion de prendre ce recul. C'est parfois très révélateur !

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Et avec ma stagiaire, on a essayé de réfléchir ensemble à pourquoi sa première séance n'avait pas fonctionné comme elle pensait

Pour moi être formateur, c'est bien réfléchir ensemble (avec les jeunes, les collègues) pour comprendre ce qui se passe (ou s'est passé) dans la classe et envisager une autre piste si cela est nécessaire.

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Cette année notre circonscription a prévu une animation pédagogique pour les personnes qui souhaitaient être MAT. Je trouve que c'est une bonne idée. Nous ne sommes que 4 à nous être inscrits mais l'animation est maintenue :). Au moins nous ne partirons pas sans bille si jamais nous sautons le pas.

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Je suis PEMF depuis maintenant 3 ans. Je partage tout à fait ta vision des choses, Princesse !

Contrairement à beaucoup, je n'ai pas rencontré beaucoup de "super formateurs", je me souviens à peine de ceux qui sont passés dans ma classe lorsque j'étais encore en formation au début de ma carrière... En revanche, j'ai eu de supers profs à l'IUFM qui ont su faire partager leur passion pour la pédagogie et surtout l'intérêt du "réfléchir ensemble".

J'ai voulu devenir prof des écoles par goût pour l'enseignement, puis j'ai compris que ce métier me permettrait aussi d'apprendre moi-même ! Cet intérêt pour apprendre m'a conduit à approfondir ma pratique, à sans cesse m'interroger, me remettre en question, aller à la recherche de nouvelles pratiques, toujours plus adaptées à ma classe.

Un jour je suis arrivée dans une école où le directeur, puis l'Inspecteur ont perçu cet aspect de mon travail. Ce directeur m'a encouragée à tenter le CAFIPEMF, une véritable aventure humaine partagée avec deux autres collègues de l'école. Une année prenante, épuisante, mais si riche et si intéressante ! J'ai obtenu cet examen et j'ai pu apprendre encore plus qu'en restant 4 jours sur 4 dans ma classe !

Si je suis devenue formatrice, c'est donc par passion (je n'ai pas peur de ce mot). Pour la faire partager aux jeunes collègues qui entrent dans le métier, les amener à réfléchir eux-aussi sur leur pratique, leur montrer toute la richesse que l'on peut en tirer pour soi et pour ses élèves.

J'aime aller dans les classes, découvrir d'autres pratiques, d'autres contextes, m'enrichir au contact des collègues.

J'aime avoir un jour dans la semaine pour cela, pour avoir du recul sur ma classe et ma propre pratique, pour l'auto-formation, les échanges, les projets, la recherche.

Continuer dans cet élan et devenir CP ? Pourquoi pas... Mais j'ai beaucoup de mal avec celles et ceux qui sont blasés ou qui "subissent", qui n'expriment aucun intérêt pour leur métier. Les jeunes, eux, ont besoin de formation et en sont conscients. Ils perçoivent l'intérêt des formations qu'on leur propose. Mener une animation pédagogiques pour des collègues qui ne l'ont pas choisie et qui sont là par obligation...ça n'aura pas le même goût pour moi. Alors j'hésite beaucoup.

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Continuer dans cet élan et devenir CP ? Pourquoi pas... Mais j'ai beaucoup de mal avec celles et ceux qui sont blasés ou qui "subissent", qui n'expriment aucun intérêt pour leur métier. Les jeunes, eux, ont besoin de formation et en sont conscients. Ils perçoivent l'intérêt des formations qu'on leur propose. Mener une animation pédagogiques pour des collègues qui ne l'ont pas choisie et qui sont là par obligation...ça n'aura pas le même goût pour moi. Alors j'hésite beaucoup.

C'est une mission des CPC et, on le voit dans d'autres posts, sûrement pas la plus simple.

Mais il y en a d'autres que permettent la décharge complète. Le suivi de projets dans des classes avec des jeunes collègues ou de moins jeunes est un aspect qui me plaît. On conçoit, on analyse, on mène les séances avec un(e) collègue, cela est constructif pour tous (formateur compris) et en premier lieu pour les élèves.

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