devenir zil

[framboise sauvage]

Je suis directrice et enseigne depuis plus de 20 ans. Je commence à saturer et je me tâte pour demander un poste de ZIL. Ceux qui ont osé prendre un poste de remplaçant ne le regrettent-ils pas? J'aimerais avoir le témoignage d'anciens :-) qui ont choisi ces postes.

De nos jours, est-ce vraiment si intéressant ?

[filippe]

Après quelques années de direction, puis de classe à moi (environ 20 ans..) j'ai choisi de demander un poste de ZIL il y a un peu plus de 2 ans. Très bien les deux premières années : beaucoup de remplacements courts et proches. Cette année, ça a commencé à sa dégrader sérieusement : les brigades sont en grande partie bloqués sur des compléments de PES, et ne peuvent donc assurer les remplacements longs. Moralité qui les assure ? Les ZIL évidemment...

A cela s'ajoute le problème des frais de déplacement : depuis la rentrée, il paraît qu'un logiciel les déclare automatiquement. Sauf que je n'ai toujours pu vérifier la moindre somme qui m'aurait été versée : pas de paiement avant janvier, et le dernier bulletin de salaire reçu remonte à octobre ! Et on nous dit que pour que les frais soient versés il faut que les collègues soient à jour de leurs arrêts de travail... Dans le privé, de telles pratiques auraient été sanctionnées depuis longtemps !

Sachant que de plus en plus d'arrêts longs sont plus liés à des difficultés dans la classe qu'à des problèmes physiques...

Si, comme je le vois dans certains départements, les zones sont vraiment élargies, alors je crois que je ne vais pas faire de vieux os... C'est dommage car le boulot de ZIL (le vrai...) est vraiment très plaisant !

[framboise sauvage]

Après quelques années de direction, puis de classe à moi (environ 20 ans..) j'ai choisi de demander un poste de ZIL il y a un peu plus de 2 ans. Très bien les deux premières années : beaucoup de remplacements courts et proches. Cette année, ça a commencé à sa dégrader sérieusement : les brigades sont en grande partie bloqués sur des compléments de PES, et ne peuvent donc assurer les remplacements longs. Moralité qui les assure ? Les ZIL évidemment...

A cela s'ajoute le problème des frais de déplacement : depuis la rentrée, il paraît qu'un logiciel les déclare automatiquement. Sauf que je n'ai toujours pu vérifier la moindre somme qui m'aurait été versée : pas de paiement avant janvier, et le dernier bulletin de salaire reçu remonte à octobre ! Et on nous dit que pour que les frais soient versés il faut que les collègues soient à jour de leurs arrêts de travail... Dans le privé, de telles pratiques auraient été sanctionnées depuis longtemps !

Sachant que de plus en plus d'arrêts longs sont plus liés à des difficultés dans la classe qu'à des problèmes physiques...

Si, comme je le vois dans certains départements, les zones sont vraiment élargies, alors je crois que je ne vais pas faire de vieux os... C'est dommage car le boulot de ZIL (le vrai...) est vraiment très plaisant !

Merci pour ton témoignage. C'est ce que je craignais.